Harry Mickson

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

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Harry Mickson ?… ben… c’est comme qui dirait une sorte de « privé ». Mais bien qu’il emprunte certains états d’âme hollywoodiens, Harry est bien Français. Ses enquêtes ?… c’est plutôt au coin d’un comptoir de café qu’il les réalise. Non pas qu’il déteste travailler dans un bureau, Harry, mais il préfère –et de loin- cette ambiance « profonde » qui lui sied mieux. Mais y’a pas que ça dans la vie. Alors, tout en étant enquêteur, Harry vit de petits boulots qu’il dégote ci et là au gré de ses rencontres ou de ses contacts. Ben, faut bien vivre, quoi !?…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1979
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série Harry Mickson © Dargaud 1979
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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18/02/2009 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Noirdésir

Florence Cestac fait partie de ces auteurs avec lesquels j’ai beaucoup de mal. Je n’aime pas ses personnages à gros nez. J’ai eu l’occasion de lire un tome d’Harry Mickson (« Harry Mickson nettoie ses pinceaux »), et là le dessin est relativement bien passé. Pour ce qui est du reste, c’est très inégal et hétérogène, ça part dans tous les sens, avec un personnage principal, Harry donc, sorte de démarque du Mickey des origines, avec un prénom et certains tics qui le rapprochent des polars noirs. Les histoires plus ou moins courtes, parfois muettes, m’ont moyennement intéressé. C’est foutraque, et pas toujours réussi. Une courte parodie, faux plagiat de Popeye, égaye l’album, auquel quelques copains de l’auteur ont collaboré (Tardi, Pétillon…). Ces historiettes ont été publiées à l’origine dans diverses revues, ce qui explique leur éclectisme. Et cela devait sans doute mieux passer en pastille que là, rassemblé et un peu indigeste. Si l’occasion se présente, comme pour moi, jetez-y un œil, mais ce n’est pas vraiment quelque chose que je me vois relire. Note réelle 2,5/5. MAJ. Je viens de lire un autre album de la série: "Les vieux copains pleins de pépins". Contrairement au précédent que j'avais lu, c'est une seule histoire qui occupe tout l'album. Retrouvailles de vieux copains, qui revisitent leurs souvenirs, elle ne m'a pas accroché. Je trouve que c'est moins bien que le recueil de menus travaux, cela ne tient pas sur la longueur. Une série qui ne me réconciliera pas avec Cestac donc - les gros nez de ses personnages n'étant pas ma tasse de thé.

10/05/2017 (MAJ le 26/07/2017) (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai eu l'intégrale paru chez Dargaud et c'est vraiment une intégrale vu qu'on a droit à tout ce que Cestac semble avoir fait avec ce personnage qui était aussi la mascotte des éditions Futuropolis: affiche, calendrier, dessin promotionnel, etc. J'ai bien aimé la plupart des histoires de Harry Mickson quoique je regrette un manque de cohérence dans son univers. Cestac faisait à peu près ce qu'elle voulait avec le personnage (il y a même un livre sur l'alphabet et les chiffres !) et du coup il peut être un détective privé ou juste être un type normal qui se promène dans la rue. Cestac semblait vouloir enfin donné un vrai univers à son personnages dans sa première histoire en 44 pages et qui était censé avoir une suite, mais elle a arrêtée de dessiné à la page 17 (cette histoire inachevé est dans l'intégrale). L'humour est sympathique quoique je trouve que la plupart des histoires ne sont pas inoubliables sauf l'hommage de Tintin que j'avais déjà vu sur le (À suivre) spécial sur la mort d'Hergé. C'est à lire si on est pas allergie à tout ce que fait Cestac et qu'on aime bien les vieilles séries.

25/02/2017 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Avis ne portant que sur le 6ème tome : Les vieux copains pleins de pépins. Cette BD m'a demandé un petit temps d'adaptation surtout avec les visages des personnages. Ensuite la lecture s'est accélérée, tranquillement mais sûrement. Certes le final vire dans le burlesque, mais la galerie de personnages est franchement excellente. L'histoire ne sert que de prétexte pour mettre en image ces relations si humaines et imparfaites. Les personnages sont proches de la caricature mais ont toujours un soupçon de réel que l'on peut identifier chez des connaissances. L'humour en découle naturellement. Je n'ai pas réellement apprécié le dessin trop de son époque et manquant de personnalité. Cette BD fait également ses 20 ans avec ses couleurs basiques mais honnêtes. Le bilan est mitigé mais la balance penche du côté positif, cette petite production faisant correctement son travail de divertissement.

10/01/2010 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Cette… euh… « chose »… m’étonne. Je précise de suite que : autant je n’aime pas Cestac avec ses « ados », autant j’apprécie Harry. Harry ?… ben, justement, je ne sais pas trop ce que c’est. Il porte un nom américain qui est une sorte de mélange de Harry Dickson et de Mickey. Pourtant, il ne ressemble pas à une souris ; plutôt un croisement réussi entre le « Concombre masqué », Donald Duck et n’importe quoi. Mais Harry est Français !… et ça, l’air de rien, il y tient !… Et je l’ai apprécié. Ses histoires ?… des petites enquêtes vraiment humoristiques qui s’étalent sur quelques planches. Un non-sens mêlé d’ironie –parfois tendre- fait souvent ressortir une drôlerie de certaines scènes dont on se souvient bien plus tard. Harry ?… on pouvait le trouver dans « Métal Hurlant », « Pilote », « Charlie » et d’autres encore. Il fut ainsi édité de 1979 à 1988. Seulement voilà : les albums édités sont à l’instar d’Harry : fort embrouillés. N’essayez pas de les ranger en ligne dans votre bdthèque, ça va ressembler à des créneaux de château-fort ! Un album est de format classique, l’autre de type grand format, un autre de type manga, un autre de format à l’italienne, l’un est broché, l’autre cartonné, les pages vont de 30 à 70… Bref, un véritable foutoir d’édition qui dérangera ceux qui aiment les séries bien rangées. Mais, tout compte fait, ça ne me dérange pas car ça ressemble un peu au caractère d’Harry. Bien inspirée, Florence Cestac livre ici une chouette série agréable de lecture, et où humour narratif et graphisme font bon ménage.

18/02/2009 (modifier)