Dans la colonie pénitentiaire, de Franz Kafka

Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)

Adaptation d'une nouvelle de Franz Kafka.


Adaptations de romans en BD Franz Kafka Peine de mort Prisons

Un voyageur, qui visite une colonie pénitentiaire, est appelé à donner son avis sur le système judiciaire qui y est appliqué. Un officier, fervent défenseur de l’idéologie de l’ancien commandant, le reçoit et lui explique le fonctionnement de la machine infernale conçue par son mentor. La sentence, appliquée sans jugement, est l’inscription du commandement enfreint dans la chair jusqu’à ce que mort s’ensuive… Texte:L'éditeur

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Septembre 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Dans la colonie pénitentiaire, de Franz Kafka © Delcourt 2007
Les notes
Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)
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03/11/2008 | Gaston
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Par pol
Note: 1/5
L'avatar du posteur pol

Voilà une BD qui me laisse perplexe. Je sais que c'est adapté d'une nouvelle, je ne connais pas le texte original et je me demande bien ce qu'il vaut. Ce qui est sûr c'est que cette adaptation est plutôt ennuyeuse. On assiste à un dialogue entre 2 personnes qui parlent autour d'une machine à exécuter la peine de mort. Enfin c'est plutôt un monologue déblatéré par le militaire en charge des exécutions, brièvement entrecoupé par quelques réponses de son visiteur. Des pages et des pages pour expliquer comment fonctionne la machine, comment on installe le prisonnier, ce qu'il ressent, à quel moment il arrête de hurler car il n'en a plus la force... Je cherche encore l'intérêt .... Le pire c'est que l'adaptation en BD n'apporte rien puisque la plupart des cases représentent uniquement notre homme, son visage ou son buste, et les phylactères. Il n'y a pas de décors dans 9 cases sur 10. On ne peut pas dire que la mise en images, le cadrage ou les couleurs (aux nombres de 8) mettent en valeur le texte ou le sublime d'une quelconque façon. Vite lu et bientôt vite oublié.

13/03/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

L’univers de Kafka est de ceux qui me touchent, et qui en tous les cas ne laissent pas indifférent. C’est pourtant avec cet album que je découvre cette œuvre de l’auteur (du moins son adaptation). L’album est d’une lecture assez rapide (seul un personnage parle en fait), mais plutôt aride, et je comprends que cela puisse ne pas attirer tout le monde. Mais j’avoue un petit faible pour cet officier, garde chiourme complètement délirant, qui utilise une machine – conçue par un ancien chef du pénitencier aujourd’hui disparu, mais qu’il vénère –, machine aussi inutilement compliquée dans sa conception qu’horrible dans sa mise en œuvre : c’est ni plus ni moins une machine de torture atroce, le contraste avec le sérieux et l’emphase avec lesquels l’officier la présente étant glaçante. Un autre personnage, auditeur contraint de l’officier, et témoin quasi mutique, sert d’alibi à la logorrhée du chef maton. C’est donc une sorte de long monologue, mené par un homme s’écartant du sens commun et vivant dans une sorte de folie. Beaucoup de froideur au milieu d’un désert, pour illustrer l’absurde cher à Kafka. Cette folie presque trop minutieuse en est presque comique – un humour noir confirmé par le visage du condamné, torturé pendant que son bourreau explique comment fonctionne la machine, mais aussi par la fin que s’inflige ce même bourreau. Pour amateur, mais pas inintéressant.

21/06/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Michelmichel

Beurk beurk beurk..... Que dire? Je ne suis vraiment pas fan du dessin de Mael... trait mal assuré, visages déformés, un parti pris, sans doute, mais qui ne fonctionne pas avec moi. Quant aux couleurs, elles sont vomitives... marron, jaune, violet... Les dessins n'avaient pas besoin de ça. L'histoire en elle même est relativement insignifiante, je trouve, elle pourrait se résumer en une ligne, et n'est absolument pas intrigante. D'ailleurs, tout au long de l'album, on a affaire à trois mêmes personnages seulement, dans un lieu unique qui ne change pas. Bref, très ennuyeux, et même pas beau à regarder. (217)

13/06/2013 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

J'ai beaucoup aimé le dessin avec ses 8 couleurs uniques en applats. Le huis clos externe fait preuve de longueurs, devenant pénible au bout d'une vingtaine de pages à force de redondances. Le récit est avant tout un long monologue d'un officier perdant la raison. Il y a certes des sujets intéressants traités au premier ou second degré mais ma lecture m'a parue plane et morne. Je n'ai pas bien saisi le final alors qu'au fil des pages je m'accrochais en le voyant excellent. L'ensemble est donc une déception d'autant que j'apprécie les auteurs. Cette nouvelle me parait trop légère au niveau du contenu pour faire une BD complète. Je l'aurai davantage vue dans un recueil...

07/05/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

De Franz Kafka, je n'avais lu que la nouvelle La Métamorphose et je m'étais ennuyé. J'avais donc décidé de ne plus lire de Kafka, mais cette BD me donne le goût de lire d'autres histoires de lui et particulièrement la nouvelle dont est tirée cette BD. Tout d'abord, le dessin dégage une atmosphère étrange qui va très bien avec ce récit. La folie de l'officier est bien montrée, autant dans les dialogues que dans le dessin. Le visiteur ne fait pas grand chose à part donner son avis, mais j'imagine que c'est parce qu'il représente le lecteur qui découvre en même temps que lui la machine diabolique. La fin est vraiment très ironique et fait poser plusieurs questions sur la cruauté et la folie des humains.

03/11/2008 (modifier)