The Black Hawk Line

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Pilotes US au lendemain de la seconde guerre mondiale - Scénario & dessins de J. Stalner - Jack Staller le dessinateur et scénariste de la série est hollandais mais a un père originaire de Chine.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale 1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Aviation Chine Hello Bédé

Ce sont d'anciens pilotes des Tigres Volants au lendemain de la 2e guerre mondiale. Cette unité de volontaires américains au près de l'armée chinoise de Tchang Kaî Chek avant l'entrée en guerre des Etats-Unis au côté de la Chine et contre le Japon qui n'aura lieu qu'après l'attaque de Pearl-Harbour par l'aviation japonaise a toujours fasciné les auteurs.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1990
Statut histoire Série terminée 5 tomes parus

Couverture de la série The Black Hawk Line © Le Lombard 1990
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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18/10/2008 | Erik
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L'avatar du posteur bamiléké

Oups mauvaise pioche !! Je suis tombé sur le tome 3 et je n'irai pas plus loin. Encore un BD pseudo-historique à base de combats aériens. Les "Tigres volants" à l'instar des "Brigades Internationales" ont fait fantasmer nombre de créateurs artistiques souvent au détriment de la réalité historique. Ici le scénario est assez flou sur les dates or jusqu'à Pearl Harbor les USA étaient officiellement neutres dans le conflit sino-japonais. Donc les pilotes américains étaient des mercenaires civils et il n'y avait pas de présence de soldats américains en Chine (pour preuve les cocardes des avions Curtis). Les Tigres étaient probablement plus en Chine pour intervenir sur une partie de la Birmanie anglaise que pour aider les Chinois. Cela a sûrement permis de former un noyau de pilotes aux conditions réelles de combat et de tester le matériel en vue d'un conflit probable. Comme l'explique Mac Arthur dans son avis, il y a deux histoires qui se juxtaposent. Dans le tome3 nous avons droit pour le passé à un long combat typé duel de chevalerie moderne avec un atterrissage ventral final sans une égratignure et deux adversaires qui s'embrassent presque, au sol. Coup de bol l'officier japonais parle un américain impeccable, encore plus de chance la patrouille chinoise qui arrive parle aussi américain. L'officier japonais préfère la honte d'être prisonnier d'un civil qu'une mort d'officier de l'armée impériale comme c'était presque un devoir. Quant au présent, nous avons des dialogues approximatifs sur la politique américaine au Japon et une fille qui se jette dans les bras de son envahisseur le soir de la mort de son père. Trop fort. Si on ajoute des dessins où le mont Fuji tient lieu de décor d'ensemble pour montrer que nous sommes au Japon et des couleurs franchement sans relief et blafardes, je trouve cette série vraiment médiocre.

01/05/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Cette série est remarquable par l’étrangeté de sa structure scénaristique. Et même si ce procédé n’est pas sans défauts, je tiens à féliciter son auteur pour cette originalité. Mais quelle est donc cette particularité, me direz-vous ? Cette particularité, c’est le flash-back, vous répondrai-je. Et là, vous vous dites que je me fiche de votre fiole. Et bien pas du tout, pas du tout (enfin, pas cette fois-ci), car le flash-back y est employé systématiquement de la même manière dans tous les tomes de la série (qui offre à chaque fois une histoire complète), donnant à celle-ci un style très personnel. En fait, chaque aventure propose deux histoires. La première se déroule durant la seconde guerre mondiale, la seconde après. Celle-ci se nourrit de la première pour expliquer le comportement du personnage central, héros de la première. On découvre donc au fur et à mesure de l’aventure se déroulant après-guerre, les souvenirs de Decker a propos d’une aventure dont il fut le héros durant la guerre et qui influence sa façon de penser au moment où ses souvenirs lui reviennent. Vous n’avez pas compris ? Tant pis, il ne vous reste plus qu’à lire un de ces tomes. A choisir, optez pour le premier ou le quatrième qui sont, à mes yeux, les deux meilleurs. Mais, pour originale qu’elle est, cette structure n’est pas sans défaut. Et le principal, c’est que les deux aventures se résument finalement à peu de chose tant elles manquent d’espace pour se développer. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les tomes 2 et 3 m’ont tant déçu. Au niveau du dessin, j’ai bien aimé le style « à l’ancienne » de Staller, et plus particulièrement ses couvertures très cinématographiques. Ce style réaliste convient bien à la série même si Staller n’atteint pas le même niveau de précision que les spécialistes du genre aéronautique (Bergèse, Hugault, Loutte, …). Il est cependant d’un très bon niveau technique et me satisfait pleinement à tous points de vue (avions, décors, véhicules, visages, morphologies, vêtements, …) Trois tomes pas mal, deux très moyens. 2,67/5 de moyenne, donc. J’arrondis vers le haut même si la concurrence est rude dans ce style et si cette structure, pour originale qu’elle est, ne m’a pas totalement convaincu quand même. Mais si vous avez l’occasion d’en emprunter, pourquoi pas ?

02/03/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

La série, comme de nombreuses autres histoires d'aviation de guerre, est inspirée des exploits des pilotes américains des "Tigres Volants". Le personnage principal de la série est Deckers. Un de ses camarades de l'escadrille des Tigres volants, Bob Prescott a mis sur pied une entreprise de fret aérien et l'a engagé dans sa société. Alors qu'il effectue un vol vers Hong-Kong, les réflexions de son jeune copilote lui rappelle un pénible souvenir de guerre au dessus de la Chine. Nous sommes alors plongés dans le passé avec pour cadre la situation troublée de la Chine où Tchang Kaï-Chek est plus occupé à mener une guerre civile contre mao Tse-Tung qu'à retenir l'envahisseur japonais. L'auteur est à la fois désigner, dessinateur de bandes dessinées, peintre, écrivain et a fait carrière dans la publicité avec succès. Les couvertures sont très belles. Par contre, quand on commence à lire l'album, on est très vite étonné par l'impression du dessin un peu jauni. Sans doute est-ce liée à une mauvaise colorisation. L'histoire se lit comme une fiction de cinéma qui manque singulièrement de souffle malgré les ingrédients et le cadre historique particulièrement intéressant. Cela fait un peu partie de ces bd qui ont très mal vieillies.

18/10/2008 (modifier)