Les Grandes Amours contrariées

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Roméo et Juliette, César et Cléopâtre, Adam et Eve, Tarzan et Jane, la Belle et la Bête... nous a-t-on vraiment raconté la véritable histoire de leurs amours ?


Cauvin Journal Spirou

Roméo et Juliette, César et Cléopâtre, Adam et Eve, Tarzan et Jane, la Belle et la Bête... nous a-t-on vraiment raconté la véritable histoire de leurs amours ? Non ! Et Cauvin et Bercovici ("Les Femmes en Blanc", "Adostars", etc.), qui signait ici sa première série, vont nous démontrer le contraire ! Une succession de tableaux déjantés mettant en scène les plus célèbres amoureux de l'histoire de l'humanité.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1982
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Les Grandes Amours contrariées © Dupuis 1982
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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14/11/2008 | Ro
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Dans l'ensemble, j'ai bien rigolé à la lecture de 'Les Grandes Amours contrariées'. C'est très agréable de voir des mythes totalement massacrés. On est loin du style habituel de Cauvin. Ici, l'humour est plus proche de la parodie et, dans la plupart des histoires, les gags ne se résument pas à la chute finale comme c'est le cas dans les autres séries du scénariste. Pour ce qui est du dessin, je suis impressionné par ce que Brecovici savait faire à 15 ans. Ce type a du talent, mais son style n'est pas ce que j'aime le plus. Je le trouve parfois un peu brouillon, mais ça ne gâche pas ma lecture.

19/09/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Une petite série humoristique sans prétentions, mais bien amusante. Le journal de Spirou offrait à Bercovici (jeune prodige du pinceau) la possibilité de faire ses preuves, après quelques essais préliminaires. Pour limiter les risques, Raoul Cauvin fut dépêché à ses côtés afin de réaliser les gags de ces Grandes Amours contrariées. Le thème ? Le duo réinterprétait certains passages célèbres de non moins célèbres légendes d’une manière … amusante mais peu glorieuse pour leurs acteurs. On y apprend ainsi, entre autres, que Roméo eut un problème d’échelle, que Loth ne put quitter sa femme après que celle-ci fut transformée en statue de sel … mais s’en accommoda, et bien d’autres encore … Le format ? La double planche. Un format relativement court mais qui permet de développer un peu l’histoire, avec comme résultat qu’il n’y a pas que la chute qui nous fasse sourire. Les dialogues apportent en effet leur part à la réussite de cet album. Le dessin ? Bercovici a beau n’en être alors qu’à ses débuts, il n’en possède pas moins une patte très personnelle. Plus rond qu’à l’heure actuelle, son trait avait déjà ce dynamisme et cette expressivité qui font la force de l’auteur. Une plaisante série, qui évitait la redondance en changeant systématiquement de personnage, de lieu et de sujet. Par conséquent, les gags sont variés et inventifs et, s’ils ne sont pas hilarants, ils m’auront souvent fait sourire.

15/05/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Les albums de la série "Les années d'or de Raoul Cauvin" publiés en cette fin d'année par Dupuis sont de beaux objets. Dos toilé rouge, couverture solide, pages épaisses, ça fait plaisir à lire et à posséder. D'autant que, quoiqu'en disent certains ronchons, Cauvin a quand même largement marqué toute une période des éditions Dupuis et du journal Spirou avec ses nombreuses séries dont certaines à grand succès. Les Grandes Amours contrariées en était une que je ne connaissais pas. Elle se compose d'histoires courtes reprenant des couples célèbres issus de la Bible, de contes de fées ou de l'Histoire elle-même, et les présente sous un jour humoristique. Il s'agit de la première série BD dessinée par Bercovici. Son style tout en rondeur et son trait fin sont sympathiques et plutôt efficaces. L'ensemble est plaisant sans être hilarant. Les histoires ont l'avantage, une fois n'est pas coutume chez Cauvin, de ne pas tenir uniquement sur leur chute. Différentes touches d'humour et petits clins d'oeil sont dispersés le long des cases et des dialogues, ce qui est probablement la construction humoristique que je préfère. Les histoires sont en outre variées dans leurs thèmes et dans leurs idées. C'est donc un album qui se lit avec le sourire. Malheureusement, ses histoires sont un peu trop inégales à mon goût, certaines n'étant pas vraiment drôles et donc décevantes. Mais pour qui aime le scénariste des Tuniques Bleues et le dessinateur des Femmes en blanc, c'est une BD agréable.

14/11/2008 (modifier)