Nocturne vénitien (Nottetempo)

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Un pianiste classique revient en concert à Venise, le souvenir de sa jeune épouse décédée le submerge dans cette ville qui connut leur amour.


Auteurs italiens Douleurs intimes Les petits éditeurs pendant la pandémie Séries avec un unique avis Venise

Tout a commencé sur une île. Un lieu magique pour un artiste. Avec sa compagne Giulia, notre pianiste vit une période faste. En quelques semaines, il compose ses plus beaux morceaux. Ceux qui vont lui apporter le succès, la célébrité. Puis il y a le second coup de foudre : Venise. Il s'y installe, vivre son amour avec Giulia. Les jours heureux coulent doucement dans la sérénissime. Le mystère, la magie, la beauté de la ville nourrissent sa créativité. Un succès international se dessine pour le pianiste. Les tournées mondiales s'enchaînent... Et le mal de Giulia se réveille. L'inspiration quitte l'artiste. Il la cherche, comme il cherche le fantôme de Giulia. Quelle issue trouvera-t-il dans la labyrinthe de ses pensées ? Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Mars 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Nocturne vénitien © Mosquito 2020
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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03/03/2020 | Alix
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Par Alix
Note: 4/5
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Cet album, premier en tant qu’auteur complet pour cet auteur Italien, suit la lente descente aux enfers d’un homme portant le deuil de son épouse. Il essaye de trouver un sens à sa douleur, et au fait que sa muse créative semble être morte en même temps que sa compagne. Il nous parle de ses doutes, de la peur qui l’assaille sans arrêt, de son sentiment de culpabilité… et du fait que sa femme lui manque terriblement, tout simplement… un album pas vraiment joyeux, donc. Le propos est en tout cas intéressant et habile, avec par exemple l’explication de son mutisme créatif, et du rôle de l’art dans la vie d’un artiste. La narration est très fluide, les planches contiennent peu de textes et de nombreuses cases contemplatives… à ce titre l’album se lit assez rapidement malgré ses 120 pages. Des passages oniriques remplis de symbolisme donnent un ton cauchemardesque au récit. La mise en image est magistrale. La mini bio de l’auteur sur le site de l’éditeur explique qu’il « utilise des techniques de peinture traditionnelles et numériques », et c’est vraiment le ressenti que j’ai eu en lisant l’album, avec un style suggérant de la peinture retouchée. En tout cas, l’esthétisme est au rendez-vous, je vous laisse admirer les magnifiques planches dans la galerie. J’imagine que le sujet sombre et introspectif ne va pas passionner tout le monde, mais moi j’ai beaucoup aimé.

03/03/2020 (modifier)