Les Petites Victoires

Note: 3.44/5
(3.44/5 pour 9 avis)

Le combat d'un père qui s'occupe de son fils autiste pour transformer ensemble une défaite annoncée en formidables petites victoires.


Auteurs canadiens Autisme Douleurs intimes Handicap

Comment dire à son fils tant désiré qu'il est le plus formidable des petits garçons malgré le terrible diagnostic qui tombe comme un couperet : autisme, troubles psycho-moteurs, inadaptation sociale... C'est le combat que va mener ce père, resté uni à sa femme malgré leur séparation, pour transformer ensemble une défaite annoncée en formidables petites victoires.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Mai 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Petites Victoires © Rue de Sèvres 2017
Les notes
Note: 3.44/5
(3.44/5 pour 9 avis)
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10/05/2017 | pol
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Par gruizzli
Note: 1/5
L'avatar du posteur gruizzli

J'ai longuement hésité sur ma note et je pense que je dois être honnête, donnant avant tout mon ressenti sur ce que j'ai tiré de ma lecture. Cette BD est venue à ma connaissance par les polémiques diverses qui ont entouré sa sortie, notamment lorsqu'un film a été proposé (film qui semble avoir disparu des radars aux dernières nouvelles). Et je l'ai lu en ayant ces polémiques en tête, ce qui m'a fait rapidement prendre de la distance avec le propos. Je crois que le contraste entre "Les Petites Victoires" et Ce n'est pas toi que j'attendais est saisissant, d'autant que j'ai lu les deux en peu de temps. Deux pères, deux enfants différents, deux façons de les approcher. Soyons clair, cette BD est problématique. Très problématique, même, au vu de l'aura de sympathie dont elle jouit. La question de l'autisme me touche beaucoup, moi qui suis dans une démarche de diagnostic. J'ai pas mal lu et écouté sur l'autisme, ce que c'est, comment on le vit. Et la BD est dure à lire en prenant en compte tout ça. Car l'un des aspects de la BD est simple : un père découvre le handicap de son fils, doit le surmonter et l'aider à s'intégrer dans le monde. Simple, mignon, émouvant. L'autre aspect est sombre et violent : violence éducative, validisme et négation de la différence. Il y aurait beaucoup à en dire, d'autres l'ont fait mieux que moi, mais je dois le souligner quand même. Parce que c'est crucial pour des centaines, des milliers d'enfants autistes dont les parents peuvent s'inspirer de ce récit. Il n'y a jamais, dans cette BD, la considération de l'enfant. Comment vit-il tout ceci, comment comprends-t-il ce qu'il se passe ? Cette absence n'est pas anodine. Lorsque le père lui apprend les câlins alors qu'il n'aime pas et refuse, il impose. L'enfant finit par abandonner la lutte, s'amollit et se laisse faire. Cette façon de faire est typique d'une éducation forcée : l'enfant ne supporte pas les câlins, et ne les supportera jamais. Il les subit, et cette violence d'apprentissage peut se transmettre à d'autres aspects plus tard (violences sexuelles notamment). En fait, tout est question de validisme. L'autisme n'est pas une maladie, ça ne se soigne pas. C'est, c'est tout. Ca existe, c'est là et ça le sera tout le temps. La tentative de faire de l'enfant un enfant "normal", c'est ça, le validisme. Nier la différence, le neuro-atypisme et se dire qu'on sait. Alors que le père fuit consciemment les recommandations médicales de spécialistes mais refuse une médication proposée, avant d'accepter de mauvaise grâce parce que ça l'aiderait. Sans se poser de questions sur les effets secondaires, par exemple. Je me suis retrouvé à noter la façon de faire du père tout au long de la BD, et je trouve qu'il s'agit d'une mise en avant de sa personne. Non, ce qu'il fait n'est pas chouette ni cool. Il ne réfléchit pas à comprendre son enfant, les différences qu'il a et comment les intégrer dans sa propre vie. Changer les meubles de place pour "éviter qu'il ne s'enferme dans sa bulle", c'est horrible. Parce qu'il ne s'habituera jamais au changement, ce sera toujours dur et violent. Par contre en faisant ça, on l'empêche de créer un espace sécurisé et rassurant où il serait à l'aise. Bref, je déblatère beaucoup de choses, mais je pense sincèrement que cette BD fait l'apologie d'une violence envers les autistes parce que cette différence n'est pas visible (à la différence de la non-voyance ou d'une trisomie) et qu'il faut un peu forcer pour en faire des gens "normaux". Normaux, ils ne le seront jamais et ne peuvent pas l'être. Il serait temps de le comprendre et cette BD me donne l'impression de recul face à l'autisme. Mais elle est surtout révélatrice de plein de choses sur la façon d'élever ses enfants et ce qu'on permet à un père. Là dessus aussi, j'en aurais des choses à dire. Je suis dur dans ma note et ma critique, mais je pense qu'il faut entendre lorsque les principaux concernés se mobilisent contre une BD et un film. Il serait nécessaire de laisser plus la voix aux personnes concernées et essayer de les comprendre, plutôt que de vouloir les intégrer. Une BD qui me donne l'impression que la violence éducative reste la seule réponse à toute forme de sortie de la norme.

