Giunchiglia

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Giunchiglia est née d’une relation entre Cernunno, roi du peuple de la forêt et Margareth, soeur du perfide Cromwell.


Auteurs italiens Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

Un amour impossible pour l’entourage de Margareth qui fut accusée de s’accoupler avec le démon. Quand il vit la progéniture au corps étrange, avec une queue et des cornes, Cromwell décida de la tuer. Cernunno réussit cependant à la sauver en l’emmenant dans la forêt. Margareth mourut tout de suite après leur départ. Giunchiglia fut alors accueillie par le peuple de la forêt et consacrée aux dieux, faisant d’elle celle qui devait gouverner le royaume d’Irlande sur le trône sacré de Phal.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Octobre 2007
Statut histoire Une histoire par tome (série abandonnée) 2 tomes parus

Couverture de la série Giunchiglia © Clair de Lune 2007
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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07/10/2025 | Ro
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Par cac
Note: 2/5
L'avatar du posteur cac

J'avais oublié que j'avais le tome 1 dans ma pile à lire depuis un moment. Lecture faite et assez rapide. Rien de très élaboré sur le plan de l'histoire qui mélange Fantasy et érotique. D'ailleurs, c'est assez rare, le résumé ne décrit pas ce qu'il se passe dans les pages mais le contexte, les parents de l'héroïne etc. qui ne sont pas évoqués dans l'album... Giunchiglia (à plusieurs reprises mal orthographié y compris sur la 4ème de couverture) est une jeune créature quasi humaine à l'exception d'une petite queue de diablotin et de cornes. Elle a la caractéristique de déambuler à poil tout l'album sans que cela dérange grand monde dans cet univers où les gens nus cohabitent avec d'autres habillés. Elle doit accompagner sur une île un gars ensorcelé à tête de singe pour qu'il puisse retrouver son apparence humaine. On y croise pirates et peuple d'hermaphrodites guerriers, nus également. Je retrouve les défauts du dessin que j'avais noté dans mon avis sur Contrôle de peau lisse du même auteur, à savoir des proportions anatomiques très hasardeuses. D'ailleurs une des personnages dit qu'elle a été rejetée par sa famille car elle est disproportionnée avec une trop grosse tête. A croire que l'auteur lui-même conscient de ses problèmes de dessin s'en amuse. La colorisation reste correcte. Les phylactères m'ont également paru inutilement énormes par rapport à la quantité de texte à l'intérieur. 1.5/5.

07/10/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Giunchiglia est une jeune hybride humaine, fille du roi du petit peuple. Par amour pour un prince humain (qui, lui, ne partage pas ses sentiments), elle est la cause d'une malédiction qui transforme le prince en singe. Condamné à rester à ses côtés jusqu'à la levée du sort, il l'accompagne dans une fuite poursuivie par deux membres du petit peuple qui veulent ramener la princesse à son père. Leur périple les mène à croiser pirates, amazones et autres dangers. Cette série d'aventure fantasy mise avant tout sur l'érotisme. Dans le premier tome, presque toutes les femmes sont nues ou à moitié dévêtues, comme si cette nudité permanente était une norme de l'univers, alors que les hommes restent bien habillés. Le scénario de ce premier volume, bien que vaguement fantasy, est centré sur l'érotisme, orbitant autour de la virginité de Giunchiglia tandis que tous les autres personnages au contraire s'en donnent à corps joie. Le second tome se tourne un peu plus vers l'aventure et atténue légèrement cette omniprésence du sexe, mais le sexe demeure au cœur du récit. Il faut reconnaître à Giuseppe Manunta un vrai talent de dessinateur : ses personnages, surtout féminins, sont expressifs et séduisants, et la colorisation est soignée. Les décors manquent parfois d'ambition, mais l'ensemble reste plaisant visuellement. Les scènes érotiques, bien que peu excitantes, sont au moins bien dessinées. On reste toutefois dans un registre d'érotisme sage : pas de pénétration visible, les sexes sont majoritairement dissimulés, et tout reste relativement soft. En revanche, le scénario est d'une faiblesse affligeante. Le premier tome se résume à une intrigue creuse et des interactions artificielles, dans un monde fourre-tout et sans le moindre enjeu crédible. Giunchiglia, héroïne éponyme, est une vraie cruche et paraît secondaire face à d'autres personnages plus marqués. Le second tome, qui semble improvisé, aligne incohérences et ruptures de ton : on ne sait plus si des jours ou des années se sont écoulés, les dialogues se contredisent, et certains rebondissements tombent du ciel, notamment un antagoniste introduit sans préparation qui débarque en fin d'album. La fin reste ouverte, sans doute faute de suite prévue. En somme, Giunchiglia est une BD de série B : séduisante au premier regard grâce à son dessin soigné et sa sensualité affichée, mais creuse, incohérente et dénuée d'émotion. Un divertissement érotico-fantasy sans grand intérêt, qui promet beaucoup et ne tient presque rien.

07/10/2025 (modifier)