Secteur 7

Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)

Laurent Luttès découvre sous des trombes d'eau l'hôtel particulier qu'il vient d'acquérir à Paris, dans le 7ème arrondissement. Pour lui récupérer les clés, il rencontre une jeune femme au cynisme aigu qu'il tente d'adoucir, sans succès puisqu'elle se jette soudain du dernier étage Le fait n'est apparemment pas rare. Le quartier souffre en effet d'une vague sans précédent de suicides. Le commissaire en charge du secteur, Cintoma, se doit, sur ordre du premier ministre, de contenir ce fléau.


Carrément BD Format carré Paris Suicide

A son insu, Laurent a posé le pied dans un microcosme sous étroite surveillance Après la curiosité des habitants à son égard, il devient victime de leur indifférence qui se transforme rapidement en haine. Son seul rayon de soleil est le docteur Diane Xuan, échappant elle aussi au climat mortifère qui pèse sur le quartier.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Secteur 7 © Glénat 2005
Les notes
Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

10/12/2005 | ArzaK
Modifier


Par Ems
Note: 1/5

J'ai aimé les BD de Sera quand il faisait dans le documentaire ou récemment dans la BD à ambiance mais "Secteur 7" m'a vraiment déplu. Son dessin ne se prête pas à ce genre de BD. Les pages sont trop chargées inutilement. Le scénario est trop alambiqué également. Je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi. Ce one shot m'est apparu trop morbide pour que je puisse vraiment m'investir dans la lecture. C'est certainement lié au graphisme trop réaliste. Est ce qu'il est fait à partir de photos ? Quand ça ne veut pas... Je suis vraiment déçu.

20/08/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Note approximative : 2.5/5 J'ai été séduit d'entrée par le graphisme de cette BD. Je ne l'ai pas vu dès le début mais les planches sont en réalité pour la plupart des photos retouchées. Parfois tellement retouchées au fusain ou autre qu'on dirait de vrais dessins, d'autres fois simplement photoshopé pour inverser les couleurs, etc. Normalement, je suis très peu réceptif à la retouche photo mais là je trouve que beaucoup de planches sont très esthétiques. Certaines ont une lumière que j'apprécie beaucoup malgré leur aspect toujours sombre et gris. En outre, dans ce genre de dessin, je me plains souvent que les décors soient ethétiques mais que les personnages soient flous, trop sombres et méconnaissables : ici, ils sont traités différemment, véritablement dessinés au crayon le plus souvent, et sont ainsi nets et faciles à reconnaitre, même si j'ai eu un peu de mal sur la fin avec l'apparition de personnages moins connus. L'histoire est un peu sinistre mais part assez bien. J'ai trouvé le récit suffisamment linéaire et bien construit en début d'album pour entrer dedans. Mais j'ai commencé à décrocher vers la moitié de l'album, certaines séquences étant un peu trop confuses pour que je les suive bien. Quant à la fin, elle me laisse complètement de marbre car je n'y comprends pas grand chose en fait. Un peu l'impression que l'esthétique primait dans cette BD sur un scénario vraiment travaillé et plaisant.

11/06/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 1/5

Pas glop… Cette couverture, je lui aurais décerné sans peine la palme de la plus belle couverture de l’année…Mais bon, une couverture, ça perd beaucoup de son charme quand l’intérieur de l’album vous botte moins… Cette histoire de suicides collectifs quasi surnaturels dans le quartier des grandes institutions françaises, je n’y ai pas du tout accroché. Le dessin est beau, mais froid, froideur renforcée par des effets de distanciation permanente entre le texte et l’image… La narration est parfois confuse, souvent soporifique… Tout ce que se passe tombe comme un cheveu dans la soupe, à l’image de cette résolution complètement insatisfaisante. Les personnages sont froids et distants, on éprouve difficilement quelque chose à leur égard. Non seulement, ils ne parlent que de manière relativement impersonnelle, mais les inventions graphiques de Sera (effets de flou et de vitesse, taches colorées) nous empêchent de donner à chaque personnage une véritable identité visuelle, un véritable visage. Et puis le gros problème, c’est que je n’ai pas saisi où les auteurs voulaient en venir, ce qu’ils voulaient dire … Pourtant, il doit y avoir quelque chose là derrière, un propos allégorique ou même politique… mais chez moi en tout cas, c’est resté assez fumeux et obscur…

10/12/2005 (modifier)