Juju Mimi Féfé Chacha
Juju et Mimi d'un côté, Féfé et Chacha de l'autre, chacun se pose des questions sur la vie, l'amour, les vaches...
Gobelins, l'École de l'Image
Bastien Vivès et Alexis de Raphelis grattent ensemble l’écorce des relations amoureuses à travers ces strips humoristiques qui taquinent l’essence même du couple et de l’amitié… jusqu’à rire jaune. Féfé et Chacha sont deux bonnes copines, l’une sort avec Juju et l’autre avec Mimi. Les deux hommes sont également amis et, comme leurs petites copines, ils aiment bien parler de leur partenaire respective. Entre questions existentielles, doutes amoureux, interrogations sexuelles et petites piques sur l’autre sexe, Juju, Mimi, Féfé et Chacha nous font partager leurs petites et grandes histoires intimes. L’amour c’est tout ou rien, ou presque… (texte : Ankama)
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | 04 Juin 2009 |
| Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
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Quelle production foisonnante pour Vives ces derniers temps. Après Dans mes yeux et Le Goût du chlore voici un troisième album en mois de 6 mois ! Hélas c’est de pire en pire… Après un Dans mes yeux intéressant et un Goût du chlore néantesque nous revoilà dans le néant. Deux couples méridionaux (supporter l’OGC Nice tout de même !) s’interrogent. Généralement les deux femmes parlent ensemble tandis que les deux hommes parlent ensemble, les hommes sur les propos d’hommes, les femmes sur des propos de femmes… Pffffffff quand il ne s’agit pas de clichés juxtaposés, c’est la platitude des dialogues qui ne veulent rien dire et ne mènent nulle part qui transparait. J’ai dû me forcer à lire jusqu’au bout pour voir si l’histoire avançait tout de même ou si l’on restait dans de vastes grandes interrogations jamais vraiment claires et sans réponses. Les caractères sont différents fort heureusement ce qui permet dans les planches masculines de différencier le flambeur winner bluffer au looser sentimental macho. Les femmes quant à elles ne sont pas gâtées car plus de la moitié de leurs échanges sont insipides. Au niveau du dessin ensuite on est dans la même veine : le minimalisme vient parfaitement illustrer le néant du contenu. Traits grossiers et basiques se marient aux couleurs primaires et au nuancier informatique pour marier un néant de la forme au désert du fond. A oublier.
Bastien Vivès, en l'espace de trois albums, est présenté comme une sorte de surdoué de la BD franco-belge, une sorte de nouveau Larcenet, l'arrogance en moins. Pour ma part je ne le jugerai pas sur ce point, n'ayant lu aucun de ces trois albums. Par contre, je suis sûr qu'il n'est pas vraiment fait pour les one shot d'humour sentimental. Enfin, ni lui ni son compère Alexis de Raphelis... Je me suis assez vite ennuyé à cette lecture. Peut-être, et je pense que c'est la véritable raison, parce que je n'aime pas étaler ma vie privée, même auprès d'un ami, fût-il Juju... Grosso modo nous avons deux couples qui se posent des questions sur leur histoire sentimentale, et qui s'en ouvrent, le temps d'un week-end, auprès de leurs meilleurs amis respectifs. Lesquels meilleurs amis sont bien sûr très différents. Ainsi Juju est-il une sorte de vantard qui n'"aime" Féfé que parce qu'elle ouvre rapidement les cuisses ; Mimi, lui, est un grand angoissé qui vit avec une blonde de couleur de cheveux et de cerveau. C'est très caricatural, et ça m'énerve au plus haut point.
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