L'Athénée (O Ateneu (Brésil))

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Rio, années 1870. Le jeune Sergio, âgé de 11 ans, entre au prestigieux pensionnat l’Athénée, réservé à la fine fleur de l’aristocratie et de la bourgeoisie brésilienne. Le pensionnat est dirigé d’une main de fer par son directeur, Aristarco, qui mélange un certain paternalisme avec l’humiliation en public des élèves aux mauvais résultats. Sergio se retrouve plongé dans cet univers violent dont il ne maîtrise pas encore les codes, où les enfants ont le choix entre devenir victimes ou tortionnaires.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Adaptations de romans en BD Auteurs brésiliens Brésil Cà et Là Ecole

Rio, années 1870. Le jeune Sergio, âgé de 11 ans, entre au prestigieux pensionnat l’Athénée, réservé à la fine fleur de l’aristocratie et de la bourgeoisie brésilienne. Le pensionnat est dirigé d’une main de fer par son directeur, Aristarco, qui mélange un certain paternalisme avec l’humiliation en public des élèves aux mauvais résultats. Sergio se retrouve plongé dans cet univers violent dont il ne maîtrise pas encore les codes, où les enfants ont le choix entre devenir victimes ou tortionnaires. Au cours des deux années qu’il passera à l’Athénée, Sergio va se lier d’amitiés parfois troubles avec certains pensionnaires mais il va aussi se faire de dangereux ennemis, dans ce monde clos où les femmes sont presque absentes, à l’exception de Dona Ema, la femme du Directeur, dont Sergio va s’amouracher. Roman d’apprentissage par excellence, en partie autobiographique, L’Athénée est adapté d’un ouvrage écrit par Raul Pompeia en 1888, considéré comme un classique de la littérature brésilienne.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Octobre 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Athénée © Cà et Là 2017
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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06/04/2018 | Ro
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Par Erik
Note: 2/5
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C’est un classique de la littérature brésilienne qui est repris sur le format bd. C’est toujours intéressant de voir comment cela se passait dans un collège privé en 1870 au Brésil. On se rend vite compte que c’est un peu similaire à ce qui se passait en Europe pour les fils de riches. Malheureusement, il y a une narration omniprésente et très bavarde qui accompagne des vignettes presque inertes. Le fond et la forme ne donnent pas vraiment envie. On va vite s’ennuyer à moins d’apprécier les grandes envolées lyriques. Il y a presque une disproportion avec les dialogues très élaborés de ces enfants âgés d’à peine 11 ans. Ce n’est pas du tout crédible. Il y aura bien un fait marquant à la fin de ce récit mais cela ne m’a pas suffi pour apprécier cette œuvre. A mon sens, cela ne passe pas bien sur le support de la bd.

29/01/2020 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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L'Athénée est l'adaptation d'un roman de Raul Pompeia, auteur brésilien de la fin du 19e siècle. Il raconte l'histoire semi-autobiographique d'un garçon qui va passer deux ans dans un pensionnat de Rio réservé à l'élite et où règne une ambiance malsaine entre paternalisme et humiliation du corps enseignant, et violence des autres élèves. Le jeune héros a 11 ans quand il rentre à l'internat. Doté d'un visage d'ange et de beaux cheveux blonds, il va attirer l'affection trouble des uns et l'inimitié des autres. Le monde qu'il a intégré est en effet fétide, avec une absence de liberté proche de l'univers carcéral, des élèves qui se persécutent les uns les autres, auxquels s'ajoutent les indécisions et errements de l'esprit d'un enfant qui découvre la vie par le prisme déformé de cette vie de pensionnaire. Essayant d'y faire son chemin, le héros va alterner moments de faiblesse, vaines tentatives d'amitié, mimétisme violent, troubles sexuels parfois déviants et autres confusions morales. C'est un récit dur et réaliste qui plonge le lecteur dans l'atmosphère viciée de ce pensionnat et la cruauté de l'enfance et de la pré-adolescence. Ce n'est pas une lecture dont on sort avec le sourire mais elle réussit bien à transmettre l'émotion confuse et l'ambiance nocive de ces lieux et de ces comportements. Quant au dessin, il a une vraie personnalité, avec un style bien à lui qui ajoute au côté dérangeant du récit. Je dois dire ceci dit que je ne l'ai guère apprécié, y trouvant trop de visages enlaidis et rebutants. Les cadrages très serrés et l'épure des décors donnent en outre une impression de claustrophobie désagréable. C'était peut-être l'intention volontaire de l'auteur mais c'est un choix auquel je ne goûte pas. En définitive, la lecture est intéressante par l'ambiance qui s'en dégage et la description de la dureté sournoise d'un tel pensionnat à l'époque, mais je m'y suis parfois un peu ennuyé et je ne suis pas sous le charme.

06/04/2018 (modifier)