Arkham Mysteries

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

1922, dans la Nouvelle Angleterre imaginée par Lovecraft, dans la ville d'Arkham et l'université de Miskatonic. Un récit d'aventure avec ses villes (Salem, Innsmouth ou Dunwich), ses horreurs et ses créatures cachées.


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Auteurs espagnols H. P. Lovecraft

1919. En Mongolie, Seth Armitage ouvre une boîte de Pandore plus ancienne que l'humanité. 1921. Revenu avec une sorte d'horoscope tatoué dans le dos, il est engagé par l'Université de Miskatonic à Arkham pour y remplacer un professeur mort de manière suspecte. Et ce qu'il va découvrir, avec Skylark Duquesne, de l'Arkham Sentinel, et un nommé H. P. Lovecraft, a de quoi donner la chair de poule...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Janvier 2022
Statut histoire Série en cours 1 tome paru
Dernière parution : Plus de 2 ans

Couverture de la série Arkham Mysteries © Soleil 2022
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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10/02/2022 | PAco
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Par greg
Note: 2/5

C'est en tant qu'authentique admirateur de Lovecraft que je rends mon verdict sur ce premier tome (j'ai lu toutes les nouvelles de l'auteur de Providence, autant dire que je connais son style et son univers sur le bout des doigts). Cette BD se veut clairement un hommage à l'ensemble de la mythologie Lovecraftienne, en se posant dans l'univers qu'il a établi. Et cela commence très bien, en nous mettant immédiatement dans le bain : expédition disparue, commanditaire oriental, temple perdu, créatures invisibles et dieux anciens..Les 20 premières pages sont un pur chef-d'œuvre. Mais cela se gâte rapidement : l'auteur tente de faire son malin en nous confrontant à une pile de cadavre pour garder le mystère mystérieux. C'est simple, TOUS les témoins susceptibles de pouvoir nous en dire plus meurent plus ou moins mystérieusement tout au long du récit. De la même manière que tous les documents susceptibles de nous éclairer disparaissent de manière tout aussi mystérieuse. S'il est arrivé à Lovecraft d'utiliser ce genre d'artifices avec parcimonie dans ses récits, ici c'est toutes les 3 pages, après la 5ème mort suspecte et la 3ème disparition de documents, on commence rapidement à saturer. Perso je déconseille justement aux fans de Lovecraft, car c'est clairement les prendre pour des idiots, l'auteur étalant au final son ignorance de l'œuvre pour nous assener les poncifs qui la peuple de manière démultipliée. De la même manière que si Lovecraft faisait référence aux mêmes ouvrages (fictifs) assez souvent dans ses nouvelles, ici on nous les assène tous d'un coup. . Aucune subtilité.

10/07/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

On m'avait prêté cet album et je pensais le poster, mais j'arrive trop tard, Paco m'ayant devancé et il a bien fait. En fait je n'étais pas vraiment décidé car je ne suis pas trop fan du maître de Providence, et je n'ai sans doute pas une connaissance poussée de l'auteur comme j'en ai pour Edgar Poe que j'ai toujours préféré. Certes je trouve son fantastique horrifique plutôt fascinant mais ça ne m'a jamais emporté comme ont pu le faire les récits de Poe. L'idée d'utiliser des éléments importants de l'oeuvre de Lovecraft est en soi intéressante, comme la ville imaginaire d'Arkham mais aussi toute la panoplie horrifique qui entoure son oeuvre. Nolane prend soin de plonger dans cette mythologie lovecraftienne tout en faisant en sorte que ça soit accessible aux néophytes de cet univers. Cette enquête paranormale menée par un couple de héros cultive une étrangeté certaine et constitue une variation bien référencée de cet univers rempli de mystères, de culte antique, de créatures innommables et de phénomènes étranges. C'est une aventure sombre et glauque dans les tréfonds de l'ésotérisme et de la superstition. Le dessin de Garcia a l'air bien plus travaillé que sur La Terre des vampires, et semble convenir à ce type de bande, en forçant sur cet aspect étrange, même si c'est un graphisme plus épais et assez sombre dans l'ensemble, voire parfois pas toujours très lisible ; d'un autre côté, dans ce style de Bd issue d'un tel univers, il fallait s'attendre à beaucoup d'ombres. Ce premier tome plante l'ambiance nourrie d'un fantastique maléfique typique de Lovecraft, cette dimension de mondes mystérieux à l'horreur indicible se déploie, mais je trouve que l'intrigue avance avec peu d'ardeur, sans trop de rythme, c'est un peu paresseux et ça marque le pas, et d'autre part, la fin est un peu abrupte. Sans doute est-ce parce que comme je le disais, je ne suis guère attiré par cet univers, mais je n'ai pas été réellement emballé par cette première prise de contact, est-ce que j'essaierai de donner une seconde chance avec la suite (inévitable) ? je ne sais pas, on verra, en tout cas, je suppose que ça plaira beaucoup plus aux fans de Lovecraft.

11/02/2022 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
L'avatar du posteur PAco

Ayant été nourri à la littérature fantastique avec bien sûr du Lovecraft en veux-tu en voilà, c'est avec appétit et curiosité que je me suis lancé dans la lecture de cette nouvelle série. S'étant spécialisé dans la littérature populaire, fantastique et paranormale, c'est sans surprise que nous retrouvons Richard D. Nolane au scénario avec au dessin Manuel Garcia. Nos deux auteurs vont donc jongler avec tous les ingrédients qui font le bonheur des amateurs de Lovecraft. Aventure, mystères, monstres, folie, ésotérisme et superstitions sont donc au rendez-vous en suivant les pas mouvementés de Seth Armitage, professeur à l'université de Harvard. Ce dernier va perdre toute sa notoriété et sa crédibilité en voulant aider un de ses meilleurs amis disparu en Mongolie. Il va rentrer de ce voyage traumatisé, au bord de la folie, le dos tatoué d'un étrange énorme tatouage... C'est à Arkham qu'Armitage va finir par retrouver un poste en reprenant la chaire des religions et cultes disparus. Si la chance lui sourit pour ce poste, ce n'est que le début de nouveaux ennuis... Les amateurs de Lovecraft devraient facilement trouver leur compte dans cette série qui a bien intégré les codes et les ficelles qui ont fait le succès de l'auteur. Les ambiances noires et angoissantes des lieux sont omniprésentes, et on sent le danger tapis dans l'ombre de chaque case. Le dessin de Manuel Garcia est d'une grande efficacité et nous emporte volontiers dans cet univers étrange, dommage que la colorisation de Dijjo Lima n'emporte pas complètement mon engouement ; je trouve qu’elle manque de cohérence au fil des pages et certains effets informatiques ne sont pas des plus judicieux. Malgré ce petit bémol, j'ai passé un bon moment de lecture, et j'avoue attendre la suite de cette série pour peaufiner ma note en espérant la monter à 4. (3.5/5)

10/02/2022 (modifier)