Blessure d'amour propre

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Martin Veyron en séance d'auto-flagellation.


Séries avec un unique avis

Un homme a écrit, il y a longtemps, un best-seller érotique où il popularisait l'existence du point G. Trente ans plus tard, le même auteur harcelé par une jeune et jolie journaliste, accablé par des problèmes de prostate, et poursuivi par les huissiers, va devoir se replonger dans les affres d'une sexualité qu'il croyait derrière lui. Martin Veyron signe une suite inattendue à l'Amour Propre avec cette fausse biographie, éblouissante mise en abîme, et surtout hilarante comédie qui fera rougir les plus prudes. (site editeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Octobre 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Blessure d'amour propre © Dargaud 2009
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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30/04/2017 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Noirdésir

Dans cet album, Martin Veyron se met en scène, dans une mise en abîme mêlant narcissisme et autodérision. Il est le personnage principal, qui essaye de sortir du « personnage » qu’il a lui-même contribué à créer, à savoir un « spécialiste du cul » et du « point G », depuis la publication de L'Amour Propre (Ne le reste ...) 25 ans auparavant (le titre de cet album se comprend donc avec ce petit rappel). Contacté par une journaliste, qui veut son témoignage sur les « femmes fontaines » ou ce fameux « Point G », il se retrouve pris dans un engrenage assez délirant. Veyron n’hésite pas à se mettre en scène en vieux bonhomme qui rame par manque d’argent, opéré de la prostate, et qui n’arrive pas à résister à la volonté de certaines femmes (ce sont elles qui mène la barque ici). Cela alterne entre le pathétique, le comique parfois (et pas que dans l’autodérision), car cela devient complètement absurde, voire grotesque au fur et à mesure que Veyron, acculé par les dettes et les demandes pressantes de la gente féminine, se transforme en fournisseur d’orgasme, avec des scènes assez crues. Veyron en profite aussi, au passage, pour égratigner la recherche de sensationnel de certains médias (et leur manque de déontologie). J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire, qui démarre lentement. La faute aussi à un dessin que je trouve très moyen et daté. Seul ce dernier détail perdure, mais cela reste tout de même un album intéressant, avec un auteur qui n’hésite pas à se moquer de lui-même.

30/04/2017 (modifier)