Forget Me Not

Note: 2.71/5
(2.71/5 pour 7 avis)

Moue boudeuse, regard enjôleur, le T-Shirt moulant une poitrine presque envahissante : telle est la délicieuse Mariel Imari, détective Privée domiciliée à Venise.


Détectives privés Italie Kodansha Sakka, l'autre manga Seinen Venise

La belle a un emploi du temps chargé entre un célèbre voleur d'objets d'art qui lui pose des lapins, la quête du tableau Forget me Not, son idylle avec le jeune brocanteur Beppo, et ses deux soeurs débarquées du Japon.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2004
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Forget Me Not © Casterman 2004
Les notes
Note: 2.71/5
(2.71/5 pour 7 avis)
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02/10/2004 | ThePatrick
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Par PAco
Note: 3/5
L'avatar du posteur PAco

Forget-me-not me fait penser à un tableau de Claude Monet exposé au musée des Beaux Arts de Nantes (Gondole à Venise pour les curieux) : Une oeuvre fondée sur les impressions qu'elle dégage. La ressemblance s'arrêtant là, préférant la toile au manga que nous propose Kenji Tsuruta. Car ce manga atypique qui place son intrigue à Venise, joue sur le ressenti, les émotions, les fantasmes et joue des clichés que couvre toute cette panoplie de sentiments suscités. Une belle héroïne, un fond d'enquête à la Arsène Lupin, un décor de rêve et... et c'est tout... Heureusement que le tout nous est servi par un dessin noir & blanc précis et réaliste, mais original, car pour ce qui est de l'histoire, on reste un peu sur sa fin. Et puis certaines planches aux prétentions érotiques arrivent un peu comme un poil sur la soupe (vous me passerez l'expression...) et ne servent en rien le récit. Bref, un manga loin d'être mauvais, qui sait nous promener et nous faire rêver dans cette merveilleuse cité qu'est Venise, mais qui pêche par la faiblesse de son scénario inaboutie.

