Anatole & Léontine
La Résidence « Le dernier voyage » aurait pu être un paradis pour seniors en quête d'un repos bien mérité.
Ecole Emile Cohl Ecole Jean Trubert Format à l’italienne Les chieurs Troisième âge
La Résidence « Le dernier voyage » aurait pu être un paradis pour seniors en quête d'un repos bien mérité. Mais c'était sans compter le terrible Anatole qui s'amuse depuis déjà 15 ans à mener la vie dure au personnel et aux autres pensionnaires. Mais tout bascule lorsque Léontine, une nouvelle résidente, arrive dans la maison de repos et bouleverse son règne de terreur. Anatole aurait-il trouvé plus méchant que lui ? En tout cas, la rencontre de ces deux seniors promet de faire des étincelles.
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| Date de parution | 20 Janvier 2021 |
| Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
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On a là une succession d’histoires très courtes ou strips qui constituent un univers cohérent, dans un Ehpad, dans lequel nous retrouvons quelques petits vieux et petites vieilles récurrents, ainsi que le directeur de l’établissement. Et surtout Anatole, sorte de Tatie Danielle au masculin, vieux haineux méchant et sans scrupules, hypocrite, qui se moque des autres pensionnaires, les martyrisent, plus ou moins gratuitement. Aux deux tiers de l’album, une nouvelle pensionnaire le rejoint, Léontine (qui m'a fait penser à Mémé Femme Pratique), qui va rapidement s’avérer pire que lui, odieuse et malfaisante, au point que même Anatole pourra être choqué. Une sorte de guerre/ compétition entre eux deux va commencer, les victimes – tous les autres – ne changeant pas par contre. C’est inégal, mais globalement amusant. C’est de l’humour méchant sans être réellement trash, mais on peut trouver jouissif de voir ces petits vieux se transformer en infectes personnes sans scrupules ni mobiles. Et le dessin, tout mignon, accentue le décalage entre la noirceur de leurs actes et l’aspect presque enfantin de leur représentation.
Lapuss' se spécialise en séries humoristiques et autres parodies et pastiches, et s’intéresse dans cet album à la vie en maison de retraite. L’humour est plutôt caustique et méchant, Anatole étant une sacrée tête à claques. Comme d’habitude avec ce genre de recueil, la qualité fluctue, mais je dois avouer avoir bien rigolé sur certains gags (voir page 19 dans la galerie par exemple). L’auteur arrive à se renouveler sur 65 pages, malgré les contraintes thématiques… bon, je déconseille quand même une lecture en une fois sous peine d’indigestion, c’est plutôt le genre d’album à feuilleter de temps en temps. La mise en image est mignonne comme tout et les couleurs (aquarelles ?) très jolies. Pas mal du tout dans le genre gags en une page. A découvrir…
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