Le Beurgeois

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Un arabe riche et influent...réussite d'une intégration...ne pas l'énerver, sinon il sait comment vous le faire payer...


Aventuriers milliardaires La BD au féminin

Mouloud Benbelek, beur et milliardaire, est une réussite de l'intégration... Il sait conduire ses idées comme une entreprise ... il a le Pouvoir d'Achat. Il n'hésite pas à faire le déplacement pour se faire payer les dus manquant. Ses affluences politiques sont impréssionante : ministres divers, maires, etc etc ... tout ce qu'il touche lui rapporte... Mais dans le fond, la morale de cette à homme a son pesant de monnaie... :)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1997
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série Le Beurgeois © Soleil 1997
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

16/11/2001 | Ju-pascdm
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Bon, ben je n’ai pas aimé grand-chose de cette lecture, et ne mets pas la note minimale parce que je me dis qu’il y a quelques arrière-pensées antiracistes dans cet album. Parce qu’à part ça… Le beurgeois en questions – autour duquel tournent les histoires courtes composant cet album – est un Maghrébin « qui a réussi », et qui ne s’en laisse pas compter. Qui souhaite aussi montrer à la face du monde – et de tous ceux qui le croisent ou sont en affaire avec lui en particulier – cette réussite. Si la faconde rentre dedans de Mouloud Benbelek (le beurgeois) fait parfois mouche, en particulier lorsqu’il démonte l’hypocrisie d’un maire souhaitant récupérer les voix des Beurs de banlieue, ou le racisme bas du front d’un imprimeur d’extrême droite, j’ai trouvé cet album pénible à lire. En effet, Mouloud Benbelek est un personnage hautement insupportable ! D’abord par son côté égocentrique, prétentieux – en particulier avec les gens en position de faiblesse (employés, quémandeurs, amis dans le besoin, etc), grossier, fat et sadique. Ensuite parce qu’il incarne l’exaltation de la réussite sociale comme nirvana. Il est devenu riche, et cela l’absout de tout, et l’autorise à mépriser ceux qui ne le sont pas. Son argent lui sert de garant pour intégrer et humilier les mondes qui se refusaient à lui, l’art, la noblesse, etc. Mais en fait il ne rêve que de faire partie de ces milieux, pas du tout d’en révolutionner le fonctionnement. Bref, en plus petit, il me fait penser à Donald Trump, c’est dire… Bref, un ou deux sourires, mais surtout un sentiment de gêne : sous couvert de montrer la revanche d’un Beur de cité qui s’en est sorti, l’album et le personnage principal véhiculent des idées nauséabondes (sans que j’y ai perçu du second degré).

22/12/2017 (modifier)
Par brunelle
Note: 1/5

oui, ben, bof. c'est bien mignon mais ça m'arrache pas un sourire. parceque je suis une "toubab" ? ben non, juste parceque l'intégration je vois ce que c'est, le milieu "beur" aussi, et j'ai surout l'impression que l'auteur se fait des privates à lui tout seul. il a fait d'autres albums nettement plus intéressants sur le sujet...

23/11/2001 (modifier)
Par Ju-pascdm
Note: 3/5

L'intégration vu par la réussite plus que parfaite d'un Beur, c'est vraiment bien construit, Farid connait très bien le sujet, il l'a déjà bien exploité à travers Juif-arabe (5 tomes-Soleil), et un plus récent avant le Beurgeois : "Jambon-Beur". Graphisme simple, tel un dessin de presse, Farid va vite à l'essentiel et le gag devient plus efficace. Pour tout ceux qui veulent comprendre l'intégration, un bon album à lire avec le sourire.

16/11/2001 (modifier)