Le Casse - Le troisième jour

Note: 2.71/5
(2.71/5 pour 21 avis)

7 avril de l'an 30. Jésus de Nazareth a été condamné, il sera crucifié. Impossible d'interférer dans ce qui semble déjà écrit...


Au temps de Rome et de l'Empire Romain Le Casse Proche et Moyen-Orient

7 avril de l'an 30. Jésus de Nazareth a été condamné, il sera crucifié. Impossible d'interférer dans ce qui semble déjà écrit... Impossible de dérober Jésus à de telles autorités. Impossible d'aller contre les desseins de l'Éternel. Impossible ? Marie Madeleine et Jacques le Juste ne l'entendent pas ainsi. Contre tous, y compris contre la volonté de Jésus lui-même, ils le libéreront... dussent-ils le suivre jusque dans son tombeau.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Mars 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Casse - Le troisième jour © Delcourt 2010
Les notes
Note: 2.71/5
(2.71/5 pour 21 avis)
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24/03/2010 | Rody Sansei
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L'avatar du posteur Guillaume.M

« Le Casse - Le Troisième Jour » est le second one shot de la série « Le Casse ». Ayant bien apprécié le premier one shot de la collection, je me suis lancé tout naturellement dans la lecture de ce nouvel opus. A l’ouverture de l’album, ma première réaction a été l’aversion pour un dessin qui me paraissait sans âme et sans qualité particulière. Le trait est plutôt gras et j’ai dénoté quelques problèmes de proportions. S’ajoute à cela une mise en couleur banale et sans volume. Avec le temps, au cours de ma lecture, je me suis habitué au dessin... mais ce qui a permis à la sauce de prendre, c’est le scénario qui monte en puissance au fur et à mesure que les pages défilent. Car tout commençait assez mal... Le premier dialogue entre Marie Madeleine et Jacques est forcé et peu naturel. Jésus vient d’être condamné à la crucifixion. Marie Madeleine, son épouse, veut le libérer à tout prix. De plus, je peux faire le même reproche à cet album qu’à la série de Marini « Les Aigles de Rome » : pourquoi ne pas utiliser des jurons ou insultes qui collent au contexte historique au lieu de nous abreuver de « connard » et autres insultes bien de notre temps ? Parce que force est de constater que l’immersion dans le récit en prend un coup... Et puis plus la lecture progresse, plus le charme opère... l’histoire « banale » se renforce et l’intelligence du récit apparaît. Dans « Le Casse - Diamond », le butin était des diamants. Dans ce tome-ci, le trésor tant convoiter par Marie Madeleine, c’est Jésus Christ lui-même ! Le casse est bien amené, le plan de Marie Madeleine solide et la fin est grandiose et excessivement bien pensée... une des meilleurs fin que j’ai pu voir. Elle mêle habillement l’histoire avec un grand H, la légende, la religion et la fiction pour une véritable apothéose. Tout ça est si bon que j’en ai oublié le dessin, les insultes modernes, les couleurs et quelques dialogues moyens du début d’album. Un coup de cœur donc pour cette fabuleuse fin pleine d’intelligence et de finesse et le 4/5 qui va avec.

29/05/2010 (modifier)