Trois artistes à Paris

Note: 2/5
(2/5 pour 9 avis)

Derrière les secrets de la création.


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Derrière les secrets de la création. Invités par une fondation, un peintre, un écrivain et un pianiste se retrouvent à Paris pour y recevoir un prix prestigieux. Fascinée par les secrets de la création, la journaliste Chantal Fernandes provoque une série de rencontres avec les trois artistes. Réminiscences, interrogations sur l'art, marivaudage constituent la trame de cette histoire singulière.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Trois artistes à Paris © Dupuis 2006
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 9 avis)
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11/07/2006 | Ro
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L'avatar du posteur Michelmichel

Aaaaaaaargh ! Je me suis rarement autant ennuyé devant une BD, d'ailleurs je n'ai même pas réussi à finir l'album.... La faute à quoi ? ..à une histoire opaque, des plus inintéressantes, j'ai pas trop compris le but des auteurs. Je devine que le but était de raconter l'histoire de chacun des trois artistes, et que ça doit finir en drame avec la journaliste, mais j'ai abandonné en plein dans le récit du peintre, tellement les histoires du pianiste et de l'écrivain étaient insignifiantes. Même le dessin n'arrive pas à sauver les meubles...C'est pas beau ! Le pire, c'est sans doute les décors, pauvres, avec des éléments dont les contours paraissent dessinés à la règle. On dirait des dessins de gamin de collège...ou alors les derniers albums de Edika, encore que lui arrive à me faire rire. Les couleurs sont absolument indigestes, trop vives, trop unies, et parfois incompréhensibles (c'est quoi cet agent de sécurité avec des spaghettis verts en guise de cheveux???) A propos de décor, j'ai remarqué que souvent, les auteurs faisaient participer de façon totalement inutile des personnages d'arrière plan, en leur faisant dire des choses qui n'ont rien à voir avec l'histoire (du style "tiens, faut que j'achète des cornichons, moi !"), et qui alourdissent encore une histoire déjà écrasante. Pour finir sur un autre point négatif, les dialogues sont impénétrables, j'ai RIEN compris à ce que les personnages voulaient se dire. On dirait qu'ils ont été écrits par un schizophrène en pleine décompensation. Peut être s'agit-il de difficultés avec la traduction, mais même en espagnol, langue dans laquelle je ne peux aligner que deux-trois mots, je crois que j'aurais mieux compris. Bref, à éviter, tant cet album est toxique ! (112)

20/04/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’éprouve souvent des difficultés avec les œuvres traduites, me demandant souvent si ce que je lis est exactement ce que l’auteur a voulu dire. Dans cet album, plus d’une fois, cette impression s’est imposée à moi. Certains dialogues me sont apparus hors sujet, créant chez moi un certain désintérêt, que le récit, en lui-même, n’est pas parvenu à effacer. Je ne retiendrai de ce récit que trois portraits d’artiste originaux, qui explorent avec un certain talent le mystère qui se cache derrière le génie de la création. Et si les artistes présentés ne sont pas, eux-mêmes, très intéressants (tant ils font montre de suffisance, de mépris et d’égocentrisme), les raisons qui les ont poussés à développer leur art me sont apparues dignes d’intérêt. Le personnage principal, une journaliste qui réalise un article sur ces artistes, m'a semblé sans aucun charisme. Elle m’irrite par plus d’un côté tant, elle aussi, ramène tout à elle. Tous les personnages (même les secondaires et les anecdotiques) m’ont énervé par leur nombrilisme, ce qui a donné un goût d’absurde à un final qui se veut plus ouvert vers l’autre. Le dessin de Zarate m’a peu convaincu, lui aussi. Il n’est pas mauvais mais je l’ai trouvé très vide et « fluctuant ». Les personnages se reconnaissent avant tout grâce à leurs coiffures (surtout le pianiste et l’écrivain) et, à l’occasion, il m’a vraiment fallut regarder à deux fois pour comprendre ce qui était dessiné. Franchement dispensable !

