Champlain, je me souviens

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Dans le cadre des fêtes du 400ème de la Ville de Québec, la Région de Poitou-Charentes rend hommage à un pionnier de la Nouvelle-France ; Samuel de Champlain.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Auteurs canadiens Nouveau Monde Québec

1608, le 3 juillet, Champlain remonte le Saint-Laurent à bord d’une barque. En face de la pointe de kébec, il décide d’établir un poste de traite des fourrures. Les colons qui l’accompagnent abattent des arbres, creusent des fossés, défrichent, sèment et prennent lentement racine. Déjà, les bases de la première ville de la Nouvelle-France sont jetées… Marqué dès l’enfance par la présence impériale de l’océan qui voisine Brouage dont il est originaire, Samuel de Champlain (1580-1635) traversera une vingtaine de fois l’Atlantique. Curieux, tenace, visionnaire, son humanisme fera naître la ville de Québec et développera cette Nouvelle-France en harmonie avec les peuples amérindiens. Au fil des 38 pages de cette véritable bande dessinée d’aventure, les auteurs nous font vivre les moments forts d’un destin hors du commun et d’une histoire unique et grandiose.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juillet 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Champlain, je me souviens © Sangram & Vibrato 2008
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

23/11/2008 | Cee-Bee
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

Au vu de la minuscule image en galerie, on ne peut qu'avoir une idée graphique très vague de cet album. Heureusement, je l'ai trouvé dans une des médiathèques que je visite, car le sujet m'intéressait... Constat : une petite frustration car l'ensemble est beaucoup trop simplifié, tout est survolé et pas approfondi, alors que les explorations de Champlain étaient suffisamment nombreuses pour mériter un beau diptyque. C'est une belle idée sinon, de conter cette histoire, c'est en même temps une belle aventure comme une autre qui se prête à la bande dessinée. C'est l'histoire d'un homme du pays de Marennes-Oléron devenu de l'autre côté de l'Atlantique, le père de la "Nouvelle France", un personnage plus connu au Québec qu'en France où les manuels scolaires en parlent peu ; il n'est connu qu'en Saintonge et particulièrement autour de Brouage, son village natal. Je crois même qu'il y a un quai Champlain à Rochefort.. Si mon grand-père était encore de ce monde, j'aurais bien voulu avoir son avis sur cet album, bien qu'il n'était pas porté sur la BD, car c'est lui qui m'a fait découvrir Brouage alors que je devais avoir 11 ou 12 ans. A l'époque, c'était encore un joli petit village à l'architecture remarquable perdu dans les marais, déserté par l'océan. Aujourd'hui, il est très touristique en saison, mais l'hiver je prends toujours plaisir à parcourir ses remparts retournés à la solitude herbue. Aussi étais-je réceptif pour accueillir favorablement cet album. Mais comme je l'ai dit, un développement plus complet, une approche plus directe des relations entre peuples amérindiens et Français de l'équipage de Champlain auraient permis d'améliorer considérablement cette Bd. Surtout que le dessin est très plaisant ; dès la première planche, Guy Michel dessine une vue de Brouage telle qu'il était au XVIème siècle, entouré par l'océan, avec ses ports actifs de commerce et de guerre. Les auteurs dressent quand même le portrait vrai d'un humaniste respectueux des peuples amérindiens ; ce portrait est conforme à ce que j'ai pu lire dans des bouquins sur Champlain. Un album imparfait car pas assez fouillé, mais dont la lecture n'est pas du tout déplaisante ou ennuyeuse (à lire en bibliothèque)..

11/06/2015 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Cette bd ne m'a pas captivé. Il faut dire que raconter l'histoire de Champlain en seulement 38 pages n'étaient pas chose facile. Deux ou trois tomes auraient été mieux. On voit donc la vie de Champlain en accéléré et rien n'est réellement développé. Par exemple, la guerre entre les Iroquois et les Algonquin n'est pas vraiment expliquée et ça ne dure que 5 pages. Les explorations de Champlain ne sont pas très détaillées non plus. En gros, il se promène dans la Nouvelle-France. Bref, si vous voulez découvrir l'histoire de la Nouvelle-France, cette bd n'est pas le meilleur moyen. Je me demande comment les auteurs ont pu croire qu'ils auraient pu tout raconter en si peu de pages. Je ne comprends pas non plus ce que venait faire la Gougou dans cette histoire.

03/06/2009 (modifier)
Par Cee-Bee
Note: 3/5

Je trouvais le risque intéressant de nous offrir une reconstitution des évènements qui entourent la fondation de la ville de Québec en 1608 par Samuel de Champlain. Bien que l'on note les grandes lignes de cette épopée, on n’embarque jamais réellement dans le récit. La première critique est au niveau sociologique. On a peine à différencier la culture algonquienne de la culture iroquoïenne pourtant très différente. Les Montagnais de la grande famille des Algonquins sont nomades et vivent de façon rudimentaire dans une société patriarcale. Opposés à ces derniers, les Iroquois, dont les Mohawks et les Hurons, vivent principalement d'agriculture au sein de villages constitués de plusieurs maisons longues. Pourquoi les Français choisissent de se lier avec les Algonquins, pourtant moins bien organisés ? Malheureusement, les auteurs n'étoffent pas le récit avec ces détails essentiels. On demeure sur notre appétit quant aux us et coutumes amérindiennes et au choc des cultures que provoque l'arrivée des Européens. Le récit ne compte que 38 pages. On aurait aimé en voir plus. Chronologique, l'histoire est morcelée et fait souvent des bons de quelques années laissant ainsi des vides. Néanmoins, la principale critique se situe au niveau du découpage des planches. La Nouvelle-France à mes yeux, ce sont les grands espaces.... pourquoi ne retrouve t'on pas des pages où il n'y aurait eu qu'une ou deux images plutôt que 8 à 10 cases. De plus, on ne sent ni le froid, ni les difficultés de la colonisation. Cette BD demeure tout de même une curiosité malgré son maigre contenu.

23/11/2008 (MAJ le 24/11/2008) (modifier)