Le Punisher - Zéro absolu (Retour vers nulle part) (Return to Big Nothing)

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Une aventure du Punisher qui va le ramener sur les traces de son passé.


Marvel Punisher Super-héros Univers des super-héros Marvel

Chaque jour , les fourches du crime et de la corruption balafrent le visage de l’Amérique. Faute de soins, les plaies suppurent et dégénèrent en maladies comme la peur, l’insécurité et le désespoir. Mais désormais le Punisher est là pour guérir les blessures. Sa devise : aux grands maux les grands remèdes. (texte de l'éditeur) Cette fois-ci, c’est sur les traces de trafiquants d’armes qu’il se lance. Un trafic dans lequel trempe Gorman, ancien sergent d’artillerie. Mais c’est aussi et surtout un ancien camarade de combat de Frank Castle, identité civile du Punisher. Castle doit à Gorman deux vies, voire plus, de l’époque du Vietnam. Un sacré compte à régler…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1989
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Punisher - Zéro absolu (Retour vers nulle part) © Panini 1989
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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28/04/2005 | Spooky
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Je ne suis pas un grand fan du personnage, mais j'avais bien aimé The Punisher - Cercle de sang qui a été fait par le même duo et c'est donc avec un certain intérêt que j'ai voulu lire cet album. J'ai été vite déçu car on ne retrouve pas la profondeur de Cercle de sang. C'est une bête histoire où le Punisher affronte et tue des méchants. Bon, un des méchants est un type qu'il a connu au Vietnam donc j'imagine que c'est censé rendre le scénario plus profond, mais je n'ai pas vraiment eu cette impression. Ce n'est pas une histoire mauvaise et cela se laisse lire, mais il n'y a rien qui la rende mémorable à mes yeux. J'imagine que cela s'adresse surtout aux fans du personnage. Le dessin réaliste est correct.

24/08/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je m'y perd un peu dans les différents cycles de cette série, où je ne retrouve pas les auteurs originaux Gerry Conway et Ross Andru qui ont lancé le personnage en 1974 ; je le découvre vers 1977 dans Spécial Strange alors qu'il est souvent aux côtés de Spiderman qu'il prend plaisir d'ailleurs à ridiculiser, la série était dessinée à l'époque par Frank Giacoia, puis j'ai lu des épisodes dessinés par John Romita Jr, Al Williamson, Russ Heath ou Mike Harris, et récemment des albums lus en bibliothèque dessinés par Mike Zeck que je trouve inférieurs à ceux pré-cités mais potables. Ce personnage m'avait bien emballé dès sa découverte, un peu comme Judge Dredd, j'aime les héros un peu extrêmes, ni tout à fait bons, ni tout à fait mauvais; il est tout à fait représentatif de la nouvelle vague de super-héros qui arrive dans les années 70, ce n'est plus les années Stan Lee, aussi même si c'est un héros Marvel, il n'est pas torturé par des démons intérieurs et ne verse pas dans l'introspection. De même que son évolution va vers une violence plus crue au fil du temps. Son job, c'est de tuer, dézinguer un max de caïds mafieux et de pourritures qui infestent les rues des grandes cités américaines. Je ne vais pas raconter ici la génèse du héros qui voit le massacre des siens pour en arriver où il est. Mais ce qui est intéressant dans l'histoire du Punisher, c'est qu'il n'admet pas les lacunes du système judiciaire de son pays qui permettent à des criminels d'échapper à leur châtiment, d'où une sévère critique d'une Amérique aux failles judiciaires. Seules ses méthodes extrêmement brutales sont payantes pour lui, sa radicalité, sa façon d'employer le meurtre le font craindre des mafieux, devenant ainsi une sorte de légende urbaine. C'est un héros quand même positif qui emploie des méthodes discutables, aidé par un arsenal de gros flingues et d'un costume orné d'une énorme tête de mort qui lui donne une allure d'ange exterminateur; c'est un mec qui ne se pose pas de question, qui tue la racaille et ne s'en afflige pas. Mais il s'attire l'inimitié de certains justiciers comme Spiderman, avec qui les rapports sont assez tendus, mais parfois, ils coopèrent ; avec Daredevil, le conflit est fréquent, car lui est un avocat et il a foi dans le système judiciaire tant réprouvé par Castle alias Punisher. Lui est là pour punir et exercer un châtiment, point final, pas de pitié. Il peut ainsi faire penser à un homme aigri, mais sa vengeance s'est transformée en guerre ouverte contre le crime. Ce personnage qui est certainement le plus atypique des héros de l'écurie Marvel, est en réalité, le dépositaire de toutes les dérives que peut offrir un pays comme les Etats-Unis. Le premier film de 1989 avec Dolph Lundgren n'était pas une réussite, le personnage n'a pas été creusé, les producteurs ayant misé sur l'action (pourtant très relative); la version de 2004 avec Thomas Jane est plus musclée et plus fidèle au personnage, et reste un bon divertissement.

12/07/2013 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Le personnage du Punisher est atypique dans la production Marvel. Il est froid et antipathique. Pourtant au fil de mes lectures, j'ai fini par apprécier ses récits. Cette histoire colle parfaitement au style du personnage, on découvre une petite base de son passé. J'ai bien apprécié la dualité dans le scénario entre Franck Castle et le Punisher, l'avant et l'après pour ce personnage meurtri et sans compromis. L'intrigue est assez légère mais elle tient la route. L'ensemble est divertissant. Le dessin est sobre, le trait réaliste est secondé par une colorisation pâle. Je m'étonne à apprécier de plus en plus le Punisher, la lecture des revues avec des sagas complètes y est certainement pour quelque chose notamment les Marvel Saga, excellentes et aux prix réduits. Pour apprécier les comics de super-héros, il faut en consommer sans modération car les informations se recoupent entre les récits et apportent de la consistance aux personnages sans pour cela oublier le divertissement. L'inconvénient de ce genre de productions est facile à comprendre : le porte monnaie est sérieusement mis à contribution et l'addiction est rapide. Pour en revenir à ce one shot qui nous intéresse, il faut tout de même noter la qualité d'édition cartonnée propre à la collection Marvel Graphic Novel.

18/08/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

La force du Punisher, c’est son côté « tough guy », sans pitié. Un homme dur, qui a dégusté dans le passé, et qui a décidé de dézinguer à tout va les fâcheux. Ce recueil de ses aventures ne déçoit pas de ce côté-là. Mâchoires crispées, muscles saillants, le Punisher avance et mitraille sans sourciller. Le dessin de Mike Zeck lui rend bien service, mais ce serait bien de lui faire la même tête d’une case sur l’autre. Peu original, il a toutefois l’avantage d’être parfaitement lisible. Quant au scénario, il tient en deux lignes, et c’est un peu dommage, car le Punisher manque du coup singulièrement de profondeur.

28/04/2005 (modifier)