Silver Surfer - L'Obscure Clarté des étoiles (Dangerous Artifacts)

Note: 5/5
(5/5 pour 1 avis)

Une mystérieuse comète, constituée d'une énergie en apparence inépuisable, s'apprête à rentrer dans notre galaxie.


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Galactus et Thanos font tous deux appel à leurs propres agents pour les aider à conquérir cette nouvelle source d’énergie. Le premier confie cette tâche au Silver Surfer, le second à la cupide mercenaire White Raven…

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Février 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Silver Surfer - L'Obscure Clarté des étoiles © Panini 2024
Les notes
Note: 5/5
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19/10/2025 | nisaY_keciC
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Un bijou absolu, à la fois graphique et éditorial. Cette édition Marvel Prestige de Silver Surfer : L’obscure clarté des étoiles est une redécouverte magistrale du one-shot culte de 1996 (Silver Surfer: Dangerous Artifacts) signé Ron Marz et Claudio Castellini. Dès les premières pages, on est happé par la beauté du dessin. Castellini livre ici un travail d’une précision incroyable : anatomies parfaites, perspectives vertigineuses, planètes et galaxies rendues avec un sens du détail presque baroque. Chaque case est pensée comme une composition complète, et le grand format choisi par Panini met parfaitement en valeur cette dimension presque “monumentale” de son art. Mais ce qui rend cette édition exceptionnelle, c’est son choix du noir et blanc. À l’origine, la version américaine était sortie en couleur, dans un format plus standard. Or, Castellini lui-même avait conçu son travail pour être vu en noir et blanc, en jouant sur les ombres, les contrastes et la lumière. La colorisation d’époque avait littéralement étouffé son trait — à tel point que la première édition avait été très critiquée pour ça. Ici, Panini a corrigé le tir en proposant une édition restaurée et supervisée par l’auteur lui-même, qui a nettoyé ses planches originales pour leur redonner l’intensité et la clarté qu’il voulait à l’origine. Le résultat est bluffant : la finesse du trait, la puissance des noirs, la lumière qui se dégage de certaines pages… tout est sublimé. C’est une œuvre qui se lit presque comme un artbook narratif, où le scénario de Marz — simple mais efficace — sert surtout de cadre pour admirer le talent graphique de Castellini. Certains pourront trouver l’histoire un peu convenue, mais franchement, devant une telle maîtrise visuelle, on pardonne tout. Un mot aussi sur la fabrication : papier épais (170g), grand format, impression soignée, dos toilé noir… c’est une édition qui respire le respect du travail original. L’obscure clarté des étoiles dans ce format noir et blanc, c’est le Silver Surfer dans toute sa splendeur cosmique, vu à travers les yeux d’un artiste qui a enfin pu montrer son œuvre telle qu’il l’avait imaginée.

19/10/2025 (modifier)