Les Magiciens d'eau

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Collectif humanitaire.


Auteurs espagnols Auteurs italiens Collectif Ecole Duperré Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Giraud-Moebius Hislaire / Yslaire La BD au féminin Les Arts Appliqués de Paris Les petits éditeurs indépendants Les sociétés à finalité sociale Ligne Claire Manara Style Atome Tardi

Quelques pointures du neuvième art donnent leur version du gaspillage, du manque d'eau, pour un album dont les droits sont cédés à la Fondation Balavoine (qui finançait l'installation de pompes et le creusement de puits en Afrique).

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1987
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Les Magiciens d'eau © Bandes Originales 1987
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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19/05/2025 | Noirdésir
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Bon, les albums collectifs sont très rarement intéressants. Forcément très éclectiques, avec peu d’espace pour chaque participant pour développer une idée. Tous ces écueils sont visibles ici, et globalement peu d’auteur ont totalement su tirer leur épingle du jeu et proposer quelque chose qui me satisfasse. Même si plusieurs participations sont intéressantes. Tardi parvient avec une vingtaine de vignettes à proposer quelques petites choses amusantes (avec une chute faisant référence à Adèle Blanc-Sec qui l’est tout autant). Margerin fait du Margerin, mais son histoire courte joue avec ironie et humour sur le thème et le fait bien. Vicomte propose une petite histoire simple mais bien fichue. Vuillemin donne en un dessin sa vision très noire et trash de la pénurie d’eau. Certains auteurs, comme Yslaire, Juillard, se contente de quelques dessins – plutôt jolis. Et puis il y a Giraud/Moebius, sans doute celui dont j’attendais le plus. Crédité en tant que Giraud en quatrième de couverture, signant ses trois page Moebius, son dessin passe effectivement de l’un à l’autre, d’abord dans un trait western très pur et très Blueberry, pour basculer peu à peu dans un univers plus contemporain, voire SF à la Moebius. Avec comme texte un discours du chef Indien Seattle. Une participation intéressante et originale en tout cas. Pour le reste, ça m’a grandement laissé sur ma faim. C’était à l’époque vendu au profit d’une œuvre humanitaire. Aujourd’hui que celle-ci ne peut plus en tirer profit, cet album ne garde qu’un intérêt de curiosité, au résultat très inégal. Note réelle 2,5/5.

19/05/2025 (modifier)