06/09/2023 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
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A mon avis, « Les Petites victoires » réalisée par Yvon Roy devrait être offert systématiquement aux parents d’enfant autiste car c’est un ouvrage optimiste qui évite le larmoiement. L’auteur nous raconte comment il a vécu l’autisme d’Olivier, son fils. On y découvre les diverses péripéties qui ont amené Yvon Roy et son ex-compagne à faire en sorte que leur enfant puisse trouver sa place dans la société. Cette adaptation fut longue et il a fallu tout l’amour de ses parents pour qu’Olivier puisse surmonter son handicap, et aussi beaucoup d’observations et d’interrogations de leurs parts afin de proposer à leur fils des épreuves adaptées à sa situation de handicap. Cette biographie se déroule sur une quinzaine d’années, le temps qu’Olivier soit un adolescent suffisamment autonome pour qu’il puisse « vivre sa vie » : de la patience, de la persévérance et surtout de l’amour, ce sont ces qualités qui ont permis à Olivier d’arriver à ce résultat. J’ai apprécié le style adopté par l’auteur. « Les Petites victoires » nous présente un mini-carnet à la fin du livre, on y aperçoit les esquisses et croquis préparatoires d’Yvon Roy, il y explique pourquoi il a fait évoluer son coup de patte habituellement réaliste vers un graphique semi-réaliste pour concevoir son histoire : le résultat donne une bande dessinée très agréable à contempler. « Les Petites victoires » est une bande dessinée qui m’a touché dans le sens positif du terme puisqu’on ressort de cette lecture avec un grand sourire aux coins des lèvres en voyant à quel point cet enfant a été entouré d’amour pour surmonter sa situation de handicap.

08/11/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Yvon Roy, qui raconte ici son expérience personnelle (dans tous les sens du terme d’ailleurs) de parent d’enfant autiste, a réussi son pari. D’abord, à force d’innovation, de sacrifices et d’amour pour son fils, à lui faire dépasser son handicap, et à faire en sorte qu’il puisse trouver sa voie dans la vie et la société. Mais aussi en nous racontant cela sur un ton qui évite le pathos, la mièvrerie, mais aussi qui n’ « ennuie » pas le lecteur éloigné de ces préoccupations. Le récit – mais le dessin, très simple et efficace y est aussi pour beaucoup – est très fluide, se lit agréablement. Et l’on est embarqué avec Yvon dans ce long combat, plutôt ces centaines de petites escarmouches – de petites victoires donc – qui permettent de construire son enfant. Il est aussi intéressant de voir que Roy et son ex (ils se sont séparés en partie à cause des conséquences de la découverte de l’autisme de leur fils) ont su garder une réelle complicité, et ont, chacun de leur côté, agi en complémentarité pour aider leur enfant. C’est un récit plein d’espoir, qui met en lumière la force de l’amour et qui doit probablement (j’emploie le conditionnel, car ne connaissant pas assez l’autisme et pensant que tous les cas ne se ressemblent pas) redonner de l’espoir et du courage aux parents d’enfants touchés par ce handicap.

