L'Ombre de l'ours

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Au plus profond de la taïga sauvage, aux confins de la steppe sibérienne, dans ces régions battues par un blizzard glacé, on dit que la horde noire vomie par l'enfer galope a nouveau de plaines en forêts.


Ours et nounours Russie Sibérie

On dit que l'enfant est encore vivant et que partout on le traque. On dit que son père adoptif, à la tête coupée, était le protecteur de la forêt et qu'il lui a inculqué le savoir suprême. On dit qu'au pied de la montagne du monde, devenu homme, le fils de l'Ours va enfin se lever pour que Lilith, la dévoreuse de nouveaux nés, sœur de la lune noire, soit à jamais renvoyée exsangue dans les limbes de sa jalousie destructrice. Mais l'on dit tellement de choses autour du feu des bivouacs qui parsèment cette région qu'au Nord du Nord l'on nomme obscurité.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Ombre de l'ours © Théloma 2005
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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30/04/2009 | Ro
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L'avatar du posteur Noirdésir

Une histoire dans un univers médiéval-fantastique se déroulant dans les steppes sibériennes. Pas hyper originale, mais qui se laisse lire agréablement. Il faut dire que le dessin de Faure est vraiment très bon, certaines planches sont de toute beauté ! Même si certains personnages sont un peu difficiles à distinguer dans le détail parfois (des visages surtout), les décors sont plutôt réussis. L’histoire se laisse lire, mais, arrivé vers la page quarante, j’ai commencé à me demander si la série n’avait pas été abandonnée, tant l’intrigue semblait n’en être qu’à son commencement (en tout cas semblait partir sur une voie pleine de nombreux rebondissements possibles), alors que l’album touchait à sa fin. Et bien cette fin justement, m’a carrément déçu. Elle donne l’air d’avoir été expédiée, comme si une suite avait été prévue au départ, puis abandonnée (problèmes avec l’éditeur ?), pour forcer Corteggiani à boucler en urgence l’intrigue. Ça donne une impression désagréable, et c’est un peu bâclé, artificiel, dommage. Qu’en est-il des sœurs de la reine ayant accueilli le héros enfant ? Qu’en est-il de cette horde noire de mercenaires ? que vont devenir les deux enfants devenus adultes ? Une fin frustrante donc. Note réelle 2,5/5.

13/11/2023 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Ma note sanctionne surtout le final ou sa parodie. Cette BD prévaut surtout par le dessin de Faure sous forme de peintures. C'est sublime mais en contre partie il y a des faussetés dans les visages qui ne font pas toujours leurs âges. L'histoire ressemble à un conte teinté de fantastique dans lequel on se plonge avec délectation. La lecture est prenante, puis d'un coup : le choc, on a l'impression d'être devant une BD inachevée. Je suis frustré car j'aurai aimé connaitre la destinée des 2 enfants. Je mets un 2 pour le dessin mais je suis vraiment déçu par ce one shot.

12/08/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Cette bande dessinée vaut avant tout par son graphisme. Michel Faure y offre de très belles planches peintes. Picturalement parlant, de même qu'au niveau des couleurs, c'est beau et évocateur. Les décors de steppe, de taïga, les animaux et les hommes, tout y est joliment rendu. Seul regret, cette technique de peinture n'offre pas le détail nécessaire pour bien saisir toutes les scènes représentées et elles sont parfois un peu confuses, ce qui gâche la narration. Le scénario, quant à lui, donne l'impression d'une bonne entame qui s'éteindrait brutalement, laissant trop de pistes ouvertes. C'est frustrant. Le décor de Russie fantasmée est assez original. Paysages enneigés, nomades sibériens, des pouvoirs shamaniques, la menace d'une horde sauvage et d'une fatale prophétie. Le héros aussi est original, enfant puis jeune homme assez morne mais sûr de lui et doté de pouvoirs puissants qu'il apprend seul à maîtriser. Mais l'intrigue part sur de nombreuses pistes, présentant des personnages, plusieurs contextes, plusieurs possibilités de développement du récit... Et au lieu de ça, l'album se termine au bout d'une quarantaine de pages presque en queue de poisson, concluant abruptement l'une des pistes évoquées précédemment en 3 images à peine. Et... c'est tout ? Dommage.

30/04/2009 (modifier)