Deux vies

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Tiburce Oger livre ici son deuxième récit aux éditions Daniel Maghen. L’auteur plante ses protagonistes au cœur d’un régime totalitaire où le père de Théo n’a pas les mains si propres.


Anticipation École européenne supérieure de l'image Paris Séries avec un unique avis

Paris 2045. Costume sur mesure et voiture de sport, un air de jeunesse éternelle et beau comme un dieu, Théo Dargentier a tout pour être heureux. Pourtant, sa soif de vengeance sans limites l'a transformé en assassin. Fils d'un riche magnat du pétrole, il tue froidement les puissants, leur reprochant tous les maux de ce monde. Un jour, son regard croise celui de Rose, la belle pianiste. Une rencontre qui va changer bien des choses...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Deux vies © Daniel Maghen 2008
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
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02/01/2010 | Erik
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Par Erik
Note: 1/5
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Daniel Maghen est un galeriste parisien qui livre ici son 4ème album. Il avait fait parler de lui l'année dernière par Canoë Bay du même auteur Tiburce Oger. Il s'adjoint au dessin un ancien de chez Humano au début des années 80 époque Métal Hurlant. Eberoni nous livre un graphisme proche de la toile de peinture à la fois feutré et crayonné. Le cahier graphique à la fin de ce roman graphique est d'une époustouflante beauté visuelle. On peut dire qu'il n'a pas perdu la main malgré toutes ces années de parenthèse. Le récit proprement dit est d'anticipation. Le fils d'un magnat du pétrole cache derrière ses beaux costumes et sa voiture de sport une vie de criminel tuant froidement les puissants de ce monde. Sa vie va changer en croisant celle d'une belle et sensuelle pianiste. Dans un contexte de jeux de pouvoir et d'argent, amour et haine vont se livrer un combat sans merci. Rien de vraiment sensationnel malgré une touche futuriste. Les phylactères ne semblent pas appropriés pour de telles planches : c'est le moins qu'on puisse dire ! Encore une fois, nous avons un scénario qui ne s'adapte pas vraiment au graphisme. Au final, on a l'impression d'avoir un roman photo entre les mains. On ressort forcément un peu déçu d'une telle lecture.

02/01/2010 (modifier)