12/12/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
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Il y a des choses qui me choquent véritablement dans cette société. On nous présente un auteur qui n’a pas peur de révéler à la face du monde qu’il fume de la drogue. Je suis atterré par le fait de présenter cela comme une normalité de la société alors que c’est sévèrement puni par la loi. Ce n’est d’ailleurs pas également un bon exemple pour la jeunesse qui pourrait même être incité à imiter. Certes, les addictions permettent de s’échapper à une triste réalité mais il y a certainement d’autres moyens plus légaux. Autre chose en tant que parent, je ne me suis jamais mêlé des petites bagarres de cours de récréations en exigeant auprès de la directrice de l’établissement scolaire la peine la plus sévère pour un camarade ayant tapé mon enfant. J’ai été également très choqué par cette attitude de l’auteur d’ailleurs assez fier de son fait d’arme. Par ailleurs, le personnel enseignant ne peut éviter tous ces désagréments dans une cour en étant derrière chaque enfant. Il faut savoir faire preuve d’une certaine souplesse. Ecrire une bd et livrer son quotidien expose à la critique. On peut même éprouver parfois une sympathie ou une antipathie. C’est vrai que j’ai grincé des dents à plusieurs reprises pour n’avoir cité que deux exemples frappants. Pour autant et malgré cela, je vais mettre 4 étoiles. Non par pitié mais pour avoir exprimé les choses en toute sincérité avec une manière qui m’a finalement convaincu. On peut être pas d’accord mais ressentir quelque chose de plus fort qui nous dépasse. Ce père a visiblement une méthode bien à lui pour faire progresser son enfant autiste qui va parfois à l’encontre de celle proposées par des spécialistes médicaux. Il a également beaucoup de patience que n’auraient pas forcément tous les autres individus. Je suis admiratif par rapport au résultat obtenu et qui marque un progrès d’où ces petites victoires. Etre parent d’un enfant malade ou handicapé n’est pas une chose facile car il y a beaucoup d’obstacles à surmonter. Visiblement, son couple n’a pas tenu mais il est resté une famille pour ce petit garçon. Il y a également le regard des autres et de l’exclusion. Là encore, il arrive à se dépasser en trouvant les bons mots ou les bonnes attitudes. Il a compris le sens de la communication. C’est une œuvre bouleversante qui nous est proposé sur une thématique très difficile. Je suis certain que cette expérience peut aider d’autres personnes dans le même cas et qui ont baissé les bras. Cette bd est tout sauf inutile ne serait-ce que pour une prise de conscience même des personnes non impliquées. Il s’agit de faire changer le regard sur la maladie et les handicaps. C'est vrai qu'il y a encore du boulot quand on voit les réflexions et le manque manifeste de sensibilité des uns et des autres dans la vie de tous les jours. Un espoir dans une triste réalité.

27/09/2017 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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Je suis un peu déçu par cet album qui est certes un bon album, mais qui m'a moins touché que 'La Différence invisible' qui traite aussi de l'autisme. Attention, je trouve que le sujet ici est traité de manière intéressante et il y a des moments émouvants, mais il y aussi des moments où je n'ai pas ressenti des émotions et qui m'ont un peu ennuyé. Je me demande si le fait que j'ai plus aimé 'La Différence invisible' vient du fait qu'on suit le point de vue d'une femme autiste et qu'ici on suit le point de vue du père d'un enfant autiste. Comme je n'ai jamais été un parent, j'imagine que je m'identifie plus à quelqu'un qui est mal dans sa peau comme c'était le cas de la femme autiste même si je comprends le désarroi qu'un parent ressent lorsqu'il n'arrive pas à communiquer et à comprendre son fils. Au final, un bon album, mais avec des scènes trop inégales pour que je conseille un achat.

19/09/2017 (modifier)
Par Sophie
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

J'ai beaucoup apprécié cette BD : le dessin beau et touchant, l'intérêt du sujet (autisme) et son traitement avec beaucoup d'émotions mais tout en retenue. Je suis passée des larmes au rire, de la douceur et de la joie. Je recommande vivement la lecture de ce bel ouvrage!

26/08/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Les petites victoires est un récit autobiographique touchant dans lequel l’auteur a décidé de mettre en avant non une maladie mais la beauté de l’amour parental. Cet album ne traite donc pas tant de l’autisme que du plaisir ressenti par les acteurs lorsqu’ils parviennent à contourner l’obstacle. Ce sont ces fameuses petites victoires qui donnent son titre à l’album et qui procurent à celui-ci cette humanité rayonnante et ce positivisme qui font du bien. J’ai beaucoup aimé. Sans doute parce que le handicap et la différence sont des sujets qui font partie de mon quotidien. Toute la dimension « technique » m’a fortement intéressé tant elle reflète une évidence : à l’heure actuelle, nous ne savons pas encore grand-chose de l’autisme et de la manière dont on doit aborder les personnes qui en souffrent. Le fait que l’auteur de cet album soit Québécois m’a interpellé. Le Canada est réputé pour être un des sinon le pays le plus avancé en matière de traitement de l’autisme. Pourtant, Yvon Roy va souvent opter pour l’opposé de ce qui lui est préconisé. Avec des résultats étonnants et encourageants. Il ne condamne nullement ce qui est fait par le corps médical mais propose une autre approche. Et la combinaison des deux explique très certainement ces nombreuses petites victoires. La dimension humaine laisse difficilement insensible. L’auteur occulte volontairement les « petites défaites » inévitables face à ce genre de maladie, ce qui donne au final un récit d’un positivisme revigorant. C’est touchant et drôle à la fois. Jamais larmoyant, bien au contraire ! Enfin, le dessin dans ce style dépouillé, très direct, casse les barrières entre le lecteur et le narrateur. Le trait s’efface au profit de l’histoire. A la limite, on ne se rend même plus compte qu’il s’agit de simples dessins tant nous sommes avec les personnages, tant nous partageons leurs sentiments. Et en partageant leurs « petites victoires » on ne peut que se sentir mieux, notre subconscient considérant celles-ci un peu comme si elles étaient nôtres. Non, franchement, c’est un bel album.

