Mémoires de la guerre civile

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Guerre civile futuriste.


Anticipation

Notre monde, dans un futur proche... La population se répartit dans les Enclaves – endroits pour riches citoyens – et dans les Territoires – zones de non-droit où les habitants sont « régulés » par les Sections d'intervention. Chef d'une de ces sections, Vivian fait des cauchemars récurrents dans lesquels il est responsable de la destruction des Enclaves qu'il doit protéger... Lors d'une mission dans un Territoire, Vivian et sa section capturent un clandestin qui annonce la venue d'un libérateur des réprouvés et exploités : le Tiqqun. (éditeur)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Mars 2017
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Mémoires de la guerre civile © Dargaud 2017
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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21/03/2017 | Noirdésir
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Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

J'aime beaucoup l'auteur mais là, je dois bien le dire: c'est une véritable déception. Le récit n'avance pas car il n'y a pas de trame intéressante. Tout juste, on suit le parcours d'un jeune commandant qui va basculer dans le côté obscur en provoquant le chaos, d'une guerre. Le contexte était celui de différentes enclaves menacé de tomber. On ne connait pas vraiment l'ennemi. Cela se concentre sur une équipe de personnages et les actions sont très lentes. Il y a un manque manifeste de dynamisme car une grosse concentration sur l'ambiance de cet univers futuriste. Du coup, on n'a plus trop envie de voir la suite à la fin de ce premier tome peu prometteur. Il est vrai que l'auteur nous avait habitué à nettement mieux. C'est comme cela: on ne réussit pas à tous les coups. Quant au dessin, cela ressemble un peu à un roman photo. Bref, on a vu mieux.

11/06/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’avais découvert ces deux auteurs avec la série Le Complexe du chimpanzé, dont j’avais bien aimé l’essentiel, même si j’avais déploré l’absence de fin crédible et donc la déception de qualités gâchées. J’espère qu’ici Marazano saura mener jusqu’au bout cette histoire, qui est pour ce tome introductif plutôt bien faite. Il n’y a pas trop d’esbroufe, ni de teasing superflu et artificiel. C’est par bribes qu’on en apprend (un peu, mais pas tant que ça finalement) sur cette société quasi post-apocalyptique, dans laquelle des nantis, peu nombreux, vivent séparés des autres dans des enclaves protégées électroniquement. Entre les deux, des forces spéciales chargées de faire en sorte que chacun reste à sa place, de faire le « sale boulot ». Les pauvres, qui n’ont pas accès aux espaces privilégiés (nous apprenons que les héros, dont Vivian, membres des SI, ces forces spéciales, peuvent intégrer au bout d’une dizaine d’années de services ces happy fews), forment une sorte de réserve d’esclaves, qui n’est pas sans rappeler certains pays pauvres ou émergents, dont la main d’œuvre est exploitée au profit des pays riches, dans lesquels ils n’ont pas le droit d’aller. Mais Marazano ne nous livre pas grand-chose des secrets qui innervent cette société. Tout au plus sait-on qu’une guerre civile a éclaté. Le titre bien sûr, mais aussi le fait qu’une partie de l’intrigue utilise le flash-back. Le dessin de Ponzio utilise beaucoup l’informatique, dans un style hyperréaliste parfois proche de la photo. Cela renforce la froideur de l’ensemble, à juste titre, même si j’avoue ne pas être enthousiaste avec ce genre de travail. Un album qui donne quand même envie d’en savoir plus, et de lire les deux tomes prévus ensuite.

21/03/2017 (modifier)