Histoires urbaines de Julius Knipl, photographe

Avec Julius Knipl, Ben Katchor a fait pour la bande dessinée ce que Marcel Proust fit un jour pour le roman.
Ecritures Photographie
Cette appréciation tirée du New Yorker, bible des intellectuels américains de la côte Est, dit toute l'ambition et la puissance d'évocation des chroniques de Julius Knipl, photographe d'immobilier qui sillonne les rues de New York fantasmatique parfois curieusement divergent du réel, en s'imprégnant des milles petits détails, anodins de la vie de la cité et de ses habitants. Tour à tour étrange, drôle, absurde, nostalgique ou émouvant, le monde de Julius Knipl, traité sous forme de très brèves histoires de huit à dix images, est ce ceux qu'on n'oublie plus après s'en être délecté.
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Date de parution | Mai 2005 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis


Voilà bien une des rares bande dessinée qu'il m'a été impossible de lire en entier. Le format strip a au moins l'avantage qu'on peut s'arrêter de lire n'importe quand sans penser qu'on a raté quelque chose, ou que la fin était géniale. Passé l'adaptation au sens de lecture qu'on comprend assez vite (à savoir lire toute la bande en haut puis en bas sans s'arrêter à la reliure, pas sûr d'être clair...), on peut suivre les considérations urbaines de Julius. Il est dit dans le titre qu'il est photographe, ça me fait une belle jambe, ça n'apporte pas grand chose. Il pourrait être épicier arabe que ces strips seraient les mêmes. Chaque histoire tient sur 2 pages, et assez peu m'ont titillé par leur bon esprit. Trop peu du moins pour que j'aie envie de poursuivre une lecture poussive. Ce pourquoi j'ai envie de lui trouver des tonnes de qualité, mais le fait que je ne sois pas allé au bout m'incite à mettre une seule pauvre étoile à ma notation. Je suis sûrement trop obtus d'esprit pour comprendre ce qu'il y a de génial ici.

J’ai acheté cet album sur la base de ce qu’on en avait dit sur certains forums Internet et dans la description de l’album (qui qualifie l’auteur de Marcel Proust de la BD, rien de moins !). L’album est un recueil d’une centaine de séries de 8 cases, constituant une réflexion ironique, nostalgique, absurde sur une ville ressemblant à New-York. Même si je peux comprendre l’attrait que l’album peut avoir pour certains, je n’ai pas du tout accroché. Premièrement, j’ai trouvé la double lecture des encadrés et des phylactères extrêmement lourde et soporifique. Deuxièmement, je n’ai jamais fort aimé les « strips » de quelques cases, et Julius Knipl ne fait pas exception à cette règle, malgré le fait qu’il ne s’agisse sûrement pas de strips conventionnels. Je ne suis arrivé à la moitié de l’album qu’avec beaucoup peine et j’ai abandonné le reste de la lecture, n’ayant pas le courage d’aller plus loin.
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