Coeurs à louer (Fou de toi)

Derrière une couverture racoleuse se cache un récit à base de blablas et d'un tout petit peu de sexe pudiquement masqué derrière les lumières éteintes. Le blabla en question, c'est celui d'une poignée de jeunes italiens branchés, adeptes d'art moderne et de soirées branchouilles. Problèmes de couples, problèmes de cul, problèmes relationnels... En fait, on s'en fout. On s'en fout parce que c'est plutôt chiant à vrai dire. Le dessin n'est pas moche, un peu d'inspiration comics, je trouve. La mise en page est par contre très peu aérée, rendant la lecture peu fluide et peu agréable. Les dialogues sonnent très artificiels et il n'est pas toujours facile de les suivre. Mais comme dit plus haut, globablement, on s'en fout parce que ces personnages qu'on suit là sont sans charisme, sans intérêt. Ils sont beaux, ils sont cools, l'un d'entre eux est gay ou bisexuel qui sait ce serait encore plus cool, les autres forment différents triangles amoureux, mais on ne s'y attache pas du tout. Et le récit se termine comme il a commencé, abruptement, sans que j'ai eu l'impression de suivre une vraie histoire avec un début ou une fin.

20/04/2010 (modifier)

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Coeurs à louer me faisait penser à un petit film sorti il y a bien des années qui s'intitulait "2 garçons, une fille, trois possibilités". La couverture est un rien aguicheuse mais réellement trompeuse. Franchement, il ne se passera rien de vraiment érotique dans ce trio d'amis qui sont de jeunes italiens. Il est juste question d'une exposition de tableaux et d'une escapade à Paris. C'est le grand vide au niveau du scénario. Le dessin parvient tout de même à tenir la route avec une colorisation presque à outrance. Visiblement, il y aurait 3 tomes mais je me suis arrêté au premier. L'envie de poursuivre n'est pas présente. Je pense que le public a été déçu de la prestation de ces auteurs italiens qui manquaient véritablement d'audace. Pourtant, d'après l'Editeur, la série serait culte en Italie. Je n'y crois pas trop ...

19/09/2009 (modifier)

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Non, pas aimé, pas aimé... Comme l'a dit ThePatrick, c'est très très plat, du niveau d'une vieille série ringarde sur les amours adolescentes. marivaudages, ménage à trois... Qu'est-ce qu'on s'en fiche de savoir qui, de Francesca ou de Veronica, est le centromère qui réunit les deux "branches" que sont Enrico et Matteo ? En tous les cas, j'ai trouvé ça complètement froid. Et puis, le look "branché", enfin, très années 80 des personnages, berk berk ! Quant au dessin proprement dit, je le trouve un peu trop manga, mais pas assez assumé, pour être réellement intéressant...

04/02/2005 (modifier)

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En résumé : "Hélène et les garçons". Ce "manga à l'italienne" en a l'originalité, l'intérêt et la clarté. L'intrigue -- si on peut appeler le déroulement comme ça -- est passionnante au point qu'on en a les yeux qui se ferment tout seuls, et est aussi limpide qu'un baril de pétrole. Les tenants et aboutissants sont d'une clarté exemplaire, le tout est aussi dynamique qu'un vieux chat domestique obèse qui fait sa sieste, et la lisibilité aussi bonne le jour que la nuit. Le dessin est parfois très beau (Véronica, aaah, Véronica !). Dommage que ça soit tellement localisé. Bon point tout de même, la couverture aux superbes couleurs est assez fascinante.

17/04/2004 (modifier)

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Cette histoire reprend les personnages de De l'Autre Côté de la Nuit, des mêmes auteurs, mais je pourrai difficilement comparer car je n'ai pas lu ce dernier. Si je m'en réfère à la fiche, cette suite me paraît néammoins plus légère, dans le ton comme dans le graphisme. Quoi qu'il en soit, ce tome (tome unique ou une suite est-elle en préparation ?) est une petite merveille. Il n'y a pas vraiment d'histoire suivie, même si un petit mystère plane d'un bout à l'autre de l'album et lie entre elles ces tranches de vie. Mais le sujet en lui-même, c'est la vie quotidienne, les rapports d'amitié, d'amour, de désir, entre garçons et filles, et entre garçons... Des petites anecdotes fines et sensuelles aux dialogues succulents entre personnages attachants dans leur force de caractère et leur fragilité encore adolecente... Le quotidien de la jeunesse sur fond, à peine esquissé mais bien présent, de régime berlusconien. C'est un petit album léger dans le ton, mais émouvant... Très simple dans les thèmes mais passionnant... Mettant en scène des protagonistes ordinaires mais attachants... Une parfaite alchimie...

23/03/2004 (modifier)

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