Putain, c'est la guerre ! (Get Your War On)

Note: 1.4/5
(1.4/5 pour 5 avis)

Des personnages anonymes représentant l’Américain moyen commentent l’actualité de leur pays en crise depuis la chute des Twin Towers.


9/11 Format à l’italienne OuBaPo Strips Webcomics

Une série de strips réalisés par un jeune New Yorkais à partir de cliparts entre le 9 octobre 2001 et le 19 janvier 2003 et diffusés à l’origine sur internet. Les mêmes images sont réutilisées à l’infini pour créer ces saynètes à l’humour glacial qui voient l’Américain moyen sombrer dans la dépression et la folie face à l’actualité des Etats-Unis et du monde. Guerre au terrorisme, Liberté Immuable, affaire Enron, conflit israélo-palestinien et deuxième guerre du Golfe sont les sujets favoris de ces quidams anonymes pendus au téléphone.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2003
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série Putain, c'est la guerre ! © Denoël 2003
Les notes
Note: 1.4/5
(1.4/5 pour 5 avis)
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14/03/2004 | Cassidy
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L'avatar du posteur Noirdésir

Vraiment pas, mais pas du tout aimé. Franchement à éviter selon moi, et pour pas mal de raisons. D'abord au niveau graphique, c'est très répétitif et plus que lassant, 4 ou 5 images étant réutilisées d'un bout à l'autre, seuls les "dialogues" dans les phylactères changeant. En plus, la seule couleur utilisée, le rouge, rend encore plus hideux à mes yeux ces dessins, par ailleurs quelconques. Quant aux scénarii de ces petits strips, ils souffrent de plusieurs handicaps. D'abord, ils collent de très près à une actualité très datée dans le temps (l'après 11 septembre 2001), mais aussi dans l'espace. En effet, seuls les ferus de politique américaine de l'époque comprendront ce que l'auteur a voulu faire passer. A tout prendre, je préfère lire Le Monde Diplomatique ! Dont les articles, parfois franchement ironiques, sont beaucoup plus incisifs, compréhensibles, et drôles ! Et justement, à part un ou deux sourires, je n'ai jamais trouvé à rire dans ce petit volume à l'italienne, dont les dialogues, très vulgaires - je dirais ici inutilement vulgaires -, rendent les strips indigestes. Bref, aussitôt emprunté à ma bibliothèque, aussitôt rendu !

02/01/2013 (modifier)
Par cac
Note: 1/5
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Strictement aucun intérêt. Graphiquement très pauvre avec toujours l'utilisation des mêmes cases. Pourquoi pas mais au moins on fait passer un quelconque message dans ses strips. Mais non, Ress déblatère dans ses cases toutes rouges des tombereaux de gros mots gratuits et de réflexions politiques ou religieuses ni caustiques ni drôles. Je pensais que ce strip commencé un mois après les attentats du 11/9 pouvait donner quelque chose de dissonant dans le discours américain. Eh bien je n'ai pas terminé ce recueil inutile.

12/06/2010 (modifier)
Par Barthus
Note: 3/5

Effectivement, cela vieillit vite... Effectivement, c'est bourré de références à l'actualité et à la culture américaine... Bon, ça reste très drôle et politiquement fort incorrect.

28/05/2007 (modifier)
Par Alix
Note: 1/5
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Bon, avant de parler de l’humour assez douteux de cette BD, j’aimerais quand même attirer votre attention sur son plus gros problème : ces strips étaient à l’origine publiés sur un blog quotidiennement, et collaient donc à l’actualité du jour. Ils font souvent référence à un événement télévisé bien particulier, un discours de Bush, un attentat en Afghanistan, … et du coup en lisant ça hors contexte, 3 ans après, on se sent un peu à côté de la plaque, et beaucoup de strips sont incompréhensibles. Comme en plus c’est pas toujours drôle (c’est le moins qu’on puisse dire), et très grossier (j’ai lu ça en VO, et il doit y avoir en moyenne 2 fuck, 3 shit et 5 bastard par phylactère), je me demande bien pourquoi Denoël a décidé de publier ce désastre en France.

23/05/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 1/5

Les attentats du 11 septembre 2001 et leurs conséquences plus ou moins directes ont fait couler presque autant d’encre que de sang. Journalistes, analystes politiques, humoristes, chanteurs, écrivains, nombreux sont ceux qui y sont allé de leur petit commentaire sur le terrorisme islamiste et l’anti-terrorisme dabeulioubouchiste. Dans le lot, beaucoup d’opportunistes simplement désireux de récupérer un sujet vendeur pour faire un peu de pognon et de prestige facile. Pas besoin de pondre quelque chose de qualité : parlez du 11 septembre 2001 dans votre truc, ça suffira pour que les médias parlent de vous. David Rees est-il de ces opportunistes ? Je serais tenté de dire oui. Voilà un gars qui a réussi à publier un recueil de strips d’humour qui ne fait jamais rire et dont il n’a pas dessiné une seule case (il a simplement récupéré des cliparts). Bon, sur ce 2ème point, je ne dirai trop rien, l’idée est pas plus bête qu’une autre et les amateurs d’OuBaPo trouveront peut-être même ça génial ; par contre, le manque de drôlerie de la chose, lui, me contrarie nettement plus. L'humour noir, je suis plutôt bon client en général, mais à condition que ce soit de l'humour drôle quand même. Rees reste constamment dans le "15ème degré branchouillé", dans la provoc’ en toc, dans le « soyons cynique, mais pour de faux, faisons semblant qu’on peut en rire alors qu’on ne devrait pas ». Si son message était « finalement, face à toute cette horreur absurde, j’ai pas vraiment envie de rire », il aurait pu faire mille autres trucs que du strip humoristique pour parler des guerres actuelles et des magouilles du fils Bush et de ses sbires. Même quand il tient une vanne qui pourrait faire mouche, il la flingue lui-même : alors qu’il devrait en faire la chute de sa blague, dans la dernière case du strip, il préfère la placer dans l’avant-dernière, puis tout casser en concluant son strip sur une réplique complètement conne, pitoyable, foireuse, pas drôle, lourdingue, histoire d’en remettre une bonne grosse couche, comme s’il tenait à réexpliquer chaque fois à ses lecteurs à quel point il était ironique, caustique, critique… Parfois, on dit « Les strips, en lire 1 ou 2 de temps en temps ça va, mais tout un album, c’est lassant ». Ici, on est déjà lassé au bout d’1 ou 2 ; 111 à la suite, c’est carrément très, très pénible. Bref, traiter l’actualité sur un mode comique et caustique et s’en prendre au gouvernement Bush, c’est très bien, il y a des gens qui le font avec talent et drôlerie comme Michael Moore ou même Les Guignols de l’Info, mais Rees, lui n’apporte pas grand’chose à cette cause. Les droits d’auteur générés par le bouquin sont reversés à une association qui désamorce des mines anti-personnel en Afghanistan. A vous de voir s’il n’y a pas meilleur moyen d’aider cette cause que de payer 10 euros pour ce petit bouquin sans intérêt (et très bêtement traduit, en plus).

14/03/2004 (modifier)