Julie Julie

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

A mi-chemin entre le récit policier et la romance érotique, cet ouvrage de jeunesse de Di Giorgio ne restera pas dans les annales.


Séries avec un unique avis

Julie, jeune adolescente en fugue, passe d’amants en amants pour enfin aboutir dans les bras de son prince charmant. Pendant ce temps, récemment sorti de prison, un vieux de la veille reprend du service pour ce qui aurait dû être une promenade de santé. Tout ce beau monde se retrouvera dans une villa isolée pour une sanglante confrontation finale.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1986
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Julie Julie © Création 1986
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
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21/12/2009 | Mac Arthur
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N’importe quoi ! Et avec des éléments racoleurs parfois détestables … Le personnage de Julie (peut-on parler d’héroïne dans le cas présent ?), déjà, est difficile à accepter. Cette adolescente sans personnalité, qui se fait grimper par tout ce qui bouge, que rien ne semble atteindre, cette mineure fugueuse en quête du prince charmant, peu importe son nom et ses envies pourvu qu’il puisse satisfaire sa soif de paraître, cette gamine, donc, est inintéressante au possible, et moralement peu fréquentable. Les auteurs cherchent à nous la décrire comme une malheureuse victime, mais je ne vois en cette gamine qu’un personnage racoleur, stéréotypé, puéril et superficiel. Ensuite, ce scénario, qui combine un « casse » qui tourne mal et l’errance de la gamine en question, jusqu’à ce que tout ce beau monde se retrouve dans une villa isolée pour une sanglante conclusion, est d’une platitude extrême. Les rebondissements se voient venir de loin et la conclusion finale est des plus stéréotypées. De plus, la série multiplie les maladresses, les raccourcis faciles et les clichés désolants. A un point tel que la gamine, après s’être faite agressée par trois blousons noirs (qui lui arrachent son chemisier) puis violée par un camionneur (qui lui arrache le reste) apparaît dans la séquence suivante calme et détendue au comptoir d’un marchand ambulant et vêtue de ses effets miraculeusement remis à neuf, pour repartir avec un nouveau client qui, oh surprise, deviendra son amant. Lorsque je me relis, je me demande si certains ne risquent pas de prendre cette série pour un album X, tant le scénario que je décris ressemble à ceux généralement exploités par ce style. Je me dois de les décevoir (eux aussi). Certes, l’album est racoleur, certes, son héroïne y apparaît régulièrement dénudée, mais l’absence de scènes réellement pornographiques ou même de passages réellement érotiques en font une bande dessinée finalement peu sexy. Le fait que son héroïne soit mineure constitue également un frein, à mes yeux, car je ne peux pas ressentir de l’attirance pour une gosse (même si son physique est déjà bien en formes). Restent les aspects positifs : le récit est bien structuré et le dessin de Merezette, quoique très typé années 80, est agréable à l’œil (sans être exceptionnel pour la cause). Cela demeure malheureusement très insuffisant. Mauvais, bourré de clichés, racoleur et moralement détestable, … à éviter.

21/12/2009 (modifier)