Sous le Paradis

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Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Recueil de fantasmes.


Auteurs italiens Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

Hommage à "L'Homme qui aimait les femmes" (de François Truffaut), cet album est un recueil de douze histoires courtes où les femmes occupent la place centrale et se croisent au gré des pages. Son titre, référence à la beauté de la sexualité et à son opposé, l'Enfer, conduit à un final souvent amer. La variété des histoires donne au lecteur et à la lectrice la possibilité de s'identifier et de s'aventurer dans des fantasmes érotiques variés et joliment dessinés. "Sous le Paradis" est un album riche, élégant, excitant et regorgeant de réflexions sur la nature humaine. (Présentation de l'éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Novembre 2019
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Sous le Paradis © Tabou 2019
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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05/09/2020 | Noirdésir
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Par gruizzli
Note: 3/5
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C'est dans la moyenne des BD X à histoires courtes que j'ai lues récemment, ni plus ni moins. Disons que ça ne dépareille pas dans le catalogue Tabou ! Je ne connais pas l'auteur dont j'aimerais lire aussi Les Arcanes de la Maison Fleury, mais il a un coup de crayon pas dégeu, même si on reste dans des standards du genre (croupes exposées, poitrine généreuse, …) et que la brièveté des histoires ne laisse pas toujours le temps de dévoiler quelque chose d'intéressant. Je note que quelques histoires sont très sympathiques, notamment dans le commentaire : la première, celle du psychologue aussi. D'autres ont des chutes rigolotes, mais dans l'ensemble c'est assez peu notable. Le genre de BD qui se laisse lire sans être remarquable. A découvrir pour les curieux.

13/02/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ayant découvert Gabriele Di Caro avec Les Arcanes de la Maison Fleury, je m'intéresse de près à ses créations, et j'ai pris le temps de lire cet album sur le stand Tabou lors de mon escapade angoumoisine fin janvier. Avec cet album, Di Caro rend un hommage aux femmes à sa manière, à travers 12 récits courts variés qui traversent les époques. Certains sont plus réussis que d'autres, certains sont très excitants car l'auteur sait y faire avec un dessin très reconnaissable (femmes aux croupes généreuses, hanches larges, poitrines volumineuses) au trait fin et surtout d'une très grande élégance. On est plongé dans un véritable délire sensuel, en partageant des moments érotiques parfois insolites, mais c'est bien le dessin qui met en valeur ces récits, rendant les scènes érotiques puissantes et vertigineuses, bref c'est d'une beauté incommensurable, les idées des sujets restant inégales. Di Caro explore le plaisir sous toutes ses formes, à travers différentes situations, le sexe est souvent décuplé en d'intenses tableaux évocateurs et des postures très variées, le tout transcendé par l'élégance graphique. Certaines chutes sont banales ou peu marquantes, mais l'ensemble est joliment enrobé grâce aux courbes féminines et aux formes volupteuses. Un petit régal, mais qui m'a moins séduit que Les Arcanes de la Maison Fleury.

23/02/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je ne sais pas si cet album est, comme l’affirme l’éditeur, un hommage au film « L’homme qui aimait les femmes » de Truffaut (même si la dernière histoire, qui donne son titre à l’album, y fait directement allusion, reprenant la scène de l’enterrement du personnage incarné par Charles Denner, tout en faisant le lien entre toutes les histoires précédentes, du moins entre toutes les femmes qui les avaient animées), mais c’est évident que Di Caro les aime, les femmes. Et qu’il sait les dessiner. En effet, en variant quelque peu son style graphique d’une histoire à l’autre, il dessine de très jolies femmes, aux formes très généreuses. La douzaine d’histoires composant ce recueil se déroulent dans des cadres historiques très différents (antiquité, moyen-âge, époque contemporaine), jouent aussi sur une colorisation différente d’une histoire à l’autre (une histoire est même en Noir et Blanc, faisant un clin d’œil aux pin-up de certains magazines ou certains films SM). Si l’ensemble est inégal, je dois dire c’est avec plaisir que j’ai découvert cet auteur italien. Son coup de crayon est vraiment chouette, l’anatomie des dames est belle et bien mise en valeur, les scènes de sexe sont très bien rendues, avec ce qu’il faut de sensualité pour les pimenter. Et je reconnais à Di Caro de réels efforts pour construire de petits scénarios – pas forcément hyper développés ni extraordinaires, mais le résultat est dans une très bonne moyenne du genre, et ce n’est pas que l’empilement de scènes de sexe. Voilà en tout cas un nouvel auteur italien publié par Tabou, auteur que j’espère retrouver sur d’autres albums. Celui-ci mérite qu’on y jette un coup d’œil, les amateurs du genre y trouveront sans doute de quoi les satisfaire. Note réelle 3,5/5.

05/09/2020 (modifier)