Dragon Ball Super

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

La suite tant attendue !


Dragon Ball Shonen Shueisha

Les mois ont passé depuis le terrible affrontement entre Goku et Majin Boo… Mais après une période de paix, une nouvelle menace s’abat encore sur la Terre !! Et cette fois, les ennemis viennent de “l’univers 6”… Qu’est-ce que ça signifie ?! Voici enfin la suite tant attendue et totalement inédite de Dragon Ball, sur une idée originale d’Akira Toriyama lui-même !! Depuis la fin de la série, les fans attendaient avec impatience le retour de Son Goku… Et après avoir écrit deux long métrages Battle of Gods et La Résurrection de F, tous deux disponibles en anime comics chez Glénat, Akira Toriyama passe sa plume au jeune et talentueux Toyotaro qui dessine sous sa direction pour réaliser cette série inédite ! Du pur Dragon Ball, à découvrir d'urgence.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Janvier 2017
Statut histoire Série en cours (22 tomes parus au Japon, série en cours) 21 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Dragon Ball Super © Glénat 2017
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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05/04/2017 | Gaston
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Par Gaendoul
Note: 1/5
L'avatar du posteur Gaendoul

Un immonde viol d'une série mythique, voilà ce qu'est cette comédie de Dragon Ball Super... L'histoire est totalement incohérente, les nouveaux personnages charismatiques comme des poux malades bref, c'est raté. On dirait un scénario imaginé par un fan. Et encore, j'ai lu de meilleurs mangas de fans que ça. Les personnages ne ressemblent pas vraiment aux originaux... Au moins les dessins sont à peu près corrects, contrairement à ceux de l'adaptation anime, catastrophiques. A éviter comme la peste, et pourtant je suis un très gros fan de Dragon Ball.

27/06/2017 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

En vieux fan de Dragon Ball, j'ai un sentiment un peu mitigé vis-à-vis de cette nouvelle suite. Comme beaucoup, j'ai été très très échaudé par DBGT que j'ai trouvé simplement médiocre et préféré oublier. Du coup, c'est avec satisfaction que j'ai appris que Toriyama allait lui aussi l'oublier et remplacer les aventures de la Z Team post-saga Boo par quelque chose de complètement différent. Pour autant, j'avais eu un peu de mal à apprécier le film mettant en scène Beerus et j'avais trouvé insignifiant celui sur le retour de Freezer. Et depuis, je n'ai suivi que de très loin les épisodes animés de Dragon Ball Super. J'étais juste amusé de voir la série prendre le même angle de vue que l'excellent fan-manga Dragon Ball Multiverse (que je suis depuis des années et qui se bonifie en permanence), à savoir celui d'imaginer des combats avec des guerriers d'univers parallèles à celui de notre bon vieux Son Goku. Du coup, j'attendais la version manga de Dragon Ball Super pour avoir quelque chose de concret à me mettre sous la dent et voir comment tout cela serait mis en scène. L'entame de la série est un peu bancale car elle résume en une petite poignée de chapitres l'intrigue des deux films, celui sur Beerus étant raconté assez rapidement et avec un angle un peu différent, et celui sur Freezer étant presque résumé en une unique page. Avec un rythme narratif aussi rapide, ceux qui n'ont pas vu les films seront probablement un peu perdus, avec notamment des Super Saiyan rouges et bleus qui semblent sortis du chapeau. Mais l'important était de présenter le fameux Dieu de la Destruction, puis son frère jumeau, et ainsi permettre de mettre en place l'intrigue principale autour des univers parallèles. Et là le récit reprend un rythme plus classique et plus agréable. On retrouve les combats originaux chers aux amateurs de DBZ. On retrouve le côté couillon et l'humour léger de Dragon Ball. Et le tout, en tout cas pour ce qui concerne les 2 premiers tomes du manga, sous la forme d'un petit tournoi (petit en nombre de participants, pas en terme de niveaux de puissance) comme on les aime. Le dessin de Toyotaro est bon et efficace. Mais je me rends compte que, techniquement parlant, certains dessinateurs amateurs et fans comme Asura sur DB Multiverse dessinent bien mieux. En outre, le fait que le manga soit en noir et blanc pose problème quand l'intrigue joue sur des histoires de cheveux bleu, rouge puis rose plus tard. Ce qui passe en dessin animé en couleurs, ne passe pas bien dans le manga, et du coup j'ai par exemple appris bien plus tard qu'à un moment donné Végéta était passé Super Saiyan Blue alors que je le croyais simple Super Saiyan. Bref, mon avis est mitigé car j'aurais pu me contenter de la série Dragon Ball originelle et de sa fin qui me convenait très bien. Cette suite permet de satisfaire les envies d'amateurs qui veulent voir leurs héros vivre de nouvelles aventures, et elle n'est pas mal, divertissante et relativement prenante. Mais je ne la trouve finalement pas tellement meilleure que les meilleurs fan-mangas.

