Soeurs d'Ys - La malédiction du royaume englouti (The Daughters of Ys)

Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)

Ys, est une ville d’une beauté merveilleuse avec son palais et ses jardins aux milieux des mers.


Auteurs canadiens Bretagne Contes funèbres La BD au féminin Mythologie celtique

Leur souveraine, Malgven, « Reine du Nord » a utilisé sa magie pour maîtriser les monstres marins et ériger de grands murs qui protègent la cité des eaux tumultueuses. Après son inexplicable mort, ses filles s’éloignent l’une de l’autre. Rozenn, l’héritière du trône, passe son temps sur les landes à communier avec les animaux sauvages, tandis que Dahut, la plus jeune, jouit des splendeurs de la vie royale et tue sans regret ses amants au petit matin. Plus leurs destinées s’opposent et plus Ys se fragilise. Les écluses ne protègent plus la cité confrontée aux assauts de la mer, quel secret cachait la Reine ? Telle l’Atlantide, Ys est-elle condamnée à sombrer dans les abysses ? Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Septembre 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Soeurs d'Ys - La malédiction du royaume englouti © Rue de Sèvres 2020
Les notes
Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)
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26/10/2020 | Alix
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Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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« Soeurs d'Ys » est un conte inspiré d’une ancienne légende bretonne, adaptée ici par… un Américain (Matthew Tobin Anderson) et une Canadienne (Jo Rioux) et bon sang que c’est beau. Il y est question de « Ys », ville puissante d’une beauté incomparable, mais bâtie sur de terribles secrets. Les deux princesses héritières se déchirent quant aux méthodes utilisées, alors que le roi sombre petit à petit dans l’apathie, jamais vraiment remis de la perte de sa femme. Comme tout conte digne de ce nom, impossible de ne pas faire de parallèles avec notre monde : corruption et trahisons nécessaires pour bâtir un tel empire, impact de la cupidité humaine sur l’environnement, et futilité d’une telle réalisation sur le long terme. Le manichéisme, assez présent tout au long du récit entre les deux sœurs, s’efface habillement lors d’un dénouement que j’ai trouvé très juste et touchant. La réalisation est exemplaire. La narration est fluide (j’ai englouti les 213 pages d’une traite), les textes se font discrets et laissent souvent place aux superbe dessins de Jo Rioux… les couleurs m’ont particulièrement enchanté. Un album indispensable si vous aimez les contes un peu noirs.

26/10/2020 (modifier)