Geno Cyber

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Des multinationales sans pitié ayant pris le pouvoir au Japon tentent de créer l'ultime machine de guerre. Sens de lecture occidental. Publié en 1996.


Manga : 1996/97, l'explosion Robots Seinen

Dans un futur proche, les multinationales ont tellement de pouvoir qu'elles contrôlent le gouvernement au Japon. Pendant le même temps, le professeur Morgan mène des expériences "bio-cybernetiques" en utilisant des sujets humains, sa propre fille Diana lui sert de cobaye. Suite à un accident pendant une expérience ayant failli coûter la vie à sa fille, Morgan décide de tout arrêter. Mais l'entreprise Tron Dynamics ne l'entend pas ainsi.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1996
Statut histoire Série abandonnée (un seul tome paru au Japon également) 1 tome paru

Couverture de la série Geno Cyber © Albin Michel 1996
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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13/01/2005 | steamboy13
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L'avatar du posteur ThePatrick

Mff... Cet album commence directement par une scène d'action, avec une droïde qui a des perceuses à la place des yeux et un oeil à la place de la bouche, la victime crie, le sang dégouline. Arrive une nana qui émet une grosse onde psychique et se transforme en super guerrier grâce à une super armure, qui masscre les méchants. On n'entendra plus reparler de cet épisode par la suite. On continue avec le papa scientifique intègre qui a une idée noble de la recherche et du progrès, qui a deux filles aux pouvoirs psychiques, qui bosse sur le "bio feedback" (liaison cerveau/ordinateur). Son assistant n'a que la réussite en tête. Il est très méchant et le deviendra de plus en plus. Arrive une grosse compagnie qui veut que le professeur travaille pour eux et kidnappe tout le monde. A partir de là elle engage le méchant assistant, oblige le professeur à bosser, maltraite ses filles. A la fin une des filles s'échappe, son père et sa soeur restent, on ne saura jamais rien de plus que cette fin hyper abrupte. Takezaki sait dessiner, c'est clair. Le trait rappelle même assez Akira. Par contre le scénario est d'une indigence rare. On s'embarque dans du spectaculaire et des combats gratuits, les clichés s'accumulent sans trop de construction et surtout sans aucun but apparent. En outre, et contrairement à ce que pouvait laisser entendre la petite description générale en début d'album, la portée de tout ça est très très réduite : en gros le professeur et ses filles sont persécutés et cherchent à s'échapper. Ah. Toute petite petite aventure, donc. Bref. Surenchères gratuites, aucun but apparent, scénario pas clair et en plus série interrompue... Lisez plutôt AD. Police, pas très éloigné quant à l'esprit et au décor, mais incomparablement plus réussi.

16/03/2005 (modifier)

Un début de série qui a été vendu à l'époque comme un one shot... Ce manga est nul, l'idée est creuse et usée jusqu'à la corde, le scénario est un prétexte pour déverser du sang non-stop, la surenchère d'action ne cache pas les faiblesses de l'histoire. On y retrouve tous les clichés bêtes et méchants qui plaisent aux détracteurs du manga. Même si les fins ouvertes ne me dérangent pas, là c'est au dessus de mes forces, il faut être sacrément imaginatif pour tirer quelque chose de cette lecture. En fait je l'ai acheté car j'ai lu et relativement apprécié AD Police du même auteur, quelle erreur! A trois euros d'occase c'est bien trop cher. Même au niveau de l'album rien à sauver, l'éditeur était sur la fin et au niveau qualité ça se sent. Pas de pages en couleur comme dans AD Police par exemple. En plus les dessins de Takezaki sont plombés par une impression trop sombre. Rien à sauver...

13/01/2005 (modifier)