05/04/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Je n’étais pas emballé à l’annonce d’une suite à Dragon Ball Z (DBZ) car toujours un peu traumatisé par le naufrage Dragon Ball GT (DBGT). Plus de 20 ans après la fin du manga original, force est de reconnaître que Dragon Ball (DB) suscite toujours autant les passions et demeure le summum de la culture japanime tant chez les fans des débuts que parmi les jeunes générations. C’est là la force des grandes histoires que de perdurer à travers les époques et d’une certaine façon, dans un monde où on presse comme des citrons les-dites œuvres tant qu’elles peuvent rapporter du capital à la société possédant les droits d’exploitations (exemple avec Star Wars…), avec la coopération d’un auteur ayant vendu son âme à Mammon depuis belle lurette, l’éclosion d’une suite intitulée Dragon Ball Super (DBS) me paraissait inéluctable (même si la responsabilité de Toriyama dans les projets GT, Evolution et maintenant Super est à examiner avec des pincettes). J’ai fait un peu l’autruche au début, visionnant sur le tard les deux films annonciateurs de la série télé que sont Battle of Gods puis Resurection of Freezer, ceux-ci ayant été par la suite refondu dans la série télé en tant que chapitres un et deux. Au final j’avais trouvé cela pas mal sans plus, les techniques graphiques ne sont plus les mêmes qu’autrefois et même s’il est impressionnant de voir Son Goku se fritter en 3D, on a pu déplorer un design guère alléchant voir carrément bâclé sur certaines séquences. La curiosité s’arrêtait là. J’ai regardé cela de la même façon que DBGT comme une œuvre de fan-service commercialisable, mais pour moi il était clair que DB s’arrêtait au manga de Toriyama. La différence entre DBGT et DBS est que j’ai lu par la suite que Toriyama était apparemment très impliqué (selon les infos officielles) dans le processus de création de DBS. Il est en effet crédité comme scénariste et concepteur graphique de certains nouveaux personnages, toute la différence avec un produit essentiellement commercial comme DBGT où il n’était en rien impliqué. C’est là que se situe l’arnaque car il faut bien comprendre une chose : le manga DBS n’est pas le média de base et sert d’outil promotionnel à la série télé dont les épisodes sont diffusés avant la publication papier. C’est une astuce publicitaire de mettre en gros sur le manga « Akira Toriyama » en tant que scénariste, le lecteur-consommateur a cette impression d’avoir un truc authentique créé par le mangaka alors qu’en réalité, qu’elle est sa part de travail dans le processus de création de la série ? N’étant pas dans le secret des kaïoshins, nul ne le sait vraiment, mais il y a fort à parier et plusieurs sources en attestent (c’est un secret de polichinelle en réalité), que les vrais scénaristes sont ceux de la Toei Animation, qui font selon leur bon vouloir. Certes Toriyama a participé au storyboard de Battle of Gods et a fourni quelques dessins mais la collaboration n’irait guère plus loin. Pour donner du crédit au projet on fait confiance à un brillant imitateur de Toriyama en roue libre, le mangaka Toyotaro qui est un fan à l’origine paraît-il. Cela se voit, on jurerait le style graphique de l’empereur sans couronne, quoiqu’il demeure un ton en-dessous, ayant remarqué plusieurs erreurs de proportion et certaines approximations, choses que je ne voyais jamais dans DB. Ce préambule, que je juge nécessaire pour savoir dans quoi on met les pieds, fait, reste à savoir tout de même si c’est vraiment bien DBS ? Pour moi la réponse est clair, c’est un « iya » (non). Certes, comme je l’ai mentionné plus haut le dessin de Toyotaro (et de ses assistants) est satisfaisant dans l’ensemble. D’accord le chara-design des nouveaux venus Beerus et Whis est une réussite. Le problème ne vient pas du dessin mais bien du scénario : Je pense que tout le monde est à peu près d’accord pour dire qu’à la fin DB allait trop loin dans le « grobillisme » avec ces super saiyans destructeurs de mondes et de systèmes entiers. On percevait d’ailleurs chez Toriyama une volonté de renouer avec ses premiers amours et l’humour scatologique-enfantin au travers des deux gamins surdoués Trunks, Goten, et du djinn Boo. Bref, il était tant que cela s’arrête et l’épilogue émouvant où Goku prenait sous son aile le jeune indien Oob, réincarnation de Boo, offrait une conclusion à la hauteur du mythe, pleine d’espoir en un monde meilleur. Cependant le gentil Oob vous pouvez déjà l’oublier dans DBS qui commence quelques mois après la fin de DB. DBS s’ouvre sur une incohérence en lien avec l’épilogue de DB, ce qui n’est pas très bon signe… Ce que je reproche en fait à DBS c’est d’aller encore plus loin dans la surenchère et le grosbillisme alors que les fans avaient dit « stop ». DBGT c’était naze, mais au moins je comprenais la démarche du premier arc de tenter de renouer avec la nostalgie des débuts en repartant pour une chasse aux boules de cristal à l’échelle galactique avec un Goku rajeuni. Ensuite ça a sérieusement déconné mais au moins l’objectif était honnête. DBS c'est une physionomie opposée à DBGT mais toujours aussi mal foutu. On se foutait de la gueule de Goku super saiyan 4 et du singe géant doré mais que dire de DBS et de son saiyan god (saiyan rouge) et de son super saiyan god (super saiyan bleu) ?! On se foutait de la gueule du retour de C-17 en Super C-17, mais que dire dans ce cas du retour du retour de Freezer ? Et je ne vous parle pas du retour du retour de Trunks du futur qui a encore des emmerdes dans une réalité alternative. Nous avions le Tout-Puissant et le démon Piccolo maîtres sur Terre, puis les Kaïos gardiens des 4 galaxies, puis les Kaïoshin maîtres de l’univers. Maintenant il y a les dieux de la destruction subordonnés par des « anges » dans 12 univers clones coiffés par le roi du cosmos. Non mais jusqu’où iront-ils ? Qu’elle est la prochaine étape ? Son Goku et Végéta rivalisant avec le roi du cosmos puis plus tard un Dragon Ball Méga où on apprendra qu’il existe 11 dimensions avec des créatures plus balèzes qu’eux ? Finalement le plus navrant ce n’est pas que DBS n’apporte rien de neuf et qu’il s’enfonce un peu plus à chaque fois dans la démesure. Le pire étant qu’il se révèle fade, paresseux, d’un conformisme désespérant. Je prends de l’avance sur le T1 car j’ai lu la suite déjà parue au Japon et on n’échappera pas au fameux Tenkaïchi Budokai qui m’avait tellement enchanté plus jeune. Sauf que même à l’échelle galactique les combattants (et les combats!) sont pathétiques, lassant, l’humour tombe à plat, les enjeux sont dérisoires donc difficiles à rendre passionnant. Cela ne vole guère plus haut qu’une fan-fiction style Dragon Ball Multiverse (que je respecte parce que cela reste de l’amateurisme et un projet de potes). Il y aura bien quelques sursauts et arcs intéressants à venir, j’en conviens, mais il ressort de tout-ceci une impression d’inutilité. DBS est à l’image de ses nouveaux bag guy comme Freezer doré, c’est la transformation de trop, et à l’image du djinn Boo je me dis que DB aurait dû demeurer prisonnier dans son cocon, figé pour l’éternité.

