Tokyo therapy (Tôkyô counselor)

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Miwa Shinjo, psychologue clinicienne, emménage à Tokyo pour y installer son cabinet et les patients ne se font pas attendre.


Hôbunsha Médecine Seinen Séries avec un unique avis

Miwa Shinjo déménage pour ouvrir son propre cabinet à Tokyo. La jeune femme aide les déménageurs à décharger le camion, dans l’espoir de finir avant la tombée de la nuit. Un des déménageurs lui fait remarquer que son enseigne n’indique pas le nom de sa société. Miwa a en fait souhaité cela car elle ne veut pas que ses clients soient gênés en venant la voir. Miwa est en effet psychologue clinicienne et personne n’a envie d’être associé à des problèmes de cet ordre. En revanche, elle se montre très à l’écoute des gens, comme ce jeune homme qu’elle bouscule par accident et qui se montre très intéressé par la façon dont on peut guérir une personne de la dépression...

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Mai 2016
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Tokyo therapy © Komikku Editions 2016
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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17/02/2020 | Erik
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Par Erik
Note: 4/5
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J’aime bien ce type de manga qui est presque de nature professionnelle sur l’exercice de la psychologie. Ceux qui font des études de psycho pourront aisément le lire. On fait tout de suite connaissance avec une thérapeute très sympathique qui ne veut que le bonheur de ses patients. On aura droit dans le premier volume à trois cas distincts, à savoir la mère de famille qui n’arrive pas à faire son deuil, l’homme qui est violent subitement dans son couple par rapport à un fait de son adolescence, et enfin la victime d’une prise d’otage à l’étranger qui s’est très mal passée. Si le premier cas était plutôt classique dans sa résolution, les deux autres seront moins simples et plus inattendus. Le graphisme est très beau avec des personnages et des décors assez bien réalisés avec une bonne qualité dans l'édition. Cela rend la lecture assez agréable par rapport à sa fluidité. Il est vrai que les différents personnages ont de la consistance, à commencer par notre psychologue clinicienne qui n'hésite pas à dévoiler sa vie privée ou bien à critiquer les dires de son prédécesseur sur un cas. Il est vrai que cela ne plaira pas forcément aux membres de cette confrérie. Le pompon est certainement la scène où elle visionne une scène de caméra vidéosurveillance au mépris des lois concernant la protection des données personnelles. Certains troubles psychologiques seront mis en avant comme par exemple le syndrome de Horner, la schizophrénie, le syndrome de Münchhausen, la résistance du surmoi, les troubles de stress post-traumatique... A noter que cela se termine au second tome alors que cela aurait pu continuer aisément. C’est un peu dommage pour une fois qu’un manga était assez intéressant à tous points de vue.

17/02/2020 (modifier)