La Voie du glaive

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

2 gladiateurs se retrouvent mêlés dans une histoire de complot.


Au temps de Rome et de l'Empire Romain Les gladiateurs

Lento le tacticien, Sutura le flamboyant. Dans les arènes de Ravenne, les « Frères Furieux » sont de vraies célébrités. Et leur avenir s'annonce radieux, tandis que s'ouvrent à eux les sélections pour les jeux du Colisée. Rome : l'occasion de se faire un nom. Malgré tout, Lento n'entend pas arrêter ses petites combines parallèles et espère toujours faire fortune en marge des circuits légaux. Hélas, dans les bas-fonds, la violence n'a rien d'un spectacle. Ici-bas, on tranche pour tuer, pas pour briller.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Septembre 2023
Statut histoire Série en cours 1 tome paru
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série La Voie du glaive © Le Lombard 2023
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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23/04/2024 | Le Grand A
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L'avatar du posteur Le Grand A

Une lecture for plaisante pour ma part, il faut dire que je partais avec un à priori positif vu les auteurs du projet que sont Benoît Dellac (Hawkmoon, Nottingham), Vincent Brugeas (Irai Dei, Tête de Chien) et Emmanuel Herzet (Le Chant du Cygne), et qu’ils ne m’ont jamais déçu. Le pitch, vous l’avez lu, je ne vais pas faire dans la redite donc, c’est un buddy movie époque péplum, chose rare car je ne crois pas que l’idée ait déjà été exploitée. En tout cas cela tombe bien car j’apprécie ces deux genres. Les profils des deux compères, c’est du classique mais efficace, l’un est taiseux, réfléchi, stoïque, quand l’autre est plus exubérant, showman, fonceur, typiquement les profils de Titus Pulo et Lucius Vorenus dans la série HBO, Rome. Sauf que là les faux frangins Furieux se retrouve en position John McClane, « au mauvais endroit, au mauvais moment », et là le récit par à 100 à l’heure, de la course-poursuite sur plus d’une dizaine de pages dans les ruelles malfamées de Ravenne. Très plaisant à lire, déjà parce que c’est superbement mis en image par Dellac dont on commence à bien reconnaître le trait, le comparse Denis Bêchu fait le taf as usual aux couleurs, et en plus ce n’est pas juste « un tome d’intro » comme on a l’habitude de dire : les profils psychologiques sont bien posés et on sent les héros suffisamment intelligent et profond pour qu’il y ait de la place à des changements ou une évolution ; les enjeux sont définis mais comme je l’ai dit plus haut c’est mené tambour battant donc on ne termine pas ce tome 1 sur un « bon on a posé les bases du récit, on va pouvoir décoller dans le tome suivant », non là on a de l’action. Le seul bémol que j’aurai à apporter concerne l’illustration de couverture : je ne la trouve pas du tout réussie. La position des personnages, les proportions, les jambes, la police du titre… Meh, c’est pas très appâtant. Bien cool tout ça. Bon dessin, couleurs au poil, bons dialogues, bonne histoire, du pain et des jeux. Que demande le peuple ?

23/04/2024 (modifier)