05/04/2017 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Après plusieurs années Toriyama est retourné dans la série qui l'a rendu célèbre dans le monde entier. Il a d'abord participé à deux films d'animations et ensuite à cette suite de Dragon Ball nommée Dragon Ball Super. L'animé est diffusé depuis 2015 et je regarde chaque nouvel épisode avec un certain plaisir. Je suis assez content que la version manga de cette suite sorte en France quoique je ne suis pas aussi excité que certains fans. Il y a plusieurs différences entre l'animé et le manga. Une de ces différences, c'est que Dragon Ball Super commençait avec deux arcs qui adaptaient les deux films dont j'ai parlé plus haut dans des épisodes de 20 minutes. Ici il n'y a qu'un des deux films qui a été adapté et si je n'ai pas lu les chapitres les plus récents, il me semble sans me tromper qu'on fait référence aux événements du film non-adapté dans ce manga et du coup je me demande si un lecteur occasionnel de Dragon Ball ne risque pas de se perdre un peu. Un autre défaut c'est que les événements vont un peu trop vite alors que le rythme était parfait dans le manga original. Au moins cela permet de zapper rapidement la partie 'on adapte encore un film qui a déjà eu droit à son animé comics disponible chez le même éditeur'. En fait, la plupart du plaisir que j'ai eu durant la lecture de ce manga c'est de repérer les différences entre le manga et l'animé et ces différences donnent des bonnes scènes. Le dessin reprend bien le style de Toriyama sans toutefois atteindre son génie. Au final, c'est un manga sympathique, mais qui me semble surtout s'adresser aux fans de la franchise.

05/04/2017 (modifier)