Mémoires de Viet kieu (Quitter Saïgon)

Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 8 avis)

2011 : Prix du jury œcuménique de la bande dessinée. On les appelle les Viet Kieus. Ils constituent la diaspora vietnamienne. Ils ont quitté leur terre natale, poussés par les soubresauts de l'histoire mouvementée de leur pays, marquée par les occupations japonaise, française et américaine, la guerre d'indépendance, la prise du pouvoir par le parti communiste.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Futurs immanquables Indochine La Boite à Bulles Les Guerres d'Indochine et du Vietnam Prix oecuménique Témoignages

On les appelle les Viet Kieus. Ils constituent la diaspora vietnamienne. Ils ont quitté leur terre natale, poussés par les soubresauts de l'histoire mouvementée de leur pays, marquée par les occupations japonaise, française et américaine, la guerre d'indépendance, la prise du pouvoir par le parti communiste. Clément Baloup les connait bien : son père est un de ces émigrants, venus en France, intégrés au pays mais aux racines toujours vivaces. Il nous invite donc à découvrir trois témoignages fort éloignés des sempiternels clichés, trois itinéraires différents mais initiés en une seule et même ville, Saïgon.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juillet 2006
Statut histoire Une histoire par tome (4 tomes numérotés + 1 hors-série) 5 tomes parus

Couverture de la série Mémoires de Viet kieu (Quitter Saïgon) © La Boîte à Bulles 2006
Les notes
Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 8 avis)
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11/07/2006 | Ro
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Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Je trouve cet album plus réussi que Un Automne à Hànôi, du même auteur. Il faut dire qu'il a plus d'épaisseur, plus de profondeur, et qu'il est mieux maîtrisé graphiquement, aussi. Clément Baloup a donc gagné pas mal de maturité dans son oeuvre, et il nous livre là un bien bel album. On capte plus aisément les saveurs du Vietnam, à l'occasion dur écit de ces trois protagonistes qui ont vécu l'ancien régime. le plus prenant ? Le récit de M. Nguyen, au milieu, qui a vécu l'enfer des camps de rééducation. On est vraiment là, à ses côtés, à souffrir le martyre pour débiter des inepties communistes sans fin. Le dessin et les couleurs de Clément Baloup sont très agréables, même si pas révolutionnaires, et nous permettent de passer un très bon moment de lecture.

30/12/2006 (modifier)