Extrême frontière

Note: 1.4/5
(1.4/5 pour 5 avis)

Au changement de millenaire, subsistent sur Terre deux empires rivaux séparés par les montagnes du Draj, ultime frontière. D'un côté les tentaculaires New-York ou Tokyo, de l'autre le Grand Ordinateur-Métastase. En marge, les insoumis !


Anticipation

Au changement de siècle et de millénaire, subsistent sur la Terre deux immenses Empires qui s'opposent pour la suprématie du monde, séparés par la barrière montagneuse du Draj, dressée comme une ultime frontière. New York, Paris, Genève, Moscou, Mondres, Tokyo, Le Caire, Johannesbourg, Mexico, autant de capitales remodelées, devenues mégalopoles, empilements dressés vers le ciel, villes couronnes ficelées par les autoroutes-échangeurs ! Le bonheur béton-verre ! Les campagnes vidées, par millions d'hectares ! Dans l'Empire du cente, le Grand ordinateur-Métastase décrète le droit commun universel. Aux marches des Empires, dans les îles de Mer et de Terre vivent, comme en exil, les insoumis, les capteurs de vent et de soleil : les gardiens.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Extrême frontière © Dargaud 1997
Les notes
Note: 1.4/5
(1.4/5 pour 5 avis)
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09/02/2006 | Ro
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L'avatar du posteur Noirdésir

Pas plus que mes prédécesseurs je n’ai vraiment compris où cette histoire voulait nous mener. Le départ était intriguant, avec une menace de guerre latente, des engins (ressemblant aux bombardiers furtifs américains) survolant les régions dans lesquelles se déroule l’intrigue, un texte en off faisant monter la tension. Le dessin de Lacaf joue bien sur les lumières, les ombres, sur des paysages qui semblent situés en Italie (Ligurie, Vénétie ?) ou dans les Balkans. La colorisation est toutefois un peu trop criarde je trouve. Mais alors l’histoire m’a rapidement perdu ! Le côté SF côtoie d’autres aspects plus contemporains (une histoire d’expropriation assez quelconque, pour construire une sorte de ville idéale – froide – d’une dictature). Mais je n’ai pas compris grand-chose de la suite, des rapports entre les protagonistes, et la lecture s’est finalement révélé fastidieuse. Pas convaincu du tout ! Note réelle 1,5/5.

16/10/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Bon ben voila, je suis un peu comme l'ami Mac Arthur, je sors de cette lecture complètement éberlué par ce récit d'abord pas du tout passionnant, mais surtout difficile dans sa compréhension, car même si j'ai vaguement capté une histoire d'expropriation, le fond est désespérément vide ; le potentiel que ce récit pouvait représenter est totalement raté, c'est une anticipation absconse et très déroutante. On a l'impression en effet qu'il manque quelque chose à cette histoire, comme si les auteurs avaient oublié un truc, sans compter que les personnages sont inintéressants. Quelle drôle d'idée de la part de D. Bardet, qu'est-il venu faire ici ? lui qui a si bien réussi dans Les Chemins de Malefosse, il est visiblement plus doué pour l'historique que pour la SF. Seul Lacaf s'en sort bien avec un dessin très lumineux ; il a fait de nets progrès et offre de belles images avec une mise en page plus aérée et variée que sur ses Bd historiques plus classiques. Ses décors sont surprenants et très beaux, inspirés de plusieurs architectures d'Europe centrale, d'Italie, des Balkans ou d'Espagne (on dirait qu'il a pompé un peu sur le château de Coca). Voila donc une Bd qui s'englue totalement dans une grande confusion. Décidément, ce jour de bibliothèque, j'avais pas de chance, je tombe sur Les Enfants de la Salamandre de Dufaux et Renaud, et sur cet album... bref carton plein en déception.

