Everything

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Une nouvelle forme de roman graphique à la croisée de Twin Peaks et Leftovers.


Auteurs britanniques

Dans le Michigan des années 1980, les habitants de Holland se ruent à Everything, un centre commercial flambant neuf où chacun peut trouver ce dont il rêve. Mais l'excitation de l'ouverture se transforme rapidement en frénésie consumériste. Quand des incendies et des explosions violentes aléatoires se déclenchent, certains commencent à soupçonner Everything d'en être la cause.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Avril 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Everything © 404 éditions 2022
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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19/05/2022 | grogro
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Par grogro
Note: 2/5
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Ca arrive parfois : être déçu. Rololo, j'aurais pourtant tellement voulu aimer cette BD... Bon, je ne sais plus trop comment j'en ai entendu parler, mais toujours est-il qu'après sa sortie, elle fut très rapidement épuisée. Ca déjà, ça sentait bon. Et puis le livre en lui-même : beau papier, chouette format, travail d'édition soigné... Les dessins sont sympas, mais non exempts de maladresses, capables d'attirer un type comme moi, rétif habituellement aux comics made in USA. En fait, ici, on est davantage chez Charles Burns ou Mezzo que chez Stan Lee, aussi bien dans la forme que dans le fond. La mise en couleur est également remarquable. Les tons sont francs et parfois criards sur certaines pages, conférant à l'ensemble un parti-pris graphique assez tranché et assumé. Malheureusement, je me suis un peu emmerdationné à la lecture. Si la narration prend son temps, ce que j'aime assez en principe, elle ne réserve en revanche aucune surprise. Pas d'effet de manche, rien. On sent venir le truc, même assez prématurément, et le truc arrivant, on n'est pas surpris. A la limite, on est presque surpris de ne pas être surpris. De plus, cette histoire reste en surface. Prenant comme cadre un supermarché (Everything) qui tente de contrôler l'esprit des gens afin de les abrutir de bonheur par la consommation (thème récurant), le scénariste ne fait guère d'effort pour en sortir, du cadre. Là, j'ai tout dit, et il n'y aura rien de plus. C'est tout juste si cette histoire de Vroms parviendra à nous faire lever un sourcil tellement elle n'apporte rien au récit en dépit de son apparente incongruité. Les personnages sont éculés. On les as déjà croisés mille fois, dans des BD, des films, des romans, peu importe. Tous les éléments de cette BD semblent juxtaposés à la va-comme-je-te-pousse. L'assemblage est approximatif et superficiel. Bref ! La sauce ne prend pas. Et là, je n'ai même pas envie d'en dire plus tellement je suis déçu.

19/05/2022 (modifier)