26/03/2010 (modifier)
Par GiZeus
Note: 2/5

Encore une déception dans la collection Aire Libre. Quoique celle ci semble être généralisée. Le postulat de départ est assez simple. Trois artistes sont nominés pour une bourse, et se rendent ainsi à Paris pour recevoir leur récompense. Une journaliste les approchera et ce sera alors le moyen de revenir sur le passé des trois artistes. On passera beaucoup plus de temps dans le passé que dans le présent, à explorer les "blessures secrètes" de ces trois artistes reconnus. D'emblée, le dessin m'a plu. De la peinture assez simple avec un ajout de nuances pour éviter soigneusement les aplats, ça m'a paru sympathique et très lisible. Puis au fil de l'album, cette simplicité devient un peu monotone, et le dessin m'est paru moins esthétique qu'au départ. Quant à l'histoire, on ne peut pas dire que ce soit très glorieux. En fait il ne se passe rien. C'est plat, vide, et malgré la quantité de texte et de pages, l'intrigue se borne à interviewer les trois artistes à tour de rôle. Le scénario se subdivise en réalité en trois branches qui correspondent au passé des artistes. Si les anecdotes étaient intéressantes ça aurait pu passer, mais l'auteur a voulu montrer dans cet album sa vision de l'Art. Inintéressant au possible puisque le message est, à mon sens, au ras des pâquerettes. Dans le présent, la journaliste ira de part et d'autre dans l'hôtel à seule fin de réaliser son reportage. Passionnant. Quant à la fin de l'histoire, c'est d'une naïveté incroyable. On pourrait même dire qu'il y a tromperie sur la marchandise au vu de tout le foin que nous fait l'auteur pour nous tenir en haleine sur la seule "scène d'action". Pour revenir sur les personnages, il faut dire qu'ils manquent cruellement de consistance. En tant que points de focalisation du récit, ils sont très chiants. On pourrait même affirmer, avec un irrespect certain, qu'ils disent de la merde. Tout comme les personnages lambda que l'on croise et dont les bulles de pensée n'ont aucun sens excepté hacher le récit. Bref, à l'instar de Ro, j'ai eu l'impression de lire une BD destinée aux "élites". Bavarde pour rien, personnages faussement intéressants, je n'attendais peut-être rien de cet album mais je n'y ai pas trouvé une once de satisfaction.

07/03/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Je me suis mortellement ennuyé à cette lecture qui nous fait découvrir trois artistes un peu atypiques dans le Paris du début des années 80. Il est vrai que la collection "Aire Libre" nous avait habitués à beaucoup mieux. Un peintre, un écrivain et un pianiste se retrouvent à l'occasion de la remise d'un prix par une fondation et il y a une multitude de sous-intrigues dans lesquelles le lecteur va se perdre. Cela relève plus d'un marivaudage protéiforme que d'un véritable scénario passionnant. Nous avons un album plein de paradoxes. Je suis un tantinet déçu par sa tournure.

29/07/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

J’ai lu –enfin, essayé de lire- une œuvre que l’on peut qualifier d’intimiste. Je me suis retrouvé à Paris où j’ai rencontré trois artistes : un peintre, un pianiste et un écrivain qui, invités par une fondation, s’y retrouvent pour recevoir un prix de prestige. C’est ensuite l’intervention d’une journaliste qui, fascinée par les secrets de la création d’une œuvre, va provoquer des rencontres avec ces trois personnages. Et alors ?… ben… on s’interroge sur l’art, on se pose des interrogations, on y va de souvenirs, de questionnements… Et alors ?… ben… je ne sais toujours pas car, sincèrement, je ne sais pourquoi l’existence de cet album. Il ne m’a rien amené, ne m’a rien offert si ce n’est un graphisme réaliste vraiment pas « conventionnel » dans sa forme. A part ça ?… ben… et alors ?…

21/07/2008 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

Le label "Aire Libre" apposé sur une bd est généralement un gage de qualité... ce qui ne veut pas dire qu’on est à l’abri d’un flop. Ce one shot en est un bel exemple. Tout comme Ro et Spooky, j’ai été déçu par cette bd. En fait, c’est surtout l’ennui et l’indifférence qui m’ont rapidement gagné. Je n’ai pas accroché au parcours de ces trois artistes dont le passé respectif sera "exorcisé" par une journaliste enquêtant sur eux. Malgré une couverture intéressante, le contenu se révèle aussi d’un niveau graphique faible avec de graves lacunes comme souligné par Ro. Enfin, la mise en couleurs, qui donne pourtant un cachet tout personnel, n’arrange pas vraiment les choses. One shot pas fondamentalement mauvais. Ce n’est pas mon genre tout simplement.

