Le Fils du roi

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Un personnage et un destin hors norme. (voir Longue Vie et Mater qui développent le même univers)


L'oeil unique Les petits éditeurs pendant la pandémie Séries avec un unique avis

Longue vie racontait la vie d’un homme qui, de modeste berger, devient un roi puissant. Cette véritable « saga », au sens littéral, s’achevait sur la mort du roi et l’héritage qu’il laissait à sa descendance, après une vie de péripéties et de batailles. Stanislas Moussé décide, dans ce deuxième opus, de nous raconter l’histoire de cette descendance, du fils du roi. Avec lui, c’est tout à la fois un nouvel héros qui se révèle, un nouveau destin qui se joue et le trait, le style, de Stanislas Moussé qui s’affirme, se renforce, frappe l’œil. Finaliste du Grand Prix de la Critique ACBD

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Novembre 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Fils du roi © Le Tripode 2020
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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16/03/2022 | Noirdésir
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Deuxième album publié par Le Tripode dans le même univers, après Longue Vie, même si de mon point de vue les deux albums sont indépendants. On y retrouve le même dessin accrocheur, au Rotring, fourmillant de détails, jouant sur un trait fin, méticuleux pour les décors (alors même que les personnages, leurs visages, sont plutôt moins fouillés). Le format a changé (beaucoup plus grand), et ce ne sont plus des dessins pleine page, mais il y a une sorte de gaufrier (irrégulier). Changement aussi au niveau de l’histoire. Si l’on est toujours dans un univers médiéval fantastique, je trouve que cet album joue beaucoup plus sur la poésie, l’onirisme. Moussé enrichit son univers, qui est toujours aussi violent par ailleurs. Voilà une œuvre très atypique, étrange, développant un merveilleux qui doit tout autant à ce qui est représenté qu’à la façon dont Moussé le représente : pour amateur de curiosités. Le Tripode (que je connais essentiellement pour les romans qu'il a publiés) s’affirme éditeur de « Littérature – Arts – Ovnis ». Nul doute qu’il faille ranger les albums de Stanislas Moussé dans la troisième catégorie.

16/03/2022 (modifier)