23/06/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Je n’ai rien compris à cette histoire. Elle est beaucoup trop décousue et alambiquée pour moi. Le dessin de Lacaf est pourtant d’une très belle qualité. Il me fait un peu penser à Béhé, mais je le trouve supérieur à ce dernier dans ses paysages. La colorisation est également d’une grande qualité. Au niveau du scénario. Trop d’éléments ne sont pas expliqués assez clairement à mes yeux. Je n’ai toujours pas compris si le lieu central de l’intrigue était indépendant ou appartenait à l’un des deux blocs qui s’opposent, par exemple. Au final, je me suis même demandé où se trouvait l’intrigue centrale. Est-ce le nom du père, la préservation du site, de son indépendance, l’invasion d’un pays par un autre, une réflexion sur la perte de valeurs traditionnelles ? Trop de thèmes abordés mais aucuns fignolés. Personnages et possessions arrivent de nulle part pour nous être imposés comme des évidences. Mais nous ignorons tout des uns comme des autres. J’ai vraiment l’impression qu’il manquait des pages à ce récit. A un point tel que j’ai vérifié plus d’une fois en cours de lecture. Paumé. Paumé, passif et totalement en dehors du coup, voilà mon état à la fin de cette lecture. Et ce n’est pas ce que je préfère !

14/04/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Je partage tout à fait l’avis ci-dessous. J’ai rarement vu une histoire aussi décousue brassant des thèmes dans tous les sens. Pourtant, c’était alléchant au vu du résumé au dos de la bd. La construction de ce scénario pêche par manque de visibilité et surtout de cohérence sur ce que pourrait être une planète du futur divisée en deux grands empires. La conspiration familiale d’opérette prenant le dessus, il était difficile de garder le cap. Je tairai également les nombreuses scènes cliché dignes d’un mauvais vaudeville tellement c’est pathétique. Par contre, le dessin avec ces magnifiques décors alpins est très réussi. C’est malheureusement le seul attrait que je trouve à cette bd loupée.

18/06/2008 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Cette BD aurait pu bien commencer grâce à un décor assez original : une région indéterminée qui semble à mi-chemin entre la Croatie, la Slovénie et le nord de l'Italie. Un décor qui aurait pu permettre une BD d'anticipation très jolie et réussie. Mais non, c'est raté. Je ne sais par où commencer mon avis sur ce récit si ce n'est en déclarant à quel point je n'ai pas accroché du tout. Le dessin est inégal, parfois très bien, parfois tout simplement raté. Les couleurs directes auraient également pu être bien mais elles sont souvent moches, voire grossières. La narration est complètement ratée et confuse, de même que les dialogues qui sont mauvais et pénibles à lire. Quant au récit... Tout au long de ma lecture, j'ai eu l'impression de lire une portion d'une histoire plus grande, une histoire dont la lecture complète aurait pu m'expliquer de quoi parlaient les protagonistes par moment, quel était le passé de la ville de Drajno, ce qu'y recherchaient les Empires du Nord et du Centre, comment les différencier l'un de l'autre si ce n'est qu'ils ont tous du matériel de guerre américain et que les uns sont brocardés U.N tandis que les autres sont brocardés N.U. Les personnages sont rebutants, à commencer par Milo lui-même dont on ne comprend pas la haine envers sa mère ni son arrogance assurée. Les méchants militaro-scientifico-fachos sont risibles tant dans leurs paroles que leurs actes. L'histoire, pourtant tellement banale si on devait la résumer, parait incohérente, notamment quand on voit comment la gentille famille de Milo se bat pour protéger leur maison de Drajno alors qu'ils se réfugient ensuite dans un gigantesque chateau-musée qui soudainement leur appartient également. Le texte de la 4e de couverture lui-même (recopié en résumé de cet album ici même, sur cette fiche) n'a presque rien à voir avec l'histoire et souligne encore plus l'incohérence (fin de millénaire ? comment peut-on être en fin de millénaire si le père de Milo est mort à sa naissance en 1999 (cf. l'inscription sur sa tombe) et que Milo a une quinzaine d'années au moment du récit ? Empire du Nord, du Centre ou du Sud ? Et cet ordinateur Métastase dont on ne parle même pas dans le récit, quel rapport ?). En outre, l'auteur joue sur le thème du combat entre le Passé et les souvenirs des Anciens contre la science et les militaires décidés à faire table rase et à remplacer les vestiges du passé par du béton, de l'acier et du verre, mais ce thème est traité avec platitude et sans aucune finesse ni surtout intérêt. Bref, non seulement l'histoire est à la fois banale et confuse voire incohérente, mais en plus elle m'a tout simplement rebuté, au point que j'ai hésité à terminer ma lecture de l'album. Seul le dessin et le décor sauvent un peu le tout.

09/02/2006 (modifier)