Lili Fatale

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Du 3eme degrès à fond pour cette histoire délirante qui met tout de même le doigt sur le problème épineux des fonds révolutionnaires. Lili est une aventurière à mi-chemin entre Tarzan, Indiana Jones et Lara Croft et son histoire vaut franchement le détour. L'ambiance se situe quant à elle entre Ubu roi et Ionesco.


Pilote

Une ménagère sans problèmes se fait braquer à la porte de son appartement. Ni une ni deux voici son braqueur à terre mort de rire, victime du Wutosan la chatouille de combat des guerriers Lolo des montagnes de Nantang que Lili-la-chatouille a apprise avec le maître Hototu. Vivianne-le-mannequin apparaît alors dans l'embrasure de la porte et présente Tony son garde du corps (le gus par terre mort de rire pour ceux qui n'ont pas suivi!). Elle vient demander de l'aide à Lili pour sa lutte bobocalandaise contre le régime corrompu du général Guloso. Lili répond par la négative mais sa position est fortement remise en question lors de l'éruption de soldats bobocalandais qui viennent enlever Vivianne. Lili, Tony, 1 apprenti révolutionnaire et 1 journaliste font le tour des tribus de Bobocaland pour se rallier des forces révolutionnaires mais ils font face à des problèmes de dialecte avant de se retrouver prisonniers de Cheng, de son vrain nom Edmond Chapouillard, un choinois suisse à l'accent vaudois, qui s'est déclaré en guerre contre la sociètè. En parallèle Vivianne est présentée au général Guloso qui lui parle de ses passions violentes aux apétits insatiables. Puis Lili arrive chez d'autres révolutionnaires, des gros bras macchos, dont le chef ne résiste pas à ses charmes ! lui aussi fait connaissance de Lili-la-chatouille. Guloso, éperdument amoureux de Vivianne, essaie la torture psychologique : l'un de ses gars se lave les pieds avec du Don Pérignon 1954 avant de se les essuyer dans une robe YSL ( champagne et robe préférés de Viviane) mais rien n'y fait ! Ne trouvant aucun moyen pour la faire succomber il décide d'aller voir une femme vaudou avec son colonel dont l'expertise ne se limite psa aux armes. Par ce biais il découvre le talon d'Achille de sa Promise : son harley davidson; puis il envoir quelquèun la chercher à New York. Au bout de moultes péripécies pour Lili et ses compagnons : la découpe d'un ambassadeur américain en petits morceaux, le mari de Lili qui débarque avec des TShirts publicitaires pour équiper la révolution (il ne faut pas perdre le moindre profit), des mannequins photographiés devant l'horreur de la révolution ... et la découverte de la vraie personnalité d'Otto Morbach : ce tortionnaire SS à la solde de Guloso de renom n'est rien d'autre que le gérant d'un hotel en Suisse (ils sont nombreux sur le coup!); ainsi que celle de Guloso : il est le fils cachè du général De Gaulle ! Lili arrive à délivrer Vivianne mais elle refuse de partir car Guloso, son ex enemi, est le seul homme a avoir réussi à lui donner orgasme. Les américians arrivent la dessus 'rappellez-vous l'ambassadeur charcuté) et renverse le pouvoir au profit de Poto Poto le principal adversaire de Guloso qui se retrouve en éxil avec tous ses lieutenants.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1974
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Lili Fatale © Dargaud 1974
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

02/04/2002 | Ottonegger
Modifier


Par Ju
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ju

Décidément, Lauzier, j’aime vraiment bien. Je suis définitivement client de cet humour pince sans rire, ces personnages qui se prennent hyper au sérieux et font des trucs totalement loufoques. Lili Fatale est une warrior, une vraie aventurière, mais elle s’est rangée dans les bras de son mari, employé de bureau prétentieux et banal qu’elle idéalise totalement. Finalement, elle sort de sa petite vie tranquille pour voler au secours de son amie enlevée. Va s’en suivre une aventure totalement abracadabrantesque très bien résumée dans la fiche de notre site préféré. On est dans de l’absurde, du grand n’importe quoi, mais drôle si on apprécie ce genre d’humour. C’est le genre de bd où je me mets franchement à rigoler, au détour d’un gag ou d’une situation rocambolesque. Bref, je ne peux que conseiller, d’autant que le dessin sert particulièrement bien ce genre d’histoire loufoque. Les expressions des personnages sont terribles, et vraiment drôles. Elles sont hyper marquées. Les expressions “badass” de Lili sont exagérées au maximum, comme l’air de citadin prétentieux de son mari. A conseiller aux amateurs de Lauzier et plus généralement aux amateurs d’humour loufoque et absurde.

07/05/2020 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Je n'ai jamais accroché à Lauzier et cet album là n'y change rien. Je n'aime pas son dessin d'une part, et je n'aime pas non plus ses histoires. Elles sont à mon goût trop teintées d'esprit du début des années 70, avec de la féminité, des histoires de sexe, de révolution, etc... Ici, on part dans un délire sur des histoires d'agents secrets-mercenaires qui s'impliquent dans une rebellion africaine, avec une héroïne championne de chatouilles qui est totalement sûre d'elle comme une vraie femme de tête mais qui est la moitié du temps à poil. Et... bon... franchement, cette BD m'a ennuyé tout du long, ne m'a pas fait rire, ni rien. Ce n'est pas une BD détestable, mais moi je l'ai trouvé vraiment bof.

09/05/2004 (modifier)

Une aventure trop délirante qui a du mal à suivre le rythme du scénario. Beaucoup de provocations de Lauzier pour l'époque : des femmes nues, le fils caché de De Gaulle (on est en 1974!), des scènes de viol collectif ... et de l'humour à toutes les pages. Les dessins n'ont rien à voir avec ceux de Ledroit mais ce n'est pas le plus important dans cet album. Un conseil : si vous en avez marre de votre vie de citadin, même avec un gros... salaire, ne partez pas en tribu Bobocaland pour vous rapprocher de la nature.

02/04/2002 (modifier)