19/12/2008 (modifier)
Par Katz
Note: 3/5

Il est certains titres dont on se demande, lorsqu’on se décide de les aviser : « mais que vais-je bien pouvoir en dire ? » Au fond, voilà qui serait déjà un constat d’un triste manque d’intérêt de cette « œuvre ». S’il n’est rien là de détestable, il n’est rien là non plus de franchement excitant. On demeure donc dans le registre du « moyen ». Néanmoins, vouloir aviser ce titre m’aura au moins permis de faire un constat utile : il s’agit d’un one-shot, et non du premier volume d’une série comme je le croyais jusqu’à alors. Alors, pour le second volume dont j’attendais la sortie, en espérant que l’histoire se développe enfin, autant espérer dans ces calendes grecques dont la sortie est aussi attendue depuis des siècles... Sans doute fus-je là encore victime d’un de mes sites de vente online qui avait inscrit « Forget Me Not, vol. 1 ». Il est tout de même important de le noter, car qu’il s’agisse d’une histoire achevée, ou du premier volume d’une série, voilà qui change radicalement le regard qu’on peut porter sur une œuvre. Et c’est d’avoir appris que, de second volume il n’y aurait probablement jamais, qui induisit la question : « mais que vais-je bien pouvoir en dire ? ». Car Forget Me Not possède toutes les qualités d’un languide premier tome, ouvrant une série que l’on puit espérer plus enlevée. Mais si, de suite, il n’est point, alors soudain le bât blesse, car ce titre ressemble franchement plus à un tome d’exposition d’une série policière, qu’à une œuvre achevée. Qui connaît les policiers sait qu’ils sont souvent lents au démarrage (les romans, pas les hommes) : il faut mettre en place le contexte, introduire les personnages, et parfois ces étapes fastidieuses sont malheureusement indispensables si l’on ne veut point se retrouver face à une œuvre incompréhensible. S’il n’était donc qu’un premier tome, Forget Me Not posséderait d’indéniables atouts : une langueur point déplaisante, un cheminement par les sentiers de traverses exposant la ville de Venise et la vie « quotidienne » de son héroïne, un érotisme point trop mal mené, quelques personnages relativement attachants. Somme toute, je ne suis point rétif au contemplatif. Certes, Forget Me Not posséderait alors aussi quelques défauts, qui sont les revers de ses qualités : une exposition un peu trop longue et lente, des affaires (policières) d’un intérêt douteux, des personnages parfois caricaturaux (mention spéciale à l’inspecteur de Scotland Yard), une tendance au déguisement (relevée dans un avis précédent) qui fait que l’on ne sait parfois plus qui est qui, d’autant que les capacités de travestissement de l’héroïne frisent le grand guignol (j’aimerais bien voir comment une fille dont l’auteur ne cesse de vanter par ses dessins l’ampleur de sa poitrine « débordante » (dixit l’éditeur) peut se grimer en adolescent au torse plus que plat ; ah, ça oui, j’aimerais bien voir... si, si, j’insiste, je veux voir... surtout lorsque l’instant suivant, démasquée, elle retrouve soudain toute son ample poitrine débordante qui sort comme par magie de ses pectoraux, mais bref, commedia dell’ arte, je suppose ?), enfin, parmi les défauts pourrait être rangé le fil rouge de Forget Me Not : l’absurde testament du grand-père, franchement peu palpitant comme enjeu. D’autant moins palpitant que, si Forget Me Not n’est qu’un one-shot, alors autant vous le dire tout de suite, la question du tableau éponyme (« qui donne son nom à l’œuvre ») n’est pas résolue à la fin de ce titre. Et voilà qui est fort frustrant. Et ce d’autant plus que si le mystère de l’identité de Vecchio l’est, son dévoilement procède de telle façon que, franchement, je m’attendais à un second tome, pour développer cette histoire, et régler celle du tableau. Maintenant, sachant qu’il n’y a pas de suite, m’étreint soudain le sentiment d’un « vol » : que l’auteur nous ait menés, osons le jeu de mots, en gondole... Qu’il n’ait donc inventé cette trame de Vecchio et du tableau que comme un fil ténu pour assembler diverses saynètes, plus centrées sur l’atmosphère que sur une véritable intrigue policière, ce qui n’est point un reproche cela dit ; et que, incapable de développer et de conclure son fil rouge, il nous ait donc laissés en plan, avec une fin en demi-teinte. Le sentiment final que j’en retire est donc plutôt amer. De ce fait, la note de Forget Me Not devrait être deux étoiles. Mais pour la grâce languide de ses sentiers de traverses, je lui consens trois étoiles. La note réelle se situant entre les deux. Que l’auteur sache néanmoins que s’il voulait bien condescendre à fournir une suite à Forget Me Not, je l’achèterais fort probablement. En l’absence, je ne saurais donc que déconseiller son achat, mais chacun se décidera selon ses goûts.

27/10/2007 (MAJ le 29/10/2007) (modifier)
Par alban
Note: 3/5

Petite plongée dans la collection Sakka de Casterman avec « Forget me not ». Cette BD m’a un peu dérouté par le côté un peu débridé de la narration, mais finalement? on vit au rythme de cette charmante enquêtrice. Sur le fond? l’intrigue est simple ; une jeune presque héritière doit enquêter pour retrouver un tableau volé à son grand-père et ainsi hériter de sa fortune. Cela semble si simple que finalement le livre porte très peu sur cette enquête qui, si elle est un but, ne semble presque pas une priorité pour Mariel. Au contraire on découvre une vision cachée de Venise loin de son faste et de ses touristes. Pour conclure j’ai refermé ce livre avec une impression agréable et j’attends la suite.

14/02/2006 (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5

Evidemment, comme le disent les posteurs précédent c'est un peu confus. Les chapitres se suivent dans la bd sans sembler vraiment se suivre dans l'histoire. Si on peut vraiment parler d'histoire, puisqu'il ne semble pas y avoir de début ni de fin, sans doute ce qui fait dire au posteur de la bd qu'il s'agit d'histoires courtes. Il y a tout de même un fil conducteur et quelques éclaircissements en cours de narration, mais le plus souvent, on a l'impression de sauter du coq à l'ane, sans que cela apporte quoi que ce soit à l'histoire. Comme si cet album était tiré d'une série dont on ignore (encore?) les tenants et les aboutissants. Toutefois je dois admettre qu'il se dégage une certaine poésie de l'ensemble, peut être due au caractère bohème de l'héroïne, au thème, une quête ancestrale et désespérée, et surtout à l'ambiance magique de Venise et aux magnifiques dessins qu'elle inspire à Tsuruta. A se demander si cette histoire n'est pas qu'un prétexte pour pouvoir dessiner Venise.

