Yakuza Girl (Yakuza Girl - Blade Shikake no Hanayome)

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Senguu Fumiiro est un jeune étudiant qui a fait la promesse à sa grande mère décédée de trouver une femme qui le rendra heureux. C’est avec cette intention qu’il arrive à rentrer dans une école prestigieuse. Mais dés le premier jour de cours, son monde bascule au moment où les élèves commencent à s’entretuer et se transforment en monstres.


Akita Shoten Baston Séries avec un unique avis Shonen

Il est alors sauvé par une fille nommé Akari envoyée par un des clans qui tire les ficelles de l’école pour le protéger.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Novembre 2009
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Yakuza Girl © Soleil 2009
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
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30/10/2009 | Ro
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Par Ro
Note: 1/5
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Mais quelle caricature de manga ! A lire la postface de l'auteur, il apparait que c'est visiblement fait exprès. Masaki Motonoga trouvait amusant que les otakus occidentaux comprennent de travers le Japon en l'assimilant à ce qu'ils voyaient dans les films de yakuzas et dans les animes et shonen ayant pour cadre une école et des combats. Elle a voulu pousser à fond le concept en produisant une oeuvre mélangeant histoire d'amour, monstres et pouvoirs magiques, combats titanesques, débilité et... et surtout un vrai gros festivals de petites culottes et de roploplos ! Bravo ! Bien joué ! L'objectif est atteint : on est dans la caricature des mangas les plus minables. Sauf que ce n'est pas drôle... Le dessin n'est pas mauvais. Assez énergique et doté d'un encrage qui fait preuve d'un soupçon de personnalité, mes reproches n'iront pas à son égard. Mais alors par contre le scénario. C'est complètement bidon. On est plongé directement dans le vif du sujet : le héros, le petit nouveau naïf typique du shonen écolier, découvre que le lycée qu'il a intégré est composé de combattants monstrueux organisés en clans et dotés de pouvoirs magiques surpuissants sortis d'on ne sait où. Et l'objectif des études dans ce lycée, c'est l'extermination des clans les uns par les autres, et seuls les survivants seront promus. Aucune échappatoire : le diplôme ou la mort. Contexte complètement artificiel et sans aucune crédibilité mais soit... L'ennui, c'est que, malgré l'intention probable de l'auteur de pousser la caricature jusqu'à l'humour et le ridicule manifeste de nombreuses scènes, ça a l'air trop souvent de se prendre au sérieux. Ou alors, disons que certaines scènes "d'humour" sont simplement malsaines. Dès les premiers combats, on se croirait revenu à l'ère de "chefs-d'oeuvre" du genre manga tels que Urotsukidoji où des personnages aux allures démoniaques se battent et font gicler le sang et les boyaux tandis que les vêtements des filles explosent et libèrent des poitrines énormes et des culottes rebondies. Gnurk gnurk gnurk, bave l'ado frustré ou le vieux pervers qui va s'empresser de vouloir tripoter la lycéenne impudique. Sans compter l'inévitable scène lesbienne complètement gratuite... A côté de ça, s'ajoutent quelques touches de nekketsu avec des personnages très marqués aux pouvoirs magiques divers et variés, de la romance à deux balles avec le héros qui s'attache follement sans qu'on comprenne pourquoi à la première combattante qu'il voit, et un drôle de complot mystérieux orchestré par les puissants et entourant le héros dont on a bien du mal au début à comprendre l'intérêt qu'il peut attiser. Violence, sexe, débilité, romance bidon, et hop, c'est la fête du slip et du nibard ! Si encore l'hilarité des moments ridicules n'était pas refroidie par l'infâme nullité et perversité du reste...

30/10/2009 (modifier)