Athéna

Note: 1.75/5
(1.75/5 pour 4 avis)

Après s’être consacrée aux grands héros, la collection « La Sagesse des Mythes » s’attache dorénavant à présenter les dieux et déesses sans qui Ulysse, Hercule, Jason ou Persée n’auraient jamais pu briller. Athéna, déesse de la guerre, de l’artisanat et protectrice des efforts héroïques s’avère être la passerelle idéale pour ouvrir ce nouveau pan divin de la collection.


Auteurs espagnols La BD au féminin Mythologie Grecque

Une douleur insoutenable se déclare soudainement dans le crane de Zeus. Les battements de son cœur résonnent jusque dans ses tempes... La souffrance le traîne aux frontières de la folie et, pour se libérer de cette interminable torture, le roi olympien fait appel à Héphaïstos. Que son frère mette fin à cet immonde calvaire, qu’il lui fende le crâne et par ce geste achève son tourment ! L’impact, aussi terrible soit-il, laisse vite place à l’étonnement car, dans l’ouverture béante apparaît un être : c’est Athéna. Ainsi débute l’histoire de la plus sage des déesses. Suivront quelques événements fondateurs de son mythe, de ses démêlées avec Arachné, en passant par l’adoption d’Erichthonios, la débâcle avec les Gorgones et encore tant d’autres...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Mars 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Athéna © Glénat 2021
Les notes
Note: 1.75/5
(1.75/5 pour 4 avis)
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08/03/2022 | Odin
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Pas désagréable mais un album que je considère bien loupé pour une telle déesse. Je trouve que le récit manque cruellement de fil conducteur, le rendu fait malheureusement trop catalogue d’anecdotes. Alors attention, j’ai apprécié de les (re)découvrir (sa naissance, Arachné , son conflit avec Poséidon pour l’Attique et bien sûr son rôle auprès des nombreux héros de cette époque…). Cependant à l’issue de ma lecture, je n’ai rien retenu de vraiment consistant si ce n’est ce sentiment de sacrifice pour le personnage. Athéna méritait un meilleur développement. Dommage car le trait de Duarte fait parti de mes préférés dans la collection. Après lecture de nombreux tomes maintenant, j’apprécie énormément cette dernière mais je lui ferais un gros reproche, la mythologie Grecque est tellement riche que pour l’instant aucun album lu ne m’a paru tenir « seul » de a à z, on y trouve systématiquement certains passages sacrifiés (qui me frustrent sur l’instant) mais qu’on peut découvrir plus approfondis dans d’autres albums de la série. C’est le cas ici avec la naissance et la post face qui éclairent mieux des événements aperçus dans Les guerres de Zeus, même chose avec les albums sur Thésée/Dédale, La naissance/Les guerres … En fait, une collection très riche et intéressante mais où aucun album ne brille véritablement en solo (par contre ils se complètent pour ceux qui suivent ;), ça oscille entre le pas mal et le bof, Athéna avec sa forme narrative - histoires courtes - peine à subjuguer et fait office de bouche trou dans l’univers dépeint. 2,5

13/12/2023 (modifier)
Par Solo
Note: 1/5
L'avatar du posteur Solo

J'hésite à ajouter 1 étoile à ma note finale parce-que je suis comme un enfant lorsqu'il s'agit de parcourir des histoires sur la mythologie grecque. Plus objectivement, c'est pas facile de mettre 1 étoile alors que le dessin ne me rebute pas. La couverture est jolie. Mais ça serait gonfler ma note, parce-que c'est tout de même un travail ni fait, ni à faire. Le scénariste a monté un truc à la commande, le rendu est totalement impersonnel, froid comme un livre scolaire. C'est fluide parce-que c'est vide de substances. Le scénario n'a même pas été pensé. On enchaîne plusieurs histoires, indépendantes entre elles, et puis peu importe l'ordre des évènements. Le tout n'est même pas séparé par des chapitres (faut comprendre l'éditeur hein, ça coûte moins cher si y'a moins de papiers). Sur le fond, on creuse encore : c'est raconté sans aucune subtilité comme on raconte des anecdotes passagères et futiles. L'écriture est accessible parce-qu'elle est pauvre et ne dégage en rien l'intérêt que nous avons à lire un récit issu de la mythologie grecque. Le dessin est pas mal. C'est clean, on reprend le principe du corps esthétique parfait pour les dieux et héros grecs. C'est juste neutre, il n'y a pas de détails et trop peu de décors. Ca ne casse pas trois pattes à un canard, mais je ne veux pas blâmer davantage parce-que ça passe plutôt bien. Et puis pour couronner le tout, il y a une chose que je haïs le plus, c'est tout l'artifice marketing exploité au nom de la culture. Et là, on lit que Luc Ferry est aux manettes, homme respectable et cultivée, alors c'est forcément quali, non? Tsseuh! La postface est dénuée d'intérêt, on réussit à paraphraser le vide intersidéral du récit, c'est un comble. La couverture bling-bling avec ses lettres dorées et tout... Beuuurk! Ca serait bien d'arrêter de prendre les gens pour des cons. Et à propos de l'éditeur, sur ce coup là, je trouve qu'il ne faudrait pas prendre les cons pour des gens. Bref, je suis déçu de ma première lecture issue de la saga "La Sagesse des Mythes". Ouf, c'est de l'emprunt. Je veux bien qu'on vulgarise à tout-va, et on peut se dire que cette BD est destinée aux jeunes. Seulement, ne pensez pas que ce tome a une portée éducative, l'objectif étant simplement d'en vendre le maximum. Je continue d'en emprunter quelques autres de cette collection, mais ça part mal. Ne surtout pas acheter au prix fort.