16/09/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

A lire l'Edito de cet album, Forget Me Not n'est pas à considérer comme une oeuvre sérieuse et suivie mais plus comme un recueil de fantasmes : fantaisie policière, Venise mystérieuse et un peu magique, un peu d'érotisme, une trame d'histoire un peu pretexte à tout et n'importe quoi... Au niveau du dessin, hormis les planches en couleurs que je trouve bof, on peut dire que c'est assez réussi. Les personnages sont plutôt bons. Les décors sont souvent excellents. C'est bien simple, je feuilletais les pages juste pour admirer les vues de Venise. Certaines, dans leur style et leur sujet, me faisaient d'ailleurs pas mal penser à la Venise d'Hugo Pratt pour Corto Maltese. Mais la magie n'y était pas pour moi. Essentiellement parce que, comme le dit ThePatrick, la narration est telle qu'on n'y comprend quasiment rien. Ca part dans tous les sens, le suivi des dialogues et des situations est très ardu à comprendre, l'histoire elle-même mélange un double fil rouge (l'enquête sur le voleur Veccho et la recherche du tableau Forget-Me-Not) à des petites historiettes et enquêtes sans grand interêt ni dans leur contexte ni surtout dans leur réalisation. En plus, l'héroïne et son rival criminel sont des as du déguisement tant et si bien qu'on ne sait jamais qui on voit dans les images, si c'est bien un vieillard, un homme, un enfant, quelqu'un qu'on connait bien ou bien l'héroïne ou son rival déguisé. C'est bien simple, c'est tellement dur de rentrer dans l'histoire et de la suivre, que j'ai très vite zappé de nombreux passages pour me contenter de feuilleter et de regarder les jolies images. Et puis je suis allé me rendre à la toute fin, pour voir de le dénouement de l'histoire qui n'est pas particulièrement marquant et surtout qui se finit sur des pages réminiscentes du début de l'album sans qu'on comprenne trop pourquoi. Bref, je n'ai pas accroché du tout à l'ambiance et au scénario de cette BD, seuls les dessins m'ont plu.

27/01/2005 (modifier)
Par Woody
Note: 3/5

Malgré une narration un peu confuse, on se laisse volontier porter par les enquêtes de la belle détective. Plus important que la poursuite du "méchant", le plaisir se trouve dans la manière dont l'héroïne peu frileuse aborde la vie. Les dessins sont beaux et maîtrisés et les pages en couleur du début ne le sont pas moins. Même si le fait que l'histoire n'est pas très claire gâche un peu la première lecture, il est très agréable de s'y replonger et de voir ce qui nous avait échappé. Quelques points noirs subsistent tout de même : L'ambiance (bien que très bien traitée) ne suffit pas à cacher les lacunes du scénario (il ne se passe pas grand chose, en fait). De plus, je trouve la fin un peu frustrante (qu'ils crèvent tous dans une explosion nucléaire HAHAHAHA!). En résumé c'est le manque d'action qui plombe un peu le récit (dommage, pour une fois qu'il n'y avait pas de scène de cul gratuite...).

06/10/2004 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

"Spirit of Wonder" (du même auteur, bien sûr) déjà me laissait un peu dubitatif. Quoique plaisant, l’ambiance créée était un élément majeur de l’appréciation qu’on pouvait avoir sur cet album. Tellement majeure même, qu’on pourrait presque penser qu’elle est développée au détriment de l’histoire. Ici c’est pire, car l’ambiance est encore plus primordiale. Certes, cette Venise imaginaire a ses charmes. Certes aussi, le graphisme de l’auteur est très séduisant (on dirait d’ailleurs bien que la collection s’articule particulièrement autour de cet axe-là). Mais outre le fait que les aventures de Mariel Imari, détective en instance d’héritage luxueux, ne représentent que quelques tranches de vie très partielles, ce qui a surtout handicapé ma lecture c’est la narration : c’est bien simple, on a vraiment du mal à suivre. Le passage de scène a scène est souvent très peu clair, et certaines séquences sont assez incompréhensibles. Ajoutons à cela que les histoires ne sont pas franchement passionnantes, qu’elles finissent parfois un peu en eau de boudin ; saupoudrons de quelques fautes de conjugaison assez énormes (pour une collection qui se veut intimiste et bien faite, ça ne fait pas vraiment sérieux), et on obtient un ouvrage dont on se passe très bien.

02/10/2004 (modifier)