27/06/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Vanitas vanitatum... Décidément, j'ai vraiment du mal avec les milieux artistiques, enfin du moins ceux que l'on qualifie de beaux. Car on a une nouvelle fois une BD sur l'AAAAAArt, celui qui se prend le chou et regarde le reste du monde comme s'il était une petite crotte. Bon, je schématise un (tout petit petit) peu, mais c'est vraiment l'impression que j'ai en lisant "Trois artistes à Paris" : l'évocation -peut-être fausse- de gens qui ne pensent qu'à eux. Nous suivons donc les trajectoires pas du tout parallèles de trois artistes, qui se retrouvent sur Paris pour recevoir un prix. Leurs histoires respectives ne m'ont pas du tout intéressé, encore moins touché. Je dois avoir la sensibilité d'une enclume, mais que voulez-vous, on se refait pas ; pendant presque toute la durée de ma lecture, j'ai pensé à autre chose... Il faut dire que le dessin de Zarate m'a véritablement déçu, par rapport à la couverture qui promettait mieux. De mon point de vue, c'est une fausse note dans la collection Aire libre chez Dupuis.

29/12/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 4/5

Trois artistes se retrouvent à Paris pour recevoir un prix. Tous trois ont gagné le succès et la reconnaissance artistique à cause des blessures de leur ego et de leurs complexes vis-à-vis des autres - le pianiste dans son rapport au père, l'écrivain dans son rapport aux femmes et à son passé, le peintre dans son rapport à soi et à la société. Une journaliste enquêtant sur le prix dénouera leurs complexes et deviendra leur muse, leur donnant à chacun ce qui leur manque pour vivre en équilibre. Le récit est peu conventionnel : les différents protagonistes se croisent et se recroisent dans un ballet incessant constamment entrecoupé de réflexions de passants et de figurants sur les événements politiques des différentes époques (ce qui est assez déconcertant, mais également parfaitement orchestré et donnant un ton spécial à la BD). Un drame psychologique intelligent, bien dessiné, très réussi, et fort agréable à lire.

06/10/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

J'avais repéré cette BD depuis un moment et j'avais envie de la lire : la couverture me plaisait et m'intriguait et puis, comme c'était paru dans la collection Aire Libre, ça ne pouvait pas être mauvais, pensais-je. Mais je fus déçu par ma lecture. Pour commencer, autant le dessin me plaisait assez sur la couverture, autant je le trouve presque médiocre sur les planches elles-mêmes. Le trait est simple mais les personnages sont changeants, moches la plupart du temps, parfois difficilement reconnaissables s'il n'était pas différenciés par leurs chevelures ou le côté caricatural de certains de leurs traits. Décors simples et souvent ratés, couleurs très moyennes, je suis assez déçu donc car la couverture me laissait espérer mieux. Quant à l'histoire, son résumé aussi m'attirait : la rencontre entre trois artistes pleins de personnalité, un pianiste, un écrivain et un peintre, laissait présageait quelques originalités et dialogues intéressants. Hélas, j'ai cru lire le script d'un de ces films intellos ennuyeux et bavards comme je les déteste. Ca parle philosophie et Art, les flashbacks et les réminiscences s'accumulent, les femmes traversent la vie de ces artistes, ils couchent avec puis les délaissent, ils parlent d'eux, parlent de leur art, de leurs problèmes. Ca papote, ça se rencontre, c'est blasé, ça se regarde son petit nombril, ça fréquente des intellos, ça méprise les gens, etc... Je caricature un peu mais c'est comme ça que j'ai ressenti ma lecture. Une sorte d'albums d'intellos artistes qui parlent de leur monde et d'eux. Résultat, ça m'a suffisamment ennuyé pour que je n'arrive pas à rentrer dedans et donc que je manque complètement le message sur la création, sur l'Aaart. Et la fin, où l'héroïne est fière de se trouver changée, me laisse complètement froid car je n'ai pour ma part jamais été le moins du monde touché. Déception.

11/07/2006 (modifier)