Diabolo Menthe

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Adaptation du film éponyme par Diane Kurys en personne.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Adolescence La BD au féminin Paris Séries avec un unique avis Vu au cinéma

Paris, 1963. Anne a 13 ans et entre en quatrième au lycée pour filles Jules-Ferry avec sa soeur aînée, Frédérique, qui entre, elle, en seconde. La vie au lycée est rythmée par les cours plus ou moins ennuyeux, les punitions, etc. Mais surtout par les copines, les premiers flirts, les boums et l'éveil à une conscience politique. C'est l'âge de toutes les rébellions contre l'autorité parentale ou scolaire dans un monde en plein bouleversement.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 30 Septembre 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Diabolo Menthe © Dargaud 2022
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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12/10/2022 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai trouvé ce récit d’une ennuyeuse monotonie. Pas de temps fort, pas de passage marquant, pas de trait d’humour qui fait mouche, pas d’émotion… En clair, je me suis fait chier. Je ne saurais dire si j’ai vu le film à l’époque mais si c’est le cas, je n’en garde aucun souvenir. La bande dessinée prendra le même chemin. Pourtant, le fait de suivre le quotidien de collégiennes au début des années ’60 aurait pu donner lieu à une agréable étude historico-sociologique. Quelle étaient les mentalités de l’époque, quels étaient les centres d’intérêt, quelle était la place de la femme ? Autant de questionnements potentiels mais qui ne sont que très peu explorés au profit d’un quotidien morne et plat. Ces gamines (13 et 15 ans) ont des préoccupations de gamines (les premiers flirts, les règles), se chamaillent comme des gamines et vivent une scolarité classique de gamines de leur âge (les prof sont toutes des sadiques ou des idiotes, les parents sont chiants, etc… ) Au niveau du dessin, j’ai eu à plus d’une reprise bien du mal à distinguer une sœur de l’autre. Quant aux décors, dans leur style faussement naïf, je ne peux pas dire qu’ils m’aient charmé. Enfin, les expressions de visage sont soit inexistantes soit difficiles à déchiffrer. Dans une scène où un des personnages relate un fait divers dramatique, les expressions de son visage sont tellement neutres que si on remplace les textes des phylactères par le mode d'emploi d’un fer à souder, ça colle tout aussi bien ! Mais le gros problème de ce livre, à mes yeux, c’est le rythme. Tout se déroule au même rythme, sans tension, sans passion, sans vivacité… c’est chiant. Je suis désolé, je ne trouve pas d’autre mot : c’est chiant. Peut-être que le film était mieux (je le suppose, sinon j’aurais du mal à en comprendre le succès) mais cette bande dessinée ne m’a clairement pas donné l’envie de le découvrir. Gros, gros, gros bof.

12/10/2022 (modifier)