Récré A3
Vous pensiez connaître les héros de vos dessins animés préférés Que nenni ! Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur eux et découvrez-les enfin sous leur vrai jour
Génération Albator Parodies et pastiches
Depuis son arrivée sur Terre, Actarustre écrase tout ce que Minablos et Hydargus lui envoient Véritable fléau pour les Veglans, Actarustre l’est aussi pour la gente féminine. Dès qu’un jupon passe, c’est parti pour le plan drague ! Quand Candide arrive au Centre, notre tombeur va tout mettre en oeuvre pour la séduire. Mais il subira la concurrence d’Albatard, le ténébreux corsaire de l’espace !
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| Date de parution | 02 Juin 2021 |
| Statut histoire | Strips - gags 2 tomes parus |
Les avis
Récré A3 se présente comme une parodie déjantée des dessins animés cultes de la génération Récré A2, en particulier Goldorak, Albator et Candy. L'idée est de détourner les codes de ces séries japonaises des années 70 et 80 pour en faire une comédie absurde et pleine de clins d’oeil. Le dessin de Boris Beuzelin, qui se cache ici sous le pseudo éphémère Yockwan, fonctionne bien avec ce ton parodique. Il adopte un style chibi (petits bonshommes à grosses têtes rigolotes), à la fois caricatural et expressif, et la colorisation apporte une vraie vitalité à l'ensemble. Malheureusement, si l'intention de la série est claire, le résultat ne touche pas les deux publics que la série aurait pu viser. Le ton, volontairement potache et irrévérencieux, rappelle une ambiance de déconne un peu primaire de cour de récré : cela pourrait amuser des préados. Mais les nombreuses références ne parleront qu’aux lecteurs ayant suivi ces dessins animés à la fin des années 70 et début 80. Et pour ce public, l'humour est souvent trop bas de plafond. Certaines planches se terminent même sans que je sois sûr qu'elles contiennent un gag, et n'avancent pas davantage le fil rouge de l'intrigue. De plus, Actarustre, version vulgaire et narcissique d'Actarus, est trop central et agace plus qu’il ne fait rire. L'humour fonctionne un peu mieux dans les seconds rôles que dans la parodie frontale des personnages principaux. J'ai apprécié les Sylvidres, avec le caractère que les auteurs leur ont donné, et un peu Minos et Albator, même si on s'en lasse rapidement. Les autres personnages laissent plus indifférent, notamment la parodie de Candy, lisse et peu utile à l’histoire. Le second tome introduit davantage de références, notamment du côté des méchants, et on peut s'amuser à essayer de toutes les reconnaître. Mais quand moi-même qui suis de la bonne génération, je n'ai pas su identifier la méchante blonde et son Golemeuh, au cœur de plusieurs gags, j'imagine que la plupart des jeunes lecteurs contemporains doivent passer complètement à côté de ces clins d'oeil et de nombreux aspects de l’intrigue. La série a le mérite d’assumer son délire et de proposer un bref moment de nostalgie, mais cet hommage parodique est trop rarement drôle pour un lecteur adulte, et il ne parlera guère aux plus jeunes, pourtant potentiellement les plus réceptifs à ce type d'humour.
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