Fantic

Note: 2.86/5
(2.86/5 pour 7 avis)

Un dessinateur de BD ayant un passé sentimental douloureux, une jolie femme (ancienne détective) et son fils, une concierge, 2 amies Algériennes fêtardes, un propriétaire louche et une boîte aux lettres au nom de FANTIC


Dans mon immeuble... Emmanuel Proust Éditions Une histoire de famille

Le dessinateur trouve à son trousseau de clé une clé qui ouvre la boîte aux lettres, et y lit les lettres qu’on y dépose… à son attention. Un inconnu y divulgue au compte goutte des informations sur les habitants de l’immeuble. On se rend compte que les différents locataires ne sont pas réunis par le fruit du hasard, mais bien par un plan agencé à l’avance. Lequel ? Qui tire les ficelles ? Ce premier tome plante le décor et les différents acteurs, en les rendant chacun très attachants à leur manière

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2005
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Fantic © Emmanuel Proust Éditions 2005
Les notes
Note: 2.86/5
(2.86/5 pour 7 avis)
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04/01/2006 | Gros Robert
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Par Ems
Note: 3/5

Après la lecture du premier tome. J'ai bien apprécié ce tome introductif mais j'ai des doutes pour la suite. Il y a beaucoup d'inconnues, les réponses semblant être distillées au fil de l'eau. Je regrette quand même le besoin systématique à faire un peu d'érotique dans une BD qui n'en nécessitait pas... Il faut noter que le dessin vraiment très superbe et bien mis en valeur par ses belles couleurs chaudes. Je lirai la suite mais il faudra patienter car pour l'instant je n'ai pas envie d'investir. Avec le recul sur un seul tome, il est très difficile de prévoir ce que la série donnera sur son ensemble. Il y a un potentiel pour faire une bonne série mais également pour finir à la poubelle en cas de scénario bidon.

01/06/2009 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
L'avatar du posteur herve

TOME 1: Avant toutes choses, cette bande dessinée surprend à deux titres : d'une part pour son format assez inhabituel en bande dessinée, et d'autre part pour son étui assez réussi, qui font de ce livre tout d'abord, un bel objet éditorial. J'étais déjà sous le charme des précédents albums de Nataël et Béjà, réédités chez E.Proust mais là, je trouve leur nouvelle collaboration encore plus réussie. En abandonnant les couleurs classiques pour une quasi monochromie, Béja semble plus s'éloigner de la ligne claire, et il n'y a pas à dire, il dessine superbement bien les femmes. Ahh! la belle Lyzia. Très mystérieux, le scénario de Nataël, et j'avoue que l'on reste intrigué par ce Fantic, arlésienne de l'histoire. Un véritable jeu de masques où les personnages ne sont vraiment pas qui l'on croit être, où ,à l'image de la page 12, plusieurs portes s'offrent à nous, comme échappatoire ou comme énigme : qui est le révélateur ? Que veut Padelou ? Un véritable jeu de pistes aussi puisque ce que je pensais être un huis clos dans un immeuble, prend des tournures plus dramatiques dans le temps et dans l'espace. Une machination bien menée. Vivement la suite. Tome 2 : Avant tout , il faut se replonger dans le premier tome pour apprécier ce deuxième volume, et encore... L'intrigue imaginée par Nataël est si complexe, qu'il va me falloir une seconde lecture de l'ensemble pour en saisir les tenants et aboutissants. En outre, le scénariste se permet des clins d'oeil au monde de la bd en général (ce qui est plutôt plaisant) mais aussi à son oeuvre personnelle (notamment aux Compagnons du Rêve que j'ai certes lu mais dont les souvenirs restent lointains). Ces digressions atténuent beaucoup le plaisir que l'on peut retirer de la lecture du tome 2 et en complexifient encore plus l'intrigue. Reste le dessin sublime de Béja, qui dans un format original, sait parfaitement magnifier les femmes. Livre difficile d'accès qui sans doute méritera une relecture au regard du prochain volume. D'où une baisse de ma note globale qui passe ainsi de 4 à 3/5.

25/01/2006 (MAJ le 21/08/2008) (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Après la lecture des deux premiers tomes de cette série, je reste sur un sentiment mitigé. D’entrée j’avais apprécié le ton libertaire de l’histoire, mais aussi et surtout le dessin somptueux de Béja. Et puis au bout d’un moment, le côté nébuleux de l’histoire avait commencé à refroidir mon enthousiasme. La lecture du tome 2 m’a conforté dans cette impression de ne rien comprendre, d’autant plus que les auteurs ont intercalé dans cette œuvre d’autres de leurs collaborations, telles Nolimé Tangéré et Les Compagnons du Rêve, également torturées au niveau de leur narration. L’intention semble être de vouloir lier l’ensemble de leurs productions, dans une sorte de méta-texte ou méta-univers, qu’il est impossible de saisir si l’on na pas tout lu dans un laps de temps relativement courts. Intention louable, intéressante, mais qui à mon avis ne touchera pas beaucoup de lecteurs… Quant à moi, pourtant très fan du dessin de Béja, je reste sur l’impression d’être dépassé par cette entreprise…

18/07/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai rarement lu une BD qui m'aura déplu à ce point. J'ai eu du mal à la terminer car rien n'a suscité mon intérêt, même pas le dessin ! Cette histoire de machination réunissant des locataires d'un immeuble n'a pas su me capter. Je n'ai pas envie de dire du mal de cette BD car visiblement elle a beaucoup plu au vu des avis précédents. C'est sans moi.

