Les Diaboliques (L'Almanach)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Illustration de légendes ardennaises à l’odeur de souffre.


Champagne-Ardenne Séries avec un unique avis Servais Sorcières

Le diable est un acteur prisé des légendes d’Ardennes. Jean-Claude Servais se plait à le mettre en scène, mais n’oublie pas ses nombreux adorateurs. Au menu : Sorcières et sorciers, farfadets, ignobles gnomes, bouc, rebouteux, et bien sûr Satan him-self.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1988
Statut histoire Série terminée (Plusieurs légendes par tome) 2 tomes parus

Couverture de la série Les Diaboliques (L'Almanach) © Casterman 1988
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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09/03/2009 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Ces deux recueils sont la réédition d’anciennes œuvres de l’auteur parues à l’époque sous le nom de « L’Almanach » et en noir et blanc, si mes souvenirs ne me trahissent pas. Quoiqu’il en soit, la couleur est ici de mise et le titre de re-baptême est explicite. Servais se plait une fois encore à illustrer différentes légendes d’Ardenne. Cependant, contrairement à un album comme La Tchalette, l’artiste a eu l’intelligence de choisir des légendes moins connues ou de les mettre en scène d’une manière plus personnelle. Le résultat est assez convaincant et devrait plaire aux amateurs du genre. En ce qui concerne le dessin, je trouve qu’il n’est pas ici des plus abouti. J’ai le sentiment qu’il a beaucoup perdu de par sa colorisation. Par conséquent, toutes les scènes se déroulant dans la mi-obscurité sont décevante car peu claire. Oui, je sais, il est normal que la pénombre soit peu claire et il serait sans doute plus judicieux de parler de netteté, mais le trait de Servais est toujours aussi net. C’est donc bien la luminosité de la colorisation que j’incrimine ici. A titre personnel, j’ai trouvé les chapitres de valeur inégale mais je sais avoir des problèmes lorsqu’une légende devient trop caricaturale, et il suffit que le diable apparaisse en grande pompe pour que je décroche totalement. J’ai donc bien apprécié la moitié de l’album, aux histoires plus mystérieuses, tandis que les récits les plus démonstratifs me laissaient indifférent. Et on est reparti pour une cote de Normand pour une œuvre d’un auteur qui a décidément bien du mal à totalement me convaincre. Mais, bon sang, que son trait est beau, même lorsqu’il est partiellement gâché par une colorisation inadéquate !

09/03/2009 (modifier)