Bug Hunters

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

1ère collaboration entre Arleston et Labrosse (Morea). Une BD cyberpunk aux couleurs flashy baignant dans une atmosphère de jeux érotiques plutôt sympa.


Auteurs canadiens Christophe Arleston Cyberespace : Mondes Virtuels Séries avec un unique avis

Hollow City, ses quartiers chics et protégés, sa zone franche, enclave hors des lois où tout est permis… C’est dans ce monde où règne la cybernétique qu’opèrent les Bug Hunters, Cyrielle et Malcom. Ils branchent leur cerveau directement sur l’ordinateur, laissant glisser leur esprit le long des circuits et décèlent les bugs, erreurs enfouis au cœur des programmes. Mais Malcom ignore les charmes de la belle Cyrielle pour courir se réfugier dans les bras virtuels des programmes érotiques qui abondent dans les bas quartiers de la zone franche. Cependant cette nuit là, il tombe sur un nouveau spécimen piraté qui finit par lui bloquer le cerveau, créant une dépendance pour progressivement le lobotomiser. Appelée au secours de son "collègue" Cyrielle va devoir s'allier avec l'abjecte Faval et affronter les services de Krydell, le maître des bordels des bas fonds, et les troupes de "la sainte mission de la quadrature".

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1996
Statut histoire Série abandonnée (peut se lire comme un one-shot) 1 tome paru

Couverture de la série Bug Hunters © Soleil 1996
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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28/07/2003 | Don Lope
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Par Don Lope
Note: 3/5

Cet album est une curiosité à beaucoup de niveaux, non seulement parce que c'est la première collaboration entre Arleston et Labrosse mais également parce que le thème SF / Cyber punk n'est pas un sujet qu'Arleston a l'habitude d'aborder (c'est d'ailleurs bizarre, deux de ses tentatives, Mycroft Inquisitor et Bug Hunters, ont avorté). Mais ce bouquin est également particulier pour le traitement de la couleur qui y est fait: Labrosse a travaillé en couleur directe et sa palette chromatique, volontairement flashy, très années 70, n'est vraiment pas du meilleur goût. C'est à mon avis ce qui a tué cette série dans l'oeuf parce que Labrosse y démontre un vrai talent (pour ceux qui aiment ce style de graphisme), notamment lorsqu'il s'agit des dessiner des femmes en tenue légère, lorsqu'elles ne sont pas nues, harnachées et sanglées de cuir! On retrouve beaucoup des thèmes d'Arleston: une ambiance érotique (Feux d'Askell), une histoire ou la femme porte la culotte et sauve les miches du héros (Lanfeust, les feux) et une méfiance vis à vis de certaines sociétés secrètes bien pensantes personnifiant la religion dans son ensemble (Les maîtres cartographes, les forêts d'Opale ou le chant d'excalibur), conséquence de l'éducation jésuite du sieur Arleston. Le tout est par contre beaucoup moins humoristique que ses autres séries. Bref, un bouquin qui vaut le coup d'oeil à mon avis malgré les couleur ... hum ... spéciales, l'achat peut-être vu qu'en occase son prix ne doit pas dépasser les 6 ou 7 euros.

28/07/2003 (modifier)