L'Âme du Samouraï (Samurai: Heaven and Earth)

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 4 avis)

Pour retrouver sa bien aimée, un Samouraï entreprend un long et périlleux voyage. Couleurs: Jason Keith.


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Dark Horse Comics Samourai Versailles

1704 au Japon. Asukai Shiro est l'unique survivant de son clan aprés l'attaque d'un seigneur la guerre chinois. Laissé pour mort sur le champ de bataille, il se lance sur les traces de sa maîtresse, dame Yoshiko, qui a été enlevée. Devenu Ronin - Un Samouraï sans maître - Shiro jure de la retrouver coûte que coûte. Sa quète désespérée le mènera jusqu'à la cour du roi Soleil.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Janvier 2006
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série L'Âme du Samouraï © Delcourt 2006
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 4 avis)
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08/02/2006 | steamboy13
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Par Erik
Note: 4/5
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J'ai franchement bien aimé cette lecture. Voilà qui est dit ! Le dessin est sublime, un vrai régal pour les yeux. Il irradie de beauté quelque soit le paysage c'est à dire des plaines du Japon au magnifique château de Versailles sous Louis XIV. Rarement un comics n'avait atteint pour moi une telle virtuosité. L'histoire n'est pas très compliquée et on se laisse volontiers emporter par les aventures de cet unique survivant de son clan après l'attaque d'un seigneur de la guerre chinois. Il se lance sur les traces de sa maîtresse Dame Yoshiko qui a été enlevée. Devenu rônin (samouraï sans maître), il va mener une quête désespérée jusque dans la cour du roi Soleil. L'aventure est certes classique et romanesque mais d'une redoutable efficacité. Il y a une maîtrise réelle du scénario et de ses enchaînements. On ne s'ennuie jamais.

25/10/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Et me voilà, brave lecteur, transporté en 1704... Asukai Shiro, un guerrier japonais, est l'unique survivant de l'attaque de son clan organisée par un seigneur de la guerre chinois. Seul rescapé ? Non !.. Sa belle maîtresse, Yoshiko, a été enlevée et sera vendue à des esclavagistes arabes. Décidé à la retrouver coûte que coûte, la quête d'Asukai va le conduire de la Chine à l'Europe où Yoshiko a été vendue comme dame de compagnie à la cour de Louis XIV, le Roi-Soleil... Une fresque magnifique ! J'ai littéralement plongé dans cette histoire, amené à suivre le périple de ce guerrier à la trace ; lequel laisse derrière lui une impressionnante carte de visite rouge sang ! Car, des contreforts de l'Asie aux lustres de Versailles, mon gaillard ne va pas ménager sa peine !... Une formidable épopée -traduite de l'américain- qui montre que, de l'autre côté de l'Atlantique, certains auteurs peuvent aussi réaliser des prouesses. Etonnant que cette histoire n'ait pas (encore) fait l'objet d'une adaptation cinématographique ou, tout du moins, télévisée. Etonnant, captivant, prenant... de bout en bout !

02/01/2007 (modifier)
Par hervé
Note: 4/5
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Tout est fait pour que je passe à côté de cette bd. Un format type comics, un dessin hyper-réaliste, des couleurs rougeoyantes. Pourtant, j'ai rapidement accroché à la lecture de cet opus, peut-être à cause de la présence de nos mousquetaires nationaux, mais j'avoue que la lecture de "maîtres et esclaves" est savoureuse. Savoureuse, à plus d'un titre : le scénario d'abord ; c'est "Angélique et le sultan" à l'envers. Pour les cinéphiles avertis que vous êtes tous, je rappelle simplement que la merveilleuse Angélique se fait enlever de la cour du roi Louis XIV pour être placée dans un harem. Bien, ici c'est l'inverse ( sauf qu'Angélique est japonaise). Savoureuse ensuite pour les anachronismes (volontaires?) qui ponctuent cette bd : par exemple, sous le règne du bon roi Soleil, on trouve une rue Victor Hugo, avec une taverne dont le nom est Esméralda'inn, ( alors que le siècle suivant n'avait même pas encore deux ans) ou encore la présence persistante de quatre mousquetaires (dont les noms sont sagement tus tout au long du livre) qui font penser à un trio célèbres (chut !!!, ils étaient en réalité 4) sous Louis XIII. Reste le summum de l'impossible : notre vaillant Samouraï parle couramment français, alors que l'ére Meiji n'est pas à l'ordre du jour avant deux cent ans ! Restent les dialogues savoureux (excusez moi d'user de cet adjectif mais c'est l'expression à employer pour cette bd) de nos mousquetaires où humour et grivoiserie sont subtilement dosés. Malgré toutes ces imperfections, je conseille vivement la lecture de ce premier opus qui nous fait voyager de Shogun à Louis XIV. C'est distrayant, drôle, totalement improbable mais cela se lit avec plaisir. A quand la suite ?

13/03/2006 (modifier)

L'âme du Samouraï, tout un programme, une jolie couve, un habillage graphique plaisant et tape à l'oeil... Malheureusement le propos est creux. Ron Marz, le scénariste est un tacheron des plus honnêtes mais il est loin d'être génial. À son actif on peut citer quelques scénars Star Wars comme "Dark Maul" par exemple, il a aussi fait un Batman sympatoche et exotique, mettant en scène le Dark knight face au tueur extra-terrestre le plus féroce, le fameux Alien, bref des histoires amusantes et bourrines, sans plus. Pour ce qui est des Samouraïs, c'est la deuxième série de Marz sur ce thème après La voie du samouraï. Revenons à nos moutons, en l'occurrence, L'âme du Samouraï. Alors d'emblée tous les passionnés par la voie du sabre ou autre bushido peuvent passer leur chemin, ici le personnage principal est un Samouraï parce qu'il est japonais et en porte le costume, pour ce qui est de la philosophie on repassera. Le héros, Shiro, est loin d'être le seul élément exotique de l'histoire, Marz en fait des tonnes et accumule les clichés, des conspirateurs espagnols, des esclavagistes arabes, des barbares venus de Chine et même quatre mousquetaires français (ils ne sont jamais nommés, mais évidemment ce sont de parfaits simulacres des plus connus, ceux d'Alexandre Dumas) qui croiseront le fer à deux reprises avec Shiro, une fois au pied de Notre Dame, une autre fois, après un petit passage pour Shiro dans un cachot de la Bastille bien sûr, dans la galerie des glaces à Versailles. Shiro le personnage principal est bien entendu, plein de ressources, d'une habileté sans faille au combat, d'une détermination à toute épreuve il est prêt à remuer ciel et terre pour atteindre son but (Ben oui c'est pour ça le titre en VO, désolé pour ceux qui s'attendaient à un profond trip métaphysique). Cerise sur le gâteau, il n'a en plus aucune difficulté à se faire comprendre, comme il le dit lui-même, il est un grand voyageur, donc forcément habitué des langues... On n'est pas à une facilité scénaristique prêt. Au niveau des dessins, c'est un peu mieux, le trait de Ross est précis et maîtrisé, joliment mis en couleurs façon peintures par Jason Keith. L'ensemble rend bien, il faut aimer le style réaliste, pour ma part je trouve cela un peu impersonnel mais bon. Au final Ce premier épisode offre son lots de situations improbables, de scènes d'action et avance bien dans le récit, mais les situations sont bien trop abracadabrantes, l'histoire tellement convenue que cette série calibrée pour être divertissante manque son but et ne réussi hélas qu'à faire sourire par dépit. Allez, mieux vaut laisser tomber sans regrets L'âme du Samouraï et lire ou relire Lone Wolf & Cub.

08/02/2006 (modifier)