Le Goût de la papaye

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Odyssée d'un Thaïlandais dans une Europe en guerre.


Documentaires Séries avec un unique avis [Seconde Guerre mondiale] Europe de l'Ouest

Dès l'enfance, Sompong ne rêve que d'une chose : voir le monde. Très doué pour les langues étrangères, l'armée semble lui offrir les meilleures perspectives. À la fin des années 1930, il est choisi pour représenter la Thaïlande dans un programme d'échanges avec l'Allemagne. Après avoir rapidement appris la langue, il est enfin temps de voyager... C'est alors que l'Allemagne entre en guerre... Sompong est réaffecté en Italie. Le périple débute : d'abord le train pour Singapour. Puis le bateau jusqu'en Érythrée, Venise et Rome... où il arrive pour assister à un discours de Mussolini le 10 juin 1940 : l'Italie entre en guerre à son tour ! Dès lors, il va devoir regagner son ambassade à Berlin. Dans cette ambassade désertée dans une ville dévastée par la guerre, il va faire des rencontres décisives... Mais le périple ne s arrêtera pas là : il faudra passer par Vienne, Le Havre et New York avant de pouvoir retrouver la Thaïlande !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Avril 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Goût de la papaye © Steinkis 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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15/05/2019 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Dans son premier album, Elisa Macellari, illustratrice italo-thaïlandaise (oui, ça existe), nous livre l'histoire de son grand-oncle Sompong. De son enfance en Thaïlande à ses vieux jours en Italie lorsqu'il raconte son histoire à sa petite-nièce, nous suivons le parcours de cet homme de 1923 à 1945. C'est une véritable odyssée ; passionné par les langues, Sompong parvient dans les années 1930 à partir pour Berlin. La guerre éclate, et il va en Italie. Où Mussolini entre à son tour dans le conflit. Il repart à Berlin pour aider ses compatriotes à partir. A Vienne, il est pris, avec d'autres, pour des Japonais, puis enfermé... Avant de partir pour les Etats-Unis. Et encore, je ne vous raconte pas tout. c'est ainsi que nous voyons, par ses yeux, une guerre complètement incompréhensible, mais nous assistons aussi à la naissance d'un homme, via ses doutes, ses colères, ses amours aussi. Il y a une petite part de contemplation dans les planches, ce qui permet à la fois de respirer mais aussi au lecteur de se faire une opinion. Le style graphique de Macellari est un brin naïf, proche peut-être de l'illustration, mais elle a le mérite d'être plutôt aéré, clair, et immédiatement compréhensible. Sympathique.

15/05/2019 (modifier)