04/08/2007 (MAJ le 23/04/2008) (modifier)
Par alban
Note: 4/5

Comment parler de cet « objet » (au format proche de la collection ‘Carrément’ BD de Glénat), tout d’abord en vous le décrivant un peu. Un emboîtage en carton, on sort délicatement la BD, et on découvre une variation de la couverture au niveau de la vision du voyeur perché sur un toit. Le trait ligne claire de Béja est toujours aussi agréable à contempler et cette fois, il nous gratifie d’une mise en couleur en bichromie du plus bel effet. Cet album m’a un peu fait penser aux aventures d’Albany & Sturgess de Floc’h et Rivière, nous y découvrons une histoire à la limite entre un écrit (en l’occurrence une BD dans le cas de Fantic) et du réel. Un jeune auteur de BD se retrouve locataire d’un appartement qu’il aurait du être le dernier à obtenir vu ses ressources actuelles. Nataël nous entraîne dans un univers intimiste qui nous fait découvrir une vie simple avec des relations de voisinage qui vont rapidement se complexifier. Comment les différents locataires ont-ils été désignés pour partager cet immeuble ? Qui tire réellement les ficelles ? L’oeuvre est-elle autobiographique ? Dans ce premier tome de nombreuses questions inattendues surgissent et nous laissent dans l’attente du tome 2.

14/02/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 4/5

Je suis un fan de Béja et Nataël – autant le dire sans détour. Nolimé Tangéré fait partie de mes albums préférés, tous genres confondus. C’est donc avec impatience que j’attendais Fantic. Je n’ai pas été décu, mais néanmoins surpris. Cet album se démarque des précédents, tout en gardant la griffe typique des auteurs, reconnaissable au premier coup d'oeil. Le dessin de Béja a évolué : un peu moins « ligne claire », avec des personnages un peu moins « modèles » et un peu plus « réels » que dans les albums précédents. Le jeu des couleurs dans les tons bruns est superbe (mais inattendu). Le scénario de Nataël est moins dramatique que dans les albums précédents; le ton est plus léger, plus drôle. Mais Nataël reste le maître des histoires mettant en scène le hasard et le destin, le tout sous forme d’une pièce de théâtre où chacun ne sait pas très bien s’il doit jouer son rôle écrit d’avance ou essayer d’y échapper. Un dessinateur de BD ayant un passé sentimental douloureux, une jolie femme (ancienne détective) et son fils, une concierge, 2 amies Algériennes fêtardes, un propriétaire louche et une boîte aux lettres au nom de FANTIC. Tels sont les ingrédients de l’histoire. Le dessinateur trouve à son trousseau de clé une clé qui ouvre la boîte aux lettres, et y lit les lettres qu’on y dépose… à son attention. Un inconnu y divulgue au compte goutte des informations sur les habitants de l’immeuble. On se rend compte que les différents locataires ne sont pas réunis par le fruit du hasard, mais bien par un plan agencé à l’avance. Lequel ? Qui tire les ficelles ? Qui sait quoi ? Et surtout, quel est le rôle de la belle Lyzia ? Sait-elle que le dessinateur la regarde se déshabiller tous les jours en se cachant derrière par sa fenêtre, et utilise-t-elle son intérêt pour elle par calcul manipulateur ? Ce premier tome plante le décor et les différents acteurs, en les rendant chacun très attachants à leur manière. Il tient le lecteur en haleine et lui fait se poser tellement de questions qu’il sera difficile de patienter en attendant le second tome. Une belle réussite.

11/01/2006 (modifier)

Belle surprise que voilà ! Pas très fan du duo Natael/Béja, il faut dire que cet album innove tout en gardant une base classique dans le bon sens du terme. Le style du dessin, moins ligne claire qu'auparavant, installe de suite une ambiance de mystère rétro façon film noir. Les personnages gagnent en charisme, mention pour les femmes. Et que dire de l'histoire, burlesque par moment, mais très intriguante. Il m'est d'ailleurs difficile d'en résumer l'intrigue sans déflorer les nombreuses surprises, à l'instar d'un (bon) film de David Lynch. Sachez que les faux-semblants sont nombreux... Enfin, le format carré apporte résolument un plus au charme, sans être inutilement "classe".

04/01/2006 (modifier)