Rouge Bonbon (Kyandi no iro ha aka)

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

18 moments de la vie de 18 femmes...


Josei ou Redikomi La BD au féminin : le manga Sakka, l'autre manga Séries avec un unique avis Shodensha

Dix-huit femmes… Dix-huit femmes différentes… Dix-huit femmes qui, chacune à un moment d’une saison de sa vie, font une pause dans leur vie quotidienne. Dix-huit femmes qui regardent… et se souviennent… Elles se souviennent du temps qui est passé, de leurs amis, de leurs anciennes amours. Elles feuillettent, à leur façon, une sorte d’album-photos mémoriel où s’étale leur vie. Elles regardent en arrière, s’élancent vers un futur proche, constatent leurs métamorphoses, leur banalité parfois. Elles feuillettent l’album de leur vie, d’instants retenus, de petites choses qu’elles se racontent encore, se font des histoires personnelles où chacune est l’héroïne. Et cette intimité avec elles-mêmes sur ces regards en arrière forme des sortes de lueurs d’espoir pour « autre chose »…

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Octobre 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Rouge Bonbon © Casterman 2008
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

30/03/2009 | L'Ymagier
Modifier


Par L'Ymagier
Note: 4/5

J’ai lu, non pas une histoire générale divisée en 18 chapitres, mais 18 petites histoires pour chacune une femme différente. Avec elles, je me suis arrêté un moment, m’asseyant moralement en face de chacune d’elles et, scrutant leurs regards, ai tenté de participer à leur rêverie. Je m’e suis ainsi immiscé quelques minutes dans ces pauses qu’elles se sont ordonnées, dans cet arrêt du temps par elles voulu, comme parfois il m’arrive de le faire en laissant vagabonder mon esprit. Avec chacune de ces femmes j’ai connu la désillusion, l’espoir, la dispute, la page que l’on tourne, les amours tragiques, le passage à vide… Ce « rouge bonbon » est une pause dans la vie, une pause qui –normalement- permet de mieux aller de l’avant. L’auteur travaille ici une véritable délicatesse d’esprit dans des portions de vie intimistes, montre la sensibilité d’êtres que l’on pourrait croire connaître dans ce –notre- théâtre de la vie. Hananan travaille un trait souple, « féminin », capture des instants, fait comprendre par des silences les états d’âmes de ses « héroïnes » d’un instant. Souplesse du trait, mise en page « reposante », 18 sortes « d’arrêts sur image » qui m’ont fait entrer –un peu- dans 18 mondes que je ne connaissais pas. Très bien fait.

30/03/2009 (modifier)