19/08/2017 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Blue Boy

Julie Dachez nous l’avait expliqué dans La Différence invisible, paru il y a un an chez Delcourt, l’autisme peut recouvrir plusieurs formes. Elle-même décrivait de façon « humoristique » le syndrome Asperger dont elle était atteinte. De la même façon, Yvon Roy a choisi de traiter ce récit autobiographique sur un mode léger et sans pathos, alors que contrairement à Julie Dachez, l’autisme de son fils était beaucoup plus aigu au départ, menaçant gravement son équilibre psychologique et par ricochet son adaptation sociale. Avec sobriété et une certaine dose de poésie, l’auteur québécois nous narre son expérience en évitant l’auto-apitoiement, ce qui est déjà fort appréciable. En outre, son témoignage va à l’encontre de tous les clichés sur l’autisme, démystifiant gentiment les méthodes éducatives prétendument adaptées du milieu socio-médical. A force d’abnégation et de courage – et il en fallait pour affronter les crises récurrentes de son fils -, le père, refusant de se résigner, réussit progressivement à briser, avec son intuition créative, la cage de verre dans laquelle la chair de sa chair semblait devoir être cloitrée à vie. Son récit pourrait fort bien faire référence et redonner espoir à tous les parents dans le même cas. C’est magnifiquement raconté, les personnages et les situations sont justes. Petit à petit, on voit Olivier prendre goût à la vie, et parallèlement le redonner à son père, plus vivant que jamais, ravi d’apprécier enfin une complicité inattendue avec ce fils différent et néanmoins attachant. Le dessin, sobre et délicat, traduit bien l’état d’esprit du narrateur. « Les Petites Victoires » constituent un récit revigorant, une admirable leçon de vie qui prouve qu’il n’y jamais de fatalité face à ce type de situation, et par la même occasion, nous fait relativiser, nous les « bien-portants », nos petits tracas du quotidien.

30/06/2017 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
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Les petites victoires c'est l'histoire d'un papa qui raconte l'éducation de son enfant autiste. De la naissance de cet enfant jusqu'à ces 7-8 ans on découvrira comment sa particularité a été diagnostiquée, comment elle est venue troubler la vie des parents et comment ils ont du s'adapter pour élever cet enfant différent. On découvrira surtout comment le père a consacré tout son temps et toute son énergie à son enfant et comment face à chaque situation il a essayé de trouver la meilleure réponse possible. Il a été d'une patience admirable face à chacune des crises d'angoisse de son fils. Il a été d'une créativité incroyable pour inventer des jeux et arriver à capter l'attention de son fils. Il a été ingénieux pour le sortir de son monde et l'amener progressivement à affronter la réalité qui l'entoure. C'est tout ça les petites victoires racontées dans cet album. Chaque autisme est différent et c'est une maladie mal connue scientifiquement. Mais ce super papa refuse la fatalité, refuse que son enfant ne puisse pas s'intégrer ou se développer comme un enfant normal. Et là où les spécialistes lui indiquent un comportement précis pour répondre à une problématique, il a lui préféré écouter son ressenti et son instinct. Il a préféré agir de telle ou telle manière car elle lui semblait plus adaptée aux particularités de son enfant. Et ses résultats parlent pour lui. Les progrès faits par son enfant sont significatifs et les choix du père lui donnent totalement raison. Il nous le montre tout au long de l'album. Cette BD véhicule avant tout un message vraiment positif. Cette histoire est forcément touchante vu le sujet pas évident. Il s'agit d'une vraie épreuve, à laquelle le couple n'a pas résisté d'ailleurs. Et voir ce père dépenser autant d'énergie pour son fils, c'est juste beau. Voir la complicité s'installer entre eux, les voir partir dans un fou rire complice, c'est touchant. Le choix narratif de se concentrer sur les victoires et de ne pas trop développer les défaites, car on imagine qu'il y en a eu et qu'elles sont nombreuses et pénibles, donne pour moi une vision sans doute trop positive. Cela donne un album "gentiment" touchant, qui donne le sourire malgré un sujet délicat. Pour conclure, cet album me rappelle une autre BD qui traite également du sujet de l'enfant différent de celui imaginé : Ce n'est pas toi que j'attendais, qui parle de la trisomie. Cet album m'a plus marqué, je l'avais refermé presque bouleversé avec un noeud dans l'estomac. Ce qui n'est pas pas le cas des petites victoires, qui aborde le sujet différemment, qui se veut plus optimiste et que j'ai refermé avec le sourire.

10/05/2017 (modifier)