28/06/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Après les héros, voici les dieux de l'Olympe, l'exercice est intéressant même si ça reste un travail de commande sans trop de génie et de psychologie pour fouiller l'âme complexe de ces Olympiens, mais c'est un bon album, et au vu de la note précédente, je me devais de rétablir l'équilibre. Honnêtement, Athéna n'est pas un personnage vers lequel je me serais précipité, en fait je préfère même la vie des héros grecs car ils sont bien plus intéressants, la vie des dieux est monotone, ils s'ennuient, font parfois n'importe quoi pour tromper cet ennui, et rien de bien marquant ne leur arrive vu qu'ils sont immortels. L'opportunité de lire cet album m'ayant été donnée, je n'allais quand même pas cracher dessus, et comme en plus j'aime la Mythologie grecque... C'est un album qui m'a intéressé à un degré peut-être moindre que d'autres tomes de cette collection "Sagesse des Mythes", j'en ai lu beaucoup maintenant, et s'il ne figure pas parmi mes préférés, il est toujours sympa de voir illustrés ces épisodes mythologiques. On suit donc les différentes phases des pouvoirs d'Athéna, fille de Zeus, une des grandes déesses du panthéon grec. La narration s'attarde sur quelques personnages moins connus, tel celui d'Arachné et son futur destin d'araignée, puis c'est l'aide apportée à Persée pour tuer la Gorgone Méduse et ses soeurs. On passe ensuite à une narration survolée qui résume des aides d'Athéna apportées aux grands héros que sont Jason, Achille ou Ulysse... jusqu'à son duel avec Poseïdon, propre frère de Zeus. Au final, ce n'est certes pas le plus passionnant des albums offerts par la collection, on assiste à une suite d'épisodes que je connaissais bien et que j'avais lu dans mes dictionnaires de Mythologie, c'est un peu plat mais la lecture n'en est nullement désagréable, elle est même très plaisante et c'est l'essentiel. La BD est bien servie par le dessin de Duarte qui n'est pas débutant dans ce domaine antique puisqu'il a déja oeuvré sur d'autres tomes comme Héraclès et Tantale et autres mythes de l'orgueil, sans oublier Maxence ; son dessin est clair, fluide et esthétique en s'inscrivant dans la ligne graphique de la collection Sagesse des Mythes.

20/05/2022 (modifier)
Par Odin
Note: 1/5
L'avatar du posteur Odin

Dès son lancement, j’ai immédiatement aimé ce concept de la série “La sagesse des mythes”. Si le principe n’est pas nouveau, savoir Luc Ferry aux manettes de cette collection a tout de suite constitué pour moi la promesse d’une grande qualité éditoriale, tant le monsieur, outre sa culture hallucinante, a un talent de vulgarisation qui lui permet de transmettre son savoir avec efficacité et générosité. Evidemment, l’intérêt artistique de ces albums est limité. Disons le, le dessin est un travail de commande, sans beaucoup d’âme et sans le moindre génie. Mais la partie graphique assume son rôle de faire-valoir et sert efficacement le propos principal : la mise en images du mythe fondateur et l’analyse de fin de livre signée Luc Ferry. Ces analyses brillantes permettent d’apporter une autre dimension à l’album, on ressort de ces lectures avec le sentiment d’avoir réellement appréhendé ces concepts antiques fondateurs de notre civilisation. L’iconographie, pour qui s’intéresse un tant soit peu à l’art et à l’histoire, est un autre atout de ces rédactionnels: peintures, sculptures, dessins, reproductions, sont autant d’images qui font le lien entre ces extraits de la mythologie et le monde réel qui les a créés. Ces dossiers philosophiques (mais pas que) sont toujours au mieux passionnants, au pire intéressants. Alors pourquoi une étoile ? Parce que pour la première fois depuis le démarrage de cette collection en 2016, cet album m’a énormément déçu. Pas réellement de scénario à proprement parler, on assiste à une association bout à bout de scénettes avec Athena pour fil conducteur. On ne prend pas de réel plaisir à suivre cette “histoire” et on attend avec impatience la fin du tome (un comble) pour lire le dossier pédagogique signé Ferry. Et là, c’est le coup de grâce, il semble que le Monsieur n’ait lui non plus rien trouvé à dire sur la déesse de la guerre, il se contente de résumer les historiettes que l’on vient de lire, sans mise en abîme, sans contextualisation, bref : sans science et sans passion. Une véritable déception mais qui ne doit pas vous empêcher de découvrir d’autres tomes de cette collection qui ont pour la plupart bien plus à offrir que ce numéro.

08/03/2022 (modifier)