La Capote qui tue

Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)

À New York, un flic enquête sur une affaire de meurtres par arrachage du pénis, perpétrés par une créature bitophage et capotéiforme.


Auteurs allemands Gays et lesbiennes New York Policier, mais drôle

Pour la deuxième fois en deux semaines, un homme se fait trancher le sexe à coups de dents dans la même chambre du même d'hôtel de passe de New York, le Quickie. Chargé de l'enquête, l'inspecteur Luigi Mécaroni se rend au Quickie en compagnie d'un jeune prostitué. Celui-ci préfère que Luigi utilise un préservatif à lui plutôt que celui fourni par l'hôtel. Grand bien lui en prend : Mécaroni s'aperçoit en effet que la capote en question est douée de vie ! Il tente d'attraper la créature, mais ne réussit qu'à se faire manger la couille droite par le monstre. Mécaroni sait désormais que l'auteur de ces crimes sanglants (et sans glands) (ouah, c'que ch'uis drôle, décidément) est cette affreuse petite bestiole carnivore qui imite la forme d'un préservatif. Et pendant sa convalescence, le "killer kondom" fait 13 victimes de plus ! À peine sorti de l'hôpital, Luigi reprend l'enquête, bien décidé à choper le monstre qui l'a rendu unicouilliste. Pour cela, il possède un appât de taille ; mais est-il prêt à risquer son vit pour arrêter la capote qui tue ?

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1991
Statut histoire Une histoire par tome (série apparemment terminée) 2 tomes parus

Couverture de la série La Capote qui tue © Glénat 1991
Les notes
Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)
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03/02/2003 | Cassidy
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Par Thobias
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Un humour aussi dévastateur que grossier. J'adhère, j'adore. Il fallait quand même tout le génie comique de Ralf Konig pour nous faire gober cette histoire complètement absurde de capote tueuse (quelle idée à la con quand même! et pourtant ça marche). Le tout est très cru et le dessin particulièrement dégueulasse n'arrange pas l'affaire. La parodie du film noir est particulièrement efficace et les bulles imitant la voix off de ces films sont à mourir de rire. La scène sado-maso avec un travesti est à se pisser dessus tellement c'est drôle. Ce que j'aime en plus avec Konig c'est qu'il ne fait pas dans le sentiment: ses persos ne pensent qu'à baiser et tombent rarement amoureux. Ironie du sort le personnage qui éprouve des sentiments est...un acteur porno. La fin en mode délire complotiste fonctionne tout à fait étant donné l'absurdité des situations antérieures, plus importante sera la surenchère, plus ça fonctionnera.

22